[Gizmo]

Apparemment, Kill Bill n'est pas très apprécié dans le coin, pourtant j'ai adoré les deux films. Le premier est un gros délire qui manque un peu de fond mais qui est formellement ultra-jouissif, tandis que le deuxième comble justement les lacunes du premier en étant plus intime et mélancolique, une belle histoire d'amour.

[The Reg]

YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH THE NOSTALGIA CRITIC IS BAAAAAAACCCKKKKK !

This is my happiest internet moment EVER !

Désolé, je perds la tête mais putain que c'est bon !

[H_2_B]

Django enchained : Je suis un grand fan de Tarantino. Il a une signature, une patte bien à lui que j'adore. C'est un amoureux fou de cinéma et chaque film est une déclaration faite au septième art. Il aime se faire plaisir et faire plaisir aux spectateurs. Un touche à tout, sa filmographie est assez éclectique quand on regarde les différents genre qu'il a transposé à l'écran. Film de gangster, de samouraïs, de série B, de guerre et maintenant un western. Des genres qui de manière générale ne m'attire guère. Et pourtant, je réponds présent à chaque rendez-vous posté par le sieur. Si jusque là, seul les deux volets de Kill Bill m'ont véritablement déçu (je les ai revu il y a deux jours et il y a rien à faire, je ne suis pas fan) ils ne sont pas pour autant exempts d'énormes qualités en terme de réalisation ou de jeu d'acteur. C'est pourquoi chaque film est un événement. Un rendez-vous de cinéphile pour cinéphile. Et même s'il s'agit d'un western, genre que je n'aime pas du tout, j'attendais ce film avec impatience.

Qu'en ressort-il de ce Django enchained ? Eh bien, sans aller jusqu'à dire qu'il s'agit du meilleur Tarantino depuis Pulp fiction, je le mettrais en tout cas sur la troisième place du podium à égalité avec Inglourious Basterds. Tarantino décide de transposer une des période les moins glorieuse de l'histoire américaine dans un décor de western avec toujours le petit plus qui fait que ses films sont estampillés "Directed by Quentin Tarantino." Un début qui met tout de suite dans le bain et qui ne trompe pas sur ce que sera la marchandise. Une introduction mêlant humour noir et échange de balles qui permet de faire connaissance avec le personnage de King Schultz interprété par Christoph Waltz. Déjà dans Inglourious Basterds, avec Brad Pitt, Christoph Waltz m'avait époustouflé avec son Colonel Landa. Ici, le Dr. Schultz pourrait presque être son ancêtre. On reconnait ce personnage à la fois très froid dans sa personnalité avec pourtant un sentiment d'attachement un peu malsain. Un personnage qui n'a pas peur de dézinguer du méchant avec un détachement et un sens du verbe qui fait qu'on ne peut pas s'empêcher de rire. Et c'est un des grands points positif du film : sa décomplexion.

Parce que oui, l'histoire parle d'esclavage, de la traite des noirs, de règlements de comptes, de chasseurs de prime et tout le monde tire sur tout le monde mais, le propos n'est jamais lourd parce que Tarantino le distille avec son humour caractéristique. Avec lui, on peut rire de tout. La meilleure scène du film, culte en devenir, est celle de la réunion du KKK et les problèmes des sacs sur la tête. Je n'ai jamais autant ri sur un sujet aussi délicat. Toute la salle riait. Et des moments comme ça, qui avec n'importe quel autre réalisateur/scénariste moins doué n'auraient ressemblé à rien d'autre qu'à de mauvaises farces hors de propos, sont ici parfaitement intégrés à l'ensemble. Impossible de ne pas rire de tout le film malgré ses morts de sang-froid et ses explosions de jets de sang. La scène du shérif est un autre parfait exemple. Là, il s'agit de tout un talent de réalisation et de montage qui entre en jeu couplé avec le jeu tout en finesse de Christoph Waltz qui, à chaque réplique, même si elles ne feront pas toute rire, dessineront au moins un sourire jusqu'aux oreilles.

Jamie Foxx, je m'emballerai moins sur lui. Il est le Django du titre. Le fil rouge du film. C'est un très bon personnage, très bien interprété mais le problème est qu'il sans arrêt mis dans l'ombre de ses camarades. Il a quelques moments où il attire les projecteurs sur lui comme cette scène où il peut choisir ses vêtements de valet, mais ces moments ne durent que le temps de remettre l'histoire principale sur le devant de la scène. Parce que c'est le véritable intérêt du personnage de Django, c'est à travers lui que l'histoire du film se suit et qu'il faut dès lors redevenir plus sérieux. Comme tout personnage principal, sa folie est plus réduite que celle des personnages secondaires pour justement rappeler qu'il y a une mission à accomplir et que tout ne peut pas être une farce. L'histoire de Django, et donc du film, est pourtant facile à résumer. Niveau scénario, il faut dire que Tarantino n'a pas non plus fait au plus compliqué. Un chasseur de prime qui s'associe à un esclave pour qu'il l'aide à retrouver des bandits en échange de quoi il l'aidera à retrouver sa femme. Mais c'est justement en partant d'un pitch plutôt léger que Tarantino peut s'autoriser des pérégrinations sans jamais se perdre dans des nœuds scénaristiques inutilement compliqué. C'est en ça aussi que le film est un vrai plaisir. Pas besoin de se triturer le cerveau pour suivre le film, il suffit juste de s'asseoir et de profiter pendant 2 h 45 du spectacle qui nous est offert.

C'est pour ça que ces 2 h 45 passent finalement assez rapidement. Il y a bien un ou deux temps morts dans le dernier tier du film mais à aucun moment je n'ai jeté un coup d'œil à ma montre trouvant le temps trop long. Je suis resté subjugué devant les images qui défilaient devant mes yeux, devant les steppes de l'Amérique du XIXe siècle qui se déploient sur tout l'écran et qui m'ont immergé dans le récit. Je suis resté subjugué devant les échanges de tirs qui sont un tel pied à regarder, un vrai plaisir tout ce qu'il y a de plus basique et animal de voir un gars volé dix mètre dans une fontaine de sang parce qu'il s'est fait tiré dessus. Je suis resté subjugué devant la musique utilisée, tantôt empreinte directement du genre western, tantôt totalement contemporaine mais collant parfaitement à la scène. Je suis resté subjugué devant les dialogues, LA chose que je ne pardonnerai pas à Tarantino s'ils étaient foirés. J'avoue ne pas les avoir trouvés aussi bons qu'à l'accoutumé mais ça reste du haut niveau. Certains sont meilleurs que d'autre et tous viennent soit de Chistoph Waltz, soit de DiCaprio.

Le personnage de DiCaprio est lui aussi un de mes préférés. Cet acteur a toujours une gueule de minet, malgré sa petite barbe et ses costumes d'époque, il fait toujours pensé à Jack dans Titanic. Et malgré ses sourires niais et ses yeux bleus pleins de bons sentiments, son personnage est un vrai pourri. Un salaud de la pire espèce. Et là où DiCaprio fait fort, c'est qu'il passe du bellâtre au psychotique avec un talent incroyable. Le personnage de Monsieur Candie devient rapidement inquiétant quand il a l'impression de se faire doubler. Ce personnage est celui qui se rapproche le plus du Colonel Landa dans la personnalité. J'avais l'impression de revoir dans ses scènes celles que Christoph Waltz partageait avec Mélanie Laurent. Et la cerise sur le gâteau, impossible de ne pas éclater de rire avec Samuel L. Jackson. Ce personnage est tout simplement génial. L'interprétation est parfaite. Je ne sais pas quoi dire de plus sur ce personnage car je deviendrai vite redondant.

Au final, malgré un genre que j'affectionne pas particulièrement, Tarantino est arrivé à réaliser un excellent film. Il n'est pas exempts de défauts, notamment de ses quelques tics de réalisations dont les clins d'œil à d'autres métrages peuvent paraître un peu lourds, mais en même temps, ce film délivre tout ce que j'ai envie de voir quand je regarde un film. D'excellents acteurs, de bons dialogues, une histoire simple mais pas vide pour autant, de l'action... Voilà un cocktail explosif, un vrai plaisir de cinéphile. Un cadeau que Tarantino fait aux spectateurs venus voir un vrai bon divertissement honnête et avec lequel on ne nous prends pas pour des cons. Eh bien moi je dis bravo et merci à Quentin Tarantino de rassasier mon appétit d'amoureux du septième art avec son Django unchained, un des plus grands kif que j'ai jamais eu au cinéma et dont je prolongerai à coup sûr le plaisir lorsqu'il sortira en Blu-Ray.

[The Reg]

On entend parler énormément parler de ce film en ce moment, merci pour ta critique. Je n'ai jamais été tant client de Tarantino, ça ne m'a jamais énormément tenté, mais c'est un autre problème. En gros si je comprends bien c'est en fait, un "western spaghetti" ?

Ce que tu dis sur Jamie Foxx m'étonne, si je suis bien ce que tu dis c'est plus le scenar qui le nivelle, mais il reste que je le vois comme un immense acteur, et très sous-estimé justement. C'est vrai aussi que, quand on voit le reste du casting...

Avec lui, on peut rire de tout. La meilleure scène du film, culte en devenir, est celle de la réunion du KKK et les problèmes des sacs sur la tête. Je n'ai jamais autant ri sur un sujet aussi délicat.

Même dans South Park ? 

[H_2_B]

On entend parler énormément parler de ce film en ce moment, merci pour ta critique. Je n'ai jamais été tant client de Tarantino, ça ne m'a jamais énormément tenté, mais c'est un autre problème. En gros si je comprends bien c'est en fait, un "western spaghetti" ?

C'est en effet une sorte de western spaghetti mais avec un style très moderne. C'est comme Inglourious basterds qui est un film de guerre sans vraiment en être un. C'est un hommage à ce genre du cinéma mais à la sauce Tarantino. C'est difficile à expliquer mais si tu as vu Inglourious basterds, tu devrais comprendre ce que je veux dire.

Ce que tu dis sur Jamie Foxx m'étonne, si je suis bien ce que tu dis c'est plus le scenar qui le nivelle, mais il reste que je le vois comme un immense acteur, et très sous-estimé justement. C'est vrai aussi que, quand on voit le reste du casting...

C'est exactement ça. Jamie Foxx est très bon mais comme ces séries où les personnages secondaires ont plus de succès que les principaux, Jamie Foxx s'efface un peu face aux interprétations de ses camarades et est avant tout là pour remettre de l'ordre dans l'histoire pour partir d'un point A à un point B. Django est impeccable mais quand on le compare à Schultz ou Candie, la folie de ces deux là m'a plus marqué l'esprit.

Avec lui, on peut rire de tout. La meilleure scène du film, culte en devenir, est celle de la réunion du KKK et les problèmes des sacs sur la tête. Je n'ai jamais autant ri sur un sujet aussi délicat.

Même dans South Park ? 

Bonne remarque Disons que j'avais plus en tête rire par rapport à un film avec des acteurs. Mais le style irrévérencieux est en effet très proche de South Park et des réunions du KKK dans Chef pète les plombs.

[Statham17]

12,5/20

[The Reg]

Pitié sc17, arrête de faire des critiques explicatives aussi longues, ça me prend des heures à lire ! 

[Statham17]

Pitié sc17, arrête de faire des critiques explicatives aussi longues, ça me prend des heures à lire ! 

C'est parce que j'ai la flemme ^^

Alors j'ai mis a Super 8 12,5/20 car je m'attendais à mieux .

- Je croyais que ce serait un film d'action quand j'ai vu la bande annonce .
- La scène du train est génial .
- Mais après je trouve qu'on s'ennuie à certains moments .
- Les enfants sont bon acteurs .
- Le monstre est moche c'est dommage.
- L'histoire est bien trouvé .

Après je m'attendais à mieux .

[homer vs new york]

Trés belle critique que voilà H_2_B ! Je suis d'accord avec toi sur tout le long, à part peut être que je n'ai jamais trouvé de temps mort dans ce film, même au niveau du dernier tiers.

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Mon père par contre n'a pas apprécié, il s'attendait à voir un Sergio Leone, et de retrouver tous les codes du western spaghetti, énorme erreur ! Ce film n'a pas de genre précis, ce n'est ni un western, ni un film de gangsters... En fait il appartient à un seul et unique genre : Le Tarantino

[Statham17]

Je n'aime pas Drive mais j'adore la musique

[Jσнη Đoгıαπ]

J'aime bien Drive, et j'aime bien la musique.

[H_2_B]

Mon père par contre n'a pas apprécié, il s'attendait à voir un Sergio Leone, et de retrouver tous les codes du western spaghetti, énorme erreur ! Ce film n'a pas de genre précis, ce n'est ni un western, ni un film de gangsters... En fait il appartient à un seul et unique genre : Le Tarantino

Je crois que c'est le meilleur résumé qu'on puisse faire pour ce film. Regis me demandait s'il s'agissait d'un western spaghetti et pour moi, la réponse n'est pas si évidente que ça. Comme tu le dis, la seule chose de vraiment certaine, c'est que c'est du Tarantino.

[Jσнη Đoгıαπ]

En ce moment, je compte me faire une lignée des films de David Fincher.

J'ai vu Millénium (version suédoise qui est passé sur M6 cette semaine et celle précédente) mais également celle du grand Fincher.
Difficile de comparer, très difficile, je pensais que, comme c'est Américain tous va être clean... Mais pas tant que ça ! Il y a vraiment, beaucoup de Pour et de Contre.
Des "minis" histoires inventées dans celui USA alors que celle Suédoise est plus centré sur le roman. Une lumière sombre et glauque USA, plus claire et lumineuse dans la version Suédoise. Dans les deux cas, d'excellant acteurs et réalisateurs, rien à reprocher là-dessus. Pour finir, les durées sont à peu prês les mêmes mais à s'avoir que celle Suédoise parait plus longue que celle Américaine, où tous se passe très vite, on commence à comprendre à peine quelque chose dans l'enquête qu'on enchaîne sur autre chose.
Donc très difficile de comparer ces deux films c'est 50/50. Je dirais que je préfère la version Américaine à 0.000003 % de plus que celle Suédoise.

J'ai aussi revu "The Social Network", vous l'aurez pas du tout remarqué avec mon avatar...
J'avais vu un documentaire sur Zuckerberg comme quoi, il niait tous ce qui est dit dans le film. Chose évidemment très douteuse car le film traite à plusieurs reprise de ses relations, amoureuse ou non, rien qu'à en voir les 5 premières minutes du film où sa petite amie le traite de sale con. Pour en revenir au film, les lumières sont comme dans Millénium, jaunâtre, comme d'habitude une très belle réalisation, un thème plutôt intéressant (fallait le trouve, un film sur Facebook !). Une bonne BO qui débute sur un morceau des White Stripes et qui se fini avec les Beatles. Un film à voir, unique en son genre !

Je compte voir tout de même Fight Club, Se7en.

[The Reg]

Il y a 30 ans aujourd'hui disparaissait Louis de Funès (né le 31 juillet 1914). On a tous vu au moins un de ses films, c'était un génie comique. Pas besoin d'être grand, beau, musclé, ni jouer des rôles dramatiques et glorieux pour être populaire. Il jouait très bien le salaud, odieux avec les petits, lèche-botte des puissants, énervé, sec, plein de mimiques... et pourtant c'était tout l'inverse dans la vie, gentil, humble, simple, calme...

Il a joué dans une trentaine de films ayant attiré plusieurs millions de spectateurs dont une douzaine ayant eu plus de 5 millions d'entrées. Il a joué aussi dans le film français ayant à l'époque rameuté le plus de français dans les salles (plus de 17 millions dans les salles), record qui a duré 40 ans. Sans parler d'un grand succès au théâtre et une foule de petits rôles. La qualité est très inégale (je veux dire, j'ai du voir pas loin de 30 films avec lui, même sans avoir vu ses films plus confidentiels, y'en a certains, surtout dans sa 2e carrière, post 1975 donc, qui sont vraiment... hum...)

Et il a partagé l'affiche avec rien moins que : Coluche, Jean Gabin, Bourvil, Yves Montand, Jean Marais, Jacqueline Maillan, Bernard Blier, Annie Girardot, Jean Carmet, Jacques Villeret, Pierre Tornade, Michel Galabru, Jean Lefevre... Et, loin d'être le plus connu, mais aussi avec un certain... Michel Modo.

Parmi ses plus gros succès :

La traversée de Paris (1956)
Pouic-Pouic (1963)
Faites sauter la banque (1964)
Les 3 films de Fantomas (1964 à 1967)
Les 6 films de Gendarmes de St-Tropez (1964 à 1983)
Le Corniaud (1965)
Le Grand Restaurant (1966)
La Grande Vadrouille (1967)
Les grandes vacances (1967)
Oscar (1967)
Le Petit Baigneur (1968)
Le Tatoué (1968)
Hibernatus (1969)
Jo de Jean Girault (1971)
La Folie des grandeurs (1971)
Les Aventures de Rabbi Jacob (1973)
L'Aile ou la Cuisse (1976)
La Zizanie (1978)
La Soupe aux choux (1981)
(...)

La très bonne émission "un jour un destin" sur lui :
http://www.youtube.com/watch?v=p0c6avs7UoU

Le journal télé de l'époque annonçant sa mort :
http://www.ina.fr/communaute/journal/mode/video/date/1983-01-28

[Tetouchaud]

J'ai regardé la vidéo ina, et une grosse pensée aussi pour Coluche, en cette semaine d'enfoirés à Bercy !