S6 E18 Burns fait son cinémaN’ayant jamais vu la série « The Critic », je ne peux pas juger de la prestation de Jay Sherman par rapport à ce qu'il pouvait apporter dans son dessin animé d'origine. En revanche, je peux quand même juger ce qu'il apporte à l'épisode, c'est-à-dire… Malheureusement pas grand-chose au final. Le concours de rots me rappelle péniblement les tréfonds de l'humour atteints dans
La Cabane des Horreurs XXII, bien qu'heureusement ils n'ont pas trop insisté dessus. Le seul gag qui m'ait vraiment fait rire à son sujet, c'est
quand il se prend un ballon dans les valseuses la scène avec Patty et Selma.
D'ailleurs, quand j'ai vu l'épisode pour la première fois, je ne connaissais pas encore « The Critic », donc je croyais que Jay était juste un personnage normal.
Autant Jay Sherman ne brille pas beaucoup dans cet épisode, autant je trouve tout le reste très réussi. La façon dont l’histoire est construite laisse beaucoup de place à l'humour, à travers notamment le biais des personnages secondaires. En fait, une majeure partie de l'épisode se compose de recueils de sketchs liés par un fil rouge. Les recueils qui m'ont le plus marqué sont l'émission « Un regard sur Springfield », la liste d'idées à la mairie, et les différents films.
D'ailleurs, les moments où l'épisode perd cet aspect de recueil de sketchs sont les moments que je trouve les moins intéressants. Voir Homer éclater de rire devant un truc complètement stupide m'a fait un peu rire, mais j'avoue que je suis un poil déçu de la fin. L’hésitation d’Homer n’est pas très intéressante, surtout qu'on sait à l’avance qu’il va se ranger avec Marge.
Je ne vois d'ailleurs pas vraiment pourquoi l'épisode s'appelle « Burns fait son cinéma ». Les manigances de Burns sont en effet complètement noyées parmi les autres films, et ne constitue qu'une péripétie parmi d'autres. Par contre j'ai bien aimé l'anachronisme de Jésus qui tend à Judas une bouteille d'eau en plastique ^^
Bien que le cross-over avec The critic n’apporte pas grand chose, car Jay Sherman n'est pas la source de beaucoup de gags, l'épisode comporte suffisamment d'humour pour se rattraper. L'organisation de l'histoire en recueils de sketchs permet d'enchaîner les scènes avec une liberté et une rapidité utiles pour maintenir le rythme. 16/20
Bien sûr, la réplique « tu m'as volé mon âme ! » m’a tué de rire, mais j’ai adoré celle-là également :
Je suis tout à fait à ma place dans ce jury, même si j'y suis parce que je couche avec la directrice du festival
PS : J'ai jeté un œil à quelques épisodes de « the critic »… Et ça a quand même bien vieilli il faut le reconnaître.