Je me suis revu récemment tous les films de DBZ, et j'ai envie d'en faire des critiques plus complètes que les précédentes. Je vais poster mes critiques de tous les films durant les jours qui suivent.

Même si j'adore l'humour et l’aventure de Dragon Ball, je n’évoquerai que les films de Dragon Ball Z, n’ayant pas vu ceux de Dragon Ball depuis 10 ans. D’autant que deux d’entre eux ne sont que des condensés de l’anime avec certes quelques différences pour raccourcir le tout plus facilement. Du genre dans le 3e film, Chaozu est empereur et TenShinHan son bras droit.
Pour les films, je précise que je les ai vus en VF (sauf ceux, merci captain obvious, jamais doublés en VF). Certes aujourd’hui nous pouvons les voir en VOST mais jusqu’à il y a quelques années finalement, nous autres petits français n’avions pas le choix

, on se tapait la VF et ses énormes soucis de traduction, d’interprétation et ses changements de voix, autant faire avec la version qu’on a eu en grandissant. Quant à DBGT je n’en parlerai pas, car en fait, ça n’existe pas. C'est quoi d'ailleurs DBGT ?
1/ A la poursuite de Garlic (1989)
Un début formidable… Quand l’intro de 2 minutes contient 4 gros problèmes d’emblée et qu’on se rend même compte plus tard qu’il y en a un 5e, c’est déjà mal parti. Piccolo qui est encore un démon voulant absolument tuer Sangoku est entrain de s’entrainer dans le désert, il déclame « Sangoku ça fait des heures que je t’attends dans ce désert dépêche-toi ! ». Je mets ça sur le compte de la VF parce que rien dans la suite du film ne laisse penser qu’il était prévu que Sangoku aille à sa rencontre, il est entrain de pêcher au même moment. C’est alors qu’il est attaqué par quelques monstres et prend une méga raclée.
Kami-Sama (le tout puissant) souffre alors… on ne sait pas trop pourquoi. Je veux dire prenez la finale du championnat du monde des arts martiaux où Piccolo finit dans un état pas possible, Kami-Sama est en pleine forme. Ce dernier en conclut que Piccolo a été « Assassiné par Sangoku ». Vu le caractère de Sangoku et vu qu’il est omnipotent, il devrait savoir que ce n’est pas vrai. Mais en plus si Piccolo avait vraiment été assassiné il devrait aussi être mort…
C’est alors que des vilains méchants s’en prennent à Sangohan parce qu'il a une Dragon Ball sur son chapeau. Bon, ils auraient pu juste prendre la boule de cristal, mais non ils décident de kidnapper le gamin du seul mec au monde qu’il ne faut vraiment pas emmerder. A l'aide du radar de Bulma, Sangoku retrouve le responsable de tout ça : Garlic, un démon qui vient d'une autre dimension pour conquérir le monde. Comme Minus et Cortex, mais en mieux organisé. Bon en passant ils auraient pu faire un effort sur le nom. Je veux dire, Garlic... Un adaptateur un peu fantaisiste aurait pu mettre « A la poursuite de Goussedail ».
Sangohan enlevé, on sent déjà en partie le copié/collé de Raditz, mais ce n'est pas fini. Pendant ce temps, pour amuser les petits, on fait une scène où le petit retenu par les sbires de Garlic se retrouve accidentellement bourré, et le voilà qui chante. La Toei aura la bonne idée de ne pas mettre une chanson dans chaque film. Garlic appelle alors le Dragon, il souhaite devenir immortel, le vœu est réalisé. Kami-Sama arrive alors. Les sbires de Garlic sont surpris « Je croyais qu’il était mort » disent-ils. Pour des gens si bien au courant de l’histoire du très-haut, ils sont cons de penser ça et d’avoir essayé de tuer Piccolo vu que les Dragon Ball disparaitront dans ce cas !
Le bon point est que ce sera le seul film où Kami-Sama apparaitra. Lui et Garlic ont des comptes à régler. En effet, il y a longtemps, le père de Garlic a été écarté du rôle de dieu en sa faveur. Après un bref combat, Garlic constate qu’il est le plus fort d’eux deux. Sangoku se pointe alors pour récupérer Sangohan, et Piccolo dans la foulée qui veut se venger de toute la clique. Lui et Sangoku s’allient donc pour les battre, revoilà la copie de Raditz. Les sbires de Garlic sont vite balayés, en même temps comme la plupart des sbires dans les divers films, ils sont anecdotiques et très random.
Ah oui, Krilin se pointe aussi, on ne sait pas comment il a fait pour savoir qu’ils étaient là et comment il est venu presque aussi vite que Sangoku mais ça permet d’avoir un gag de merde où Sangohan dans les vapes lui pisse sur la tête alors… On remarque au passage que c'est censé se passer avant la saga Saiyen, mais que Krilin connait Sangohan. Garlic, après avoir affronté à lui seul Piccolo et Sangoku (en s’étant transformé comme étant sous stéroïdes, une autre constante dans les films)finit par ouvrir un portail vers une autre dimension pour y enfermer tous ses ennemis définitivement. Mais Sangohan laisse échapper sa colère (copie de Raditz N°3 enclenchée) et va heurter ce dernier à pleine puissance, pour l’envoyer dans son propre portail. Fin de l'histoire.
C’est un premier film très court et qu'on oublie facilement. L’histoire est repompée et pas passionnante, les combats médiocres, l’humour est un peu trop orienté pour les enfants. Le pire c'est qu'ils feront un reboot de 10 épisodes filler de cette histoire dans l’anime, plus tard, entre la saga Freezer et celle des Cyborgs.
2/ Le robot des glaces (1989)Le serviteur d'un certain docteur Willow rassemble les boules de cristal on ne sait trop comment, et demande au dragon de réveiller son maitre, prisonnier des glaces d'une montagne. Bon déjà, le dragon est censé pouvoir exaucer un seul vœu par année mais entre la trame du manga et les films, il est réveillé bien plus souvent. Mais il faut dire que la cohérence de la chronologie avec le manga n'est, une fois encore, par respectée. Et surtout, en formulant le vœu autrement, le serviteur aurait pu s'arranger pour faire apparaitre son maitre en chair et en os devant lui. Car là, seul l'esprit de Willow est ressuscité.
En volant le radar de Bulma, Oolong a appris que quelqu’un essaie de rassembler les Dragon Ball. On ne sait pourquoi il se confie à Sangohan qu’il ne connait quasiment pas. Il veut les retrouver pour… avoir une culotte, qu’il a déjà reçue au début de Dragon Ball. Vive l’originalité. Ils arrivent trop tard et les complices du docteur Willow, des copies évidentes des Sabaï-Men, l'attaquent. Mais évidemment, Piccolo, quelle coïncidence, va sauver Sangohan.
Sangohan en se réveillant ne sait pas ce qu'il est advenu de Piccolo. Il se lance dans une chanson pour expliquer au spectateur qu'il lui manque, chanson qui en plus en montrant Piccolo tué par Nappa, rappelle au spectateur les soucis de timeline. Ce sera, heureusement, la dernière chanson des films. Willow lui cherche un corps et il... kidnappe Tortue Géniale qu’il pense être l’homme le plus fort du monde. Oui les kidnappings aussi sont à la mode dans les films.
Ceci dit, point positif : Dans ce film, pour la dernière fois, Tortue Géniale a de l'importance sans être juste un livreur de gags minables. Mais seul contre 3 gardes de Willow, il se fait battre malgré une belle résistance. Sangoku retrouve sa trace et s’attaque au labo de Willow. En sentant son énergie, Willow comprend que s'il doit gauler un corps, autant que ce soit celui de Sangoku. Celui-ci arrive dans la forteresse de glace de Willow et combat ses sbires mais arrive une des idées les plus pourries vues dans les films : Le froid l'empêche d'utiliser ses pouvoirs. Où ils sont allés chercher ça ? Que le froid le gène c’est une chose mais que sa force en soit altérée…
Enfin, une fois réchauffé il se bat courageusement. Alors qu'il est en mauvaise posture à un moment, quelle coïncidence : Sangohan qui a rameuté Krilin, arrive pour le sauver pile au moment où il allait recevoir le coup de grâce. Notons que Sangoku est déjà censé avoir reçu l'entrainement de Kaïoh, quand on voit que Tortue Géniale parvient un temps à tenir tête aux sbires de Willow, Sangoku infiniment plus puissant aurait du latter tout le monde d'une chiquenaude. Néanmoins un coup de Kaïoken (traduit Kamehameha, bravo) plus tard et le voilà vainqueur. Piccolo réapparait dans la foulée, on a le cheat de Gohan énervé pour faire avancer la situation et hop, on est prêts pour le boss final.
Willow finit par prendre les choses en main et attaquer, avec un corps de robot. Le combat général final Goku/Piccolo/Gohan/Krilin/Tortue géniale est sympathique. Willow est tenu en échec et le voilà qui, de rage, se fait la réflexion qu’il veut faire sauter la terre. OK c’est bien gentil mais il fait quoi après ? En plus il est à des kilomètres au-dessus de Sangoku qui pourtant le sait, on ne sait trop comment. Enfin, un petit Genki-Dama plus tard et tout est bien qui finit bien, éclat de rire général final. Ce film est dans la bonne moyenne des Films de DBZ : Scenar bidon et déjà vu, à la place on bétonne le combat. Il reste tout de même plus intéressant que son prédécesseur.
3/ Le combat fratricide (1990)
Alors, voyons les nouvelles idées révolutionnaires de la Toei pour faire des supers films. Une idée pour compenser la perte ô combien tragique des chansons dans les Films ? Ben oui, collons-lui un sidekick. Sangohan va désormais et pour quelques films faire ami-ami avec un petit dragon. Et ce con là va rester plusieurs films. Merci. Dans une sous-intrigue totalement dispensable bien qu’on puisse vaguement louer le côté écologiste du film, on appelle encore le Dragon pour remettre une forêt en état. Vous savez, même si ça s’appelle Dragon Ball, vous n’êtes pas obligé de l’appeler à chaque fois. C’est la seule fois où dans un film ça ne servira même pas l’histoire principale.
Cette histoire la voilà : Une horde de Saiyens se pose sur terre, dirigés par Thalès, qui se trouve être le sosie de Sangoku. C’est pratique pour le design. Vous remarquerez que les Saiyens sont sensés être tous exterminés, mais que tous les 4 matins il y a des survivants qui se manifestent. Des fois que les copiés/collés ne soient pas suffisants, on pompe l’attaque des Saiyens sur terre dans le manga. Ils plantent un arbre sacré qui vole l'énergie vitale de la terre. En mangeant les fruits, on devient plus puissant. Mais la terre commence à dépérir.
Comme d'habitude le film ne fonctionne pas question chronologie comparé au manga. En tout cas, la « team Z » va alors essayer de contrer les vilains pas beaux. Sangoku, Krilin, TenShinHan, Chaozu et Yamcha qui ont chacun leur ennemi. Pour une fois d’ailleurs, ces 3 derniers sont là, bonne chose. C’est une des dernières fois qu’ils le seront, car par la suite Krilin deviendra de plus en plus ridicule, quand TenShinHan Chaozu et Yamcha ne feront leur réapparition que dans 6 films !
Les combats ne sont pas trop mauvais. Mais comme d’habitude c’est Sangoku qui fera le gros du boulot. Ah oui, pour battre les méchants, aucun des gentils ne penserait à manger un fruit évidemment. Et puis comme de bien entendu une fois tous les autres mis hors de combat, au final ça se joue entre une confrontation avec juste Thalès/Sangoku, même Piccolo n’a pas été vraiment utile. Sangoku est plus fort, Thalès se voit donc contraint de manger un fruit. Sangoku qui est à 2 mètres le regarde faire très poliment au lieu de ne pas lui en laisser le temps. Résultat il se fait latter à son tour.
Comme il faut bien en finir, il fait un premier essai de Genki-Dama : Foiré, la terre est trop faible. Notons malgré quelques longueurs une ambiance lourde plutôt réussie, lorsque la terre se meurt. Deuxième essai, on puisse directement dans l’arbre, cette fois Thalès se fait avoir. Et tout va bien, Kaioh explique la fin aux gugus qui n’auraient pas suivi pour finir comme une fois sur deux, par un éclat de rire général. Un autre film dans la moyenne, il y a eu et il y aura pire, mais il y aura bien mieux.
Les prochains dans les jours qui suivent.
