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[Fic] Dial « Z » for zombies

Démarré par KrustyLeClown, 19 Mai 2012, 20:26

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Aimez-vous les zombies ?

Oui
Non
Je sais pas
J'ai peur d'eux
Je préfère les clowns

Bartmaniaque

je vais le lire plus atrd, la je n'ai pas le temps, mais des que c'est fait, je poste ce que j'en pensent  ;)

PS:Tes plus présser qu'un TGV toi! :o.ta posté 5 message a la suite en moi de 1 heure  ::).ta laisser a peine 20 minute entre ton premier et ton 2ème message!!! ::)

PS:Tu pose beaudcoup trop à la suite(enfin, je pense)
Hey les gens, ça y ai depuis le 9 Juin 2018 je suis majeur Je suis encore un gamin dans ma tête mais quand même moins qu'avant, donc juge pas trop mes vieux posts.
Mon Twitter: Bartmaniaque

KrustyLeClown

Merci Bart et Sam celafait chaud au coeur ^^
Bon un dernier pour ce soir^^ pour vous laisser savourer :
Normal pour le 15, je vensais den poster 3

Chapitre 15 : Où l'on voit qu'un zombie vénère, c'est passablement chiant...


Je courus aussi vite que possible vers la première porte, avant de la fermer et de prendre la planche, comme je l'avais prévu. Lorsque je m'approchai de la seconde porte, je vis que le principal -ou plutôt ce qu'il en restait, vu son état- s'était réveillé, et du pied gauche. Il courut vers moi et je profitai de son élan : lorsqu'il arriva sur moi, je refermai la porte sur lui, lui explosant la gueule contre elle. Je barricadai alors la porte, espérant que lui seul, même peut-être aidé des deux autres zombies qui l'avaient bouffé, ne pourraient pas l'ouvrir. Je récupérai la deuxième planche et sprintai vers la salle, dans laquelle j'entrai prestement, posai les planches sur le côté et refermai la porte à clef.

<_Vous avez de quoi fixer les planches à la porte ?
_Oui, la salle des profs était en travaux depuis plusieurs jours déjà. Y a des clous, des marteaux et même une autre planche, un peu plus large que celles-là. Répondit Maël.
_Fixez-les toutes à la porte avec les clous, de façon à ce qu'ils galèrent le plus possible pour ouvrir. Quentin, laisse-moi la carabine, je me suis entraîné pendant des années avec ce truc. Les autres, n'utilisez pas les couteaux de lancer, vaut mieux les garder au cas où ils entreraient ici.>

Je me précipitai sur la carabine alors qu'Yvan, je le voyais, allait être mordu par l'un d'eux. Je visai rapidement et appuyai sur la détente, mais la créature ne fut touchée qu'au torse. Le temps que je recharge, il s'était relevé et avait fait tomber mon ami. Je visai à nouveau, et cette fois-ci lui fit exploser la tête. Yvan, dans son délire, le repoussa, se releva et se mit face à eux, les bras étendus, tel Jésus sur sa croix. J'avais jamais autant détesté la religion qu'aujourd'hui. Mais lorsqu'il vit le regard de ces choses de près, il sembla revenir à lui. Il courut jusqu'à nos fenêtres, que nous ne pouvions ouvrir, elles étaient fixes. Il nous fit signe de le laisser rentrer par là où il était sorti, Quentin se précipita alors sur la porte de la salle, barricadée avec les 3 planches, et il essaya de les retirer pour déverrouiller la porte. Me retournant vers lui, je braquai la carabine dans sa direction.

<_Ne fais pas ça, il est foutu ! On ne peut plus rien faire !
_ Je refuse de le condamner comme ça !
_Si tu le laisses entrer, c'est tout le monde ici, que tu condamnes ! Tu ne crois pas que ça me fait chier de devoir le laisser là ?! Si tu arraches les planches de cette porte, je te tire une balle dans le dos, parce que moi, ce que je refuse, c'est de laisser crever tous les autres !
_Tu t'en fous, des autres, la seule peau que tu veux sauver, c'est la tienne !
_TA GUEULE !>

Je lançai un couteau contre le mur, juste à côté de lui. Il se retourna vers moi d'un air furieux.

<_Laisse-moi sortir ! Hurla-t-il, sortant un couteau à son tour.>

Je posai la carabine à terre et exposai tout mon corps face à lui.

<_Vas-y, lance-le. Tue-moi, si ça t'amuse. Est-ce que tu auras les couilles de me tuer ? De NOUS tuer ? Parce que c'est ce que t'es en train de faire, vieux.>

Nous entendîmes un gémissement, puis un cri de douleur. Yvan venait de se faire avoir. Je repris le fusil et tirai sur le zombie qui était en train de lui bouffer le ventre. Mes bras tremblaient, et je ne pus tirer que dans la jambe du zombie. Autant dire que c'était totalement inefficace. Puis ce furent deux zombie, trois, quatre... Une dizaine lui tomba dessus. Après une minute, ses cris s'étaient arrêtés. Le groupe s'amenuisait. C'est alors le bruit des vitres qui recevaient des coups, dans le couloir derrière que nous entendîmes. Les zombies, profitant de la diversion, étaient en train d'essayer de défoncer les portes. Je pris une dizaine de plombs dans la boîte à mes pieds, et je tirais, je tirais, pour essayer de sauver nos vies. Un bris de verre se fit entendre, une vitre au moins avait éclaté. Au moins, les zombies étaient encore retenus un temps par les parties en aluminium. Mais tout le monde sentait la peur. Une peur infinie. La fin était proche.

Sam Lescasse

Je ne sais pas trop si je vais lire, j'ai de multiples raisons...

(1) Je suis un gros fainéant
(2) Après avoir examiné la taille d'un seul chapitre, 57, c'est beaucoup trop pour moi
(3) En prolongeant ainsi une série en nous promettant un maximum de suspens, je doute que la qualité augmente en quantité (à moins que tu sois un futur écrivain de roman) :-\
(4) Tu nous dis que tu es à fond dans le suspens, mais sauras-tu nous tenir en haleine pendant 57chapitres ? Car tu dis quand même que tu vas nous "gaver" avec le suspens. N'essaye pas d'en faire trop, sinon tu risques de foncer tête baissée, et ta qualité va en prendre un coup. ;)

Maurry Christmas!

J'ai tout lu et ça c'est un pitit peu amélioré  ;)

P.S. fait attention à l'orthographe car ça devient moi plaisant à lire quand il y en a  ;)

homey

T'es obliger de tout balancer comme ça à la suite ? ;)

Bartmaniaque

c'est sympa, j'aime bien les histoire de zombie  :) ;)

PS:Pour les remarque, je pense pareil que les autres  ;)
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KrustyLeClown

Merci Bartmaniaque.
-Sinon voulez-vous une suite ?

KrustyLeClown

Chapitre 16 : Dans la merde rouge ?

La porte coupe-feu menant vers les couloirs de salles de cours subit des chocs également. Léo se précipita vers la fenêtre la plus proche du pôle français-maths et vit que plusieurs dizaines d'élèves, morts, enfin... Selon une certaine définition, quoi... Se promenaient dans les couloirs, se dirigeant vers nous. Leurs rangs s'agrandissaient à vue d'oeil. Dire qu'en tuant UN zombie, ce massacre aurait peut-être pu être évité... Les fenêtres du côté de la porte vitrée volaient en éclat, étant donné les bruits que l'on entendait alors. Moi, stoïque, mécaniquement, je tirais, je rechargeais, je tirais, je rechargeais, à la chaîne, sur ces créatures infernales... En tout, pendant cette séance de tir, j'ai dû tirer à peu près 30 fois et en tuer environ 25. Alors les bruits s'intensifièrent, je compris que la porte en alu avait sauté... Rapidement, la première porte coupe-feu également... Je sentais que tous les autres risquaient à chaque instant de partir comme Yvan... Seule la peur de la douleur extrême qu'ils sentaient ressentir au moment des morsures les retenait. Lorsque la porte de la salle commença à subir à son tour, je fus tétanisé comme tous les autres.

<_Léa, va te planquer dans la remise derrière ! Verrouille la porte de l'intérieur !
_Et vous !
_FAIS CE QUE JE TE DIS, MEEEERDE !!!>

Elle n'avait d'autre choix que de m'écouter. C'est une situation où l'instinct de survie, un instinct purement animal, reprend le dessus sur notre conscience. Nous étions à peine à même de comprendre que les gens encore vivants, dans la pièce, ne représentaient aucun danger immédiat. Puis un clou sauta, rapidement le deuxième fit de même. Nous nous précipitâmes sur la porte, bloquant leurs attaques. À travers la porte, malgré la concentration dont nous faisions preuve pour pousser la porte, nous donnant encore un peu de répit, nous entendions leurs grattements sur la porte, leurs ricanements sinistres... Lorsque je me penchai pour essayer de voir à peu près combien il y en avait, à travers la serrure, je vis un oeil jaune menaçant, et me relevai immédiatement, apeuré. La seconde planche sauta à son tour. Léo et Maël en ramassèrent chacun une, je compris ce qu'ils voulaient faire. Je confia la carabine à Quentin, et lui dit de se mettre en arrière, près des fenêtres, dont les zombies se désinteressaient totalement, avec les deux boîtes de munitions. Lorsque la dernière planche sauta, je la ramassai et amorçai mes jambes.

<_En arrière ! Vite !>

Je bondis en arrière, suivi par les autres, j'étais au même niveau que Maël et Léo, nous avions tous trois une planche dans les mains. La porte vola alors en éclats, comme les vitres avaient dû le faire auparavant, et, n'écoutant que le fameux instinct que j'ai mentionné plus haut, aidé de mes deux amis, je commençai à frapper les premiers zombies pénétrant dans la pièce. Le premier qui me sauta dessus se prit ma planche en pleine gueule, qui se tordut sous le coup et émit un horrible craquement en tombant par terre. Nous frappâmes les hordes ainsi pendant quelques dizaines de secondes, avant de commencer à reculer, envahis par le flot de morts-vivants. Repoussant un zombie avec sa planche, je vis Léo attraper sa paire de ciseaux à une main et la planter dans la tempe d'un zombie qui allait le mordre. La créature tomba à terre, comme certains de ses "confrères" le firent après. Mais nous tombâmes alors à terre. J'attrapai un couteau de lancer dans une main, me protégeant avec la plaque de l'autre, plantant le zombie en face de moi tel le soldat américain de CoD5 plantant un banzaï qui voulait à toutes forces lui fouttre un coup de baillonette dans le coeur. Mais d'autres arrivèrent, et alors qu'un zombie allait me mordre la joue gauche, je vis que son regard passait au rouge. Je n'avais pas rêvé, tout à l'heure. Mais qu'est-ce que cela signifait, nom de dieu ?!

KrustyLeClown

Chapitre 17 :...Sauvés ? Impossible...


Je me débattais, mais je savais bien que je ne pouvais plus rien faire, nous allions tous mourir comme de pauvres merdes, sans avoir rien fait de notable dans nos vies... Je n'avais jamais eu de petite amie... Je n'avais jamais embrassé de femme... Toute une vie, pour quoi ? Je le compris à cet instant : Pour RIEN ! Pendant des siècles, les plus grands philosophes avaient cherché en vain l'existence d'un éventuel sens à la vie ? Pourquoi ne l'avait-il pas trouvé ? Tout simplement, parce qu'il n'y en avait aucun. Je fermai les yeux et attendit la mort venir. Mais les grognements s'arrêtèrent. Je rouvris les yeux. Le zombie qui m'attaquait se releva, et comme tous les autres, partit lentement, retournant dehors, vers les grilles. Je ne comprenais rien à ce qui se passait; Pas de mort, à part Yvan, pas de blessé... Pourquoi s'étaient-ils arrêtés ? Ils pouvaient nous tuer facilement ! La seule explication plausible que je voyais était qu'ils avaient troué une proie peut-être plus alléchante, plus accessible sans doute... D'autres survivants ? Où ? Au lycée, peut-être ? Au commissariat ? Tout se mêlait dans ma tête. Nous étions vivants !
Nous ne revîmes plus de zombie pendant un certain temps. Nous nous relevâmes, Léo, Maël et moi. Ahuris, mais contents d'être en vie. La seule question vraiment importante était... Pour encore combien de temps ?

<_Qu'est-ce qu'il leur prend ? Demanda Maël
_Tu voudrais pas qu'ils t'achèvent, en plus ?! Gueula Quentin en retour.
_On a la paix, mais on ne sait pas pour combien de temps. Bon, qui sait où j'habite ?
_Pourquoi ? Demanda Quentin.
_Tout simplement parce qu'on a eu la preuve que rester au collège avec ces trucs dehors, c'était pas un bon plan. Demande à Yvan... On va se barricader chez moi, le temps au moins de savoir quoi faire.>

Je me dirigeai vers la porte de la remise où était planquée Léa et toquait.

<_Le danger est écarté, tu peux sortir.
_Qui me dit que vous avez pas tous été zombifiés et que vous n'attendez pas juste que j'ouvre la porte pour me bouffer ?!>

Nous fîmes tous des yeux aussi ronds que des boules de billard.

<_Commençe pas à nous faire chier, hein, on a pas que ça à faire ! Brailla alors Quentin, sorti de ses gonds.
_Euh, zen, quand même, mon pote... Elle va pas nous mordre, elle...>

La serrure fit le bruit classique d'un déverrouillage. Elle sortit prudemment avant de voir que les seuls zombies qui restaient étaient désormais totalement incapables de nous nuire.

<_Tu as entendu ce qu'on fait ?
_Oui, je suis pas encore sourde !
_Bien. Je suppose que tu ne sais pas où j'habite.
_Si, je me suis renseignée sur les pages blanches.
_Ah bon, et... Non mais attends, comment ça se fait ?
_T'occupe. Me répondit-elle en souriant.>

Elle avança, me laissant comme un con. J'ai dû rêver, je croyais qu'elle avait un mec à Paris...?? Bon, je n'avais pas le temps de penser à ça. Il fallait agir vite.

<_Bon. Ben on va rentrer chez moi. On sera toujours plus en sécurité qu'ici. Le truc qui me gêne, c'est les rues. Je ne suis pas du tout sûr qu'elles sont vides de ces saloperies.
_On fait quoi pour le mort ? Demanda l'inconnu.
_On va pas le laisser là... Il a le droit d'avoir une sépulture... Et puis si on le laisse se relever, lui il n'hésitera pas à nous rejoindre, mais certainement pas pour nous aider. On va brûler son corps. C'est le mieux à faire. Je le ferai avec les corps de mon frère et de ma grand-mère.
_Ils sont...? Questionna Léa.
_Ca t'étonne ? J'ai été obligé de tuer ma grand-mère de mes mains. Si tu es sensible, je te conseillerais de ne pas aller dans la pièce où ça s'est passé, parce que même moi qui ai le coeur bien accroché, j'ai dû prendre plusieurs minutes pour m'en remettre. En partant, on prendra mon vélo si on le peut. On coincera son corps entre la selle et le guidon. Léo, tu viens avec moi, on y va un peu en avance.>

Je pris un plomb et chargeai la carabine bruyamment, puis coinçai mon couteau à ma ceinture après avoir vérifié que j'avais bien mon couteau de lancer.

<_Ca va chier. Qu'il y en ait un sur notre route, et il va connaître le sens du mot "douleur". Je vais me défouler sur eux.>

KrustyLeClown

Chapitre 18 : Départ définitif


Alors que nous étions dehors, non loin du corps d'Yvan, j'entendis des gargouillis. Me penchant depuis le coin de mur de la salle où nous étions retranchés, je vis qu'il s'était ranimé, et tentait de se relever. Mais les zombies s'étaient acharnés sur lui, il n'avait plus ni bras ni jambes, membres qui gisaient au sol non loin, tous à moitié dévorés sauvagement par ces sortes d'animaux humains. Quentin se pencha à son tour et manqua de vomir en voyant la scène horrible. Il me regarda d'un air triste.

<_Michel, je...?
_Tiens.>

Je lui tendis mon fusil, qu'il prit calmement, sans se presser ni traîner.

<_Laissez-les tranquilles quelques secondes. Dis-je en repoussant les autres.>

Nous attendîmes derrière le coin de mur patiemment. Au bout de quelques secondes, un coup de feu proche retentit. Quentin reparut, essuyant du sang qui avait giclé sur son visage avec un mouchoir jetable, me tendant le fusil. Je rechargeai et nous repartîmes. C'est non sans dégoût que, fusil en bandoulière, je tirai, avec l'aide de Quentin, le corps d'Yvan. D'abord, le tronc puis les membres, chacun une partie... Nous fixâmes tout cela au cadre de mon vélo, que j'aurais tout le temps de nettoyer plus tard s'il devenait dégueulasse. Ainsi chargés, nous quittâmes le collège rapidement, après avoir refermés les grilles, ce qui ralentirait au moins des zombies voulant le traverser. Dans un climat de peur et de concentration, nous traversâmes les rues pendant 10 bonnes minutes jusque chez moi. Heureusement, les rues étaient vides et dégagées, nous aurions donc repéré un zombie à plusieurs centaines de mètres de distance. Arrivés chez moi, je cherchai mes clefs dans ma poche de jean's alors que 3 zombies couraient vers nous depuis la rue dont nous venions.

<_Michel... Regarde par là...
_Hmm ? MERDE !
_C'est des actifs ou des inoffensifs, ceux-là ? Demanda l'inconnu.
_Tu veux ta réponse ? Ben va leur demander directement, peut-être qu'ils te la donneront, gros malin. Rétorqua Ilias.>

Je vis les trois morts-vivants courir à une vitesse très vive pour eux, et m'empressai de trouver ses clefs à la con. J'ouvris alors la porte rapidement, fis signe aux autres d'entrer alors que je faisais un magnifique headshot à 40 mètres environ sur un des trois gros moches qui nous couraient après, avant de rentrer à mon tour. Je refermai la porte sur une vue presque comique : en tombant, le zombie abattu, qui avait un peu d'avance sur les deux autres, avait mis un croche-pattes involontaire à un des deux autres avec son bras, qui tomba à son tour sur le troisième. Ces deux abrutis s'explosèrent la tête sur le bitume des rues. Nous posâmes le vélo contre le mur du garage à vélos, les restes humains (ou presque...) toujours accrochés dessus, et entrâmes au 1er étage. Installés dans la salle à manger, le matériel posé sur la table centrale, je me dirigeai lentement vers la salle où j'avais dû faire un carnage. Un sac poubelle à la main, je ramassai les restes de mon frère, qui s'était vidé de son sang sur le tapis, et ceux de ma grand-mère. (Oui, vous avez déjà vu un sac poubelle taille XXL ? J'en ai plein chez moi.  ). Pour le moment, je laissai les corps dans le sac refermé, dans la pièce, et saisis une carte de la ville, supposant qu'Internet ne marchait plus. Je n'étais même pas sûr que la production électrique était encore établie. Nous ne savions pas à quel niveau la contamination s'était fait ressentir... J'étendis la carte sur la table, repoussant les armes dans un coin et pris un feutre dans ma trousse. Je marquai d'abord une croix sur le site du collège, que nous avions en grande partie fouillé. Il n'y avait probablement plus aucun survivant ici, vu le nombre de zombies qui avait pris le bâtiment d'assaut. J'entourai ma maison d'un cercle, puis encerclai la deuxième partie, un petit parc rempli de plusieurs arbres, seulement protégés, en partie, d'un grillage, et sur un peu plus de la moitié du terrain, par un mur en béton totalement infranchissable. C'était surtout le grillage qui me faisait peur. Car si les zombies ne pouvaient probablement pas, même à plusieurs centaines, défoncer les portes, ils pourraient peut-être passer par le lotissement voisin et défoncer les grillages légers, très fragiles. Il fallait trouver un endroit vraiment sécurisé, ou alors trouver un moyen de renforcer les grillages. Mais il ne fallait pas être pessimiste, la maison était très bien défendue. Et la porte en bois de la maison était beaucoup, beaucoup plus résistante que les grilles de la porte principale du collège, que les zombies n'avaient pourtant pas réussi à détruire, devant passer par la cour. On était plutôt bien lottis.

KrustyLeClown

Chapitre 19 : Que faire maintenant ?


<_Bon, on fout quoi, maintenant ? On ne va pas rester là, bêtement, à attendre que ces trucs ne viennent à nouveau nous chercher ! Protesta Maël.
_Le danger dehors voudrait qu'on reste groupés. Mais pour être efficaces, on va devoir tenter une stratégie plus dangereuse : On va se séparer en plusieurs groupes. Léo et moi, nous allons retourner chez lui. On va aller chercher sa collection de katanas, ce sera toujours plus pratique que des petits couteaux de lancer, si on doit se battre au corps à corps sans nos gros couteaux. Et si on accueille plus de survivants, il nous faudra des armes en plus ! Maël et... C'est quoi, ton nom ?
_Stéphane.
_Merci. Alors, Maël et Stéphane, vous allez nous suivre pendant un temps, et arrivé au bourg, nous nous séparerons. Vous vous dirigerez vers le lycée, pour voir s'il y a des survivants. Il y a encore plus de chances qu'il y en ait, ils sont logiquement plus forts que nous. Mais il y a aussi une forte chance pour que, dehors comme dedans, il y ait beaucoup d'infectés dans cette zone. Le hall est une zone où vous aurez de grandes chances de pouvoir les éviter, c'est un endroit dégagé, avec plusieurs sorties, souvent des fenêtres... Même encerclés, vous n'aurez qu'à filer une pêche dans une fenêtre pour sortir. Ce sont les couloirs et les salles de cours qui sont dangereux. Ils sont exigus, longs mais loin d'être dégagés. Faites bien attention à ne pas vous faire avoir. Quentin et Léa, vous allez rester ici. Quentin, parce qu'après moi, c'est celui qui sait le mieux se servir d'une arme à feu. Il y a une fenêtre, à l'arrière de la maison, qui donne directement dans le jardin d'un voisin, mais elle est renforcée. Même s'ils étaient foutus de se servir d'un marteau piqueur, je doute fortement qu'ils arriveraient à la détruire. Une fois que nous serons partis, vous fermerez toutes les portes que je nomme maintenant : La porte de la véranda, même si elle ne les retiendrait pas longtemps. La porte en bois à l'entrée de la maison. L'autre porte en bois, encore plus épaisse, qui peut être ouverte du côté de la cour. La porte de l'escalier du 1er étage. S'ils entrent tout de même , n'hésitez pas à monter au 2ème étage. Il y a une porte très lourde, foutez-la devans. Si ça ne suffit toujours pas, il y a le canapé. Evitez de toucher la chaîne hi-fi de ma chambre, si des survivants arrivent à émettre un message radio, elle sera utile. Mon PC, pareil. Quentin, tu peux tirer depuis les deux fenêtres de la salle à manger, et par celle du bureau. Tu auras quand même un angle mort si tu ne te penches pas assez, autour du coin du mur. Bute-les avant qu'ils ne le longent...
_Tu me connais, ils passeront pas, ou alors sans tête !
_Et moi je fais quoi ? Demanda Ilias.
_Ma maison a un grand jardin. On a de quoi l'entretenir... Dans le garage à vélo, il y a un tas d'outils amusants... Débroussailleuse, tondeuse, deux tronconneuses, un taille-haies... Sers-toi, fais-toi plaisir ramène tout ici, à l'abri. Après, si les zombies ne sont toujours pas là, vas chercher les 8 jerrycans d'essence à l'entrée du jardin. Profites-en à chaque aller pour vérifier qu'aucun contaminé n'arrive par là. Ne prends pas de risque inutile, s'il y en a ne serait-ce qu'un, tu rentres directement, ne leur laisse pas le temps de te coincer.
Quant aux autres, une question importante : Qui a un portable ?>

Ilias, Quentin, Léo et Maël levèrent la main.

<_Ilias, tu vas donner ton portable à Stéphane. Quentin, tu conserves le tien au cas où tu en aurais besoin. Privilégiez le téléphone de la maison, pour économiser vos batteries. Enregistrez tous vos numéros entre vous. Quant au téléphone d'ici, le numéro est inscrit sur le tableau au-dessus de lui. Moi je l'ai dans la tête. Maël, tu vas conserver le tien, n'hésitez pas à l'utiliser pour nous appeler si besoin. On ne sera pas loin, on peut vous rejoindre en moins de 5 minutes en courant vite, si les rues sont dégagées. Il vaut mieux que ce soit vous qui ayiez un téléphone par personne, vous allez subir le plus grand danger. Léo et moi, on utilisera le sien.>

Je m'approchai de l'accroche-clefs, et attrapai mon trousseau, puis trois autres et les lançai. Un pour Ilias, un pour Quentin et Léa, et un pour Maël et Stéphane.

<_À tout à l'heure... J'espère.>

Je retournai vers la table, ramassai un couteau de boucher, et 2 couteaux de lancer. Ilias partit en chercher dans la cuisine, que je n'avais pas eu le temps d'emporter au collège, Maël et Stéphane en prirent chacun deux, et un couteau de boucher pour chacun. Léo, lui, prit le couteau qu'Yvan avait. Je repensai à lui, à ma grand-mère, à Mathieu, mon frère... Dès qu'on serait revenus, je devrais les brûler... Je descendis les escaliers quatre à quatre, puis attendis les trois autres qui arrivèrent derrière moi. Je refermai les portes à clef au fur et à mesure. Une fois dehors, nous nous dirigeâmes vers la petite porte d'entrée de la cour, et la refermâmes aussitôt après être sortis dans la rue. Nous progressâmes prudamment en passant par un rond point. Aucun zombie. Les choses allaient se corser, mais plus tard.

Bartmaniaque

j'ai beaucoup aimé les dernier chapitre, il font partie des meilleur pour moi ;)
Hey les gens, ça y ai depuis le 9 Juin 2018 je suis majeur Je suis encore un gamin dans ma tête mais quand même moins qu'avant, donc juge pas trop mes vieux posts.
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