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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Lenny Bar

Citation de: bartaba le 14 Déc 2013, 18:48
Si j'ai bien compris soit la chose tue une personne afin de pouvoir l'imiter par après sans pouvoir imiter les matières inorganiques (plombage, boucle d'oreille etc), soit elle infecte la personne si celle ci entre en contact avec elle ( le docteur par exemple).
Il est possible que plusieurs choses existent en même temps si plusieurs personnes ont été imité ou que la chose s'est elle même divisé. Néanmoins elle choisit de rester dissimulé en attendant le bon moment afin de pas se faire griller tout de suite

Les scientifiques ont été infecté parce que le chien venant du camp novégien était en réalité la chose et elle a ainsi pu s'introduire dans le camp américain. Il a du choper un des scientifique et ça s'est propagé.
Je te conseille de voir le préquel bien qu'il soit moins bien que l'original, il fournit néanmoins l'explication de ce qui s'est passé sur le camp norvégien. Donc il y a plein de norvégiens barbus et bien caricaturaux !  :D


Il faudra que je vois ce prequel !... J'adore les Norvégiens barbus !  :-*

Citation de: Sam Szyslack Before Christmas le 16 Déc 2013, 06:05
Samedi j'ai vu No Country For Old Men, et bon Dieu qu'il est génial !! Pas déçu du tout.

Je suis bien d'accord, excellent film !  8)

Cinema Paradiso (1988)

Un film italien assez sympathique avec une ambiance assez légère au début. J'ai d'ailleurs largement préféré le début avec l'enfance de Toto que sa période adolescente ou la période adulte.

Il y a quand même à mon sens un peu trop d'extraits de films, même si ça rend un bel hommage au cinéma, je trouve que ce n'était pas nécessaire d'en mettre autant.

Par contre, je ne le savais pas, mais la scène des baisers de cinéma dans Baiser volé - s21 est une parodie d'une scène du film... On entend la même musique plusieurs fois avant ce passage. Je me disais bien que je l'avais déjà entendu cette quelque part  ;D



Et pour finir, je ne sais pas si Philippe Noiret a joué dans beaucoup de films italiens, mais j'ai été surpris de le voir là.

Sam Szyslack



Le nouveau Nolan !


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

Charles Montgomery Burns

Vu y'a une heure aussi, putain ça va être barjo. Si y'a un film que j'attends pour 2014, c'est celui-là.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Springfield83

Cette bande annonce m'intrigue et j'adore tout ce qui se rapporte à l'espace.
Ce film m'intéresse.

Sam Szyslack

Citation de: Charles Montgomery Burns le 17 Déc 2013, 17:53
Vu y'a une heure aussi, putain ça va être barjo. Si y'a un film que j'attends pour 2014, c'est celui-là.

Entièrrement d'accord (même si j'attends un peu plus le final de The Hobbit et Noah). J'espère que le film sera génial


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

The Reg

Allez je finis les Astérix :

Astérix et les indiens (1994)

Ah, voyons ce que les Gaulois vont faire d'Astérix maintenant que la Gaumont n'est plus sur le coup. Donc on commence avec... pardon ? Ce film est Germano-Espagnol ? Oui bien sûr, c'est logique. Enfin, allez savoir : Prenez les adaptations d'Astérix en jeu vidéo, ce sont les Japonais qui ont rendu la meilleure copie. Ce film est donc tiré de l'album « La grande traversée ». Alors qu'il débute, on sent que le numérique a fait une entrée fracassante quand on voit la terre telle qu'ils se la représentaient à l'époque, toute plate. Esthétiquement dans l'ensemble du film, il n'y aura pas grand-chose à redire, sauf peut-être une fois ou deux. Pierre Tchernia est toujours le narrateur, et les principaux personnages de l'univers d'Astérix ont toujours les mêmes voix.

Les Romains, une fois n'est pas coutume, n'en peuvent plus des Gaulois, du coup, ils décident de... accrochez-vous, va falloir vous préparer à être stupéfaits : Capturer le druide. Ouais, c'est beau l'inédit ! Comme ils croient la terre plate, ils veulent le pousser au-delà des mers, pour qu'il tombe dans le vide. Panoramix, seulement accompagné de Idéfix (les leçons du passé n'ont pas été tirées) est parti en forêt pour cueillir les ingrédients nécessaires à sa potion et il se fait capturer cette fois.

Seulement, les Romains au lieu d'être discrets ont la bonne idée de l'attacher tout en haut du mat de leur bateau et bien sûr sans bâillon sur la figure pour qu'il puisse appeler à l'aide ! Astérix et Obélix partis pécher dans une petite embarcation prennent la galère en chasse. De haut, les deux embarcations en CGI ne sont pas forcément magnifiques. La tempête qui suit par contre est plus réussie d'un point de vue graphique, c'est un moment assez trépident, les effets de lumière sont pas mal et la musique aide bien. Ainsi, Astérix et Obélix perdent de vue la galère.

Au village, on se sent mal barré sans Panoramix, ils n'ont qu'une faible réserve de potion et Obélix n'est pas là. Il y a plus de gravité que d'habitude dans leur situation. Pendant ce temps, les Romains testent une nouvelle arme : La catapulte à lion. J'aime l'idée, bien que le lion qui se retrouve finalement catapulté dans les bras de César et lui fait un grand sourire gêné, je trouve ça toujours autant hors de propos chez Astérix.

Plus tard dans la galère, l'officier Romain qui a kidnappé le druide et Idéfix jette le clebs aux requins. Mais, cliché cinématographique N°471 : « Dauphinus Ex Machina ! » Oui, dès qu'on a un souci en mer, les dauphins sont là pour aider c'est bien connu. Un dauphin va non seulement protéger Idéfix du requin mais en plus : Quelle coïncidence ! Il retrouve on ne sait comment l'embarcation avec Astérix et Obélix.

Et attention, ces derniers qui avouent n'avoir aucune idée d'où ils sont, retrouvent aussi la galère dans la foulée. Vous savez : L'océan atlantique, cette petite rivière de 106 millions de kilomètres carré. La galère catapulte Panoramix derrière les falaises de ce qu'ils pensent être le bout du monde. Astérix et Obélix vont le secourir et constatent qu'il y a tout un monde derrière, une forêt gigantesque ! Les décors et la musique donnent une impression assez épique, leur émerveillement est parfaitement souligné. Par contre là, dans un rayon de quelques kilomètres alors que la réalisation souligne bien les heures passées, ils ne retrouvent pas Panoramix. Eux ils ne sont bons que lorsque le terrain de recherche est infiniment plus grand.

Au matin, Astérix est attaqué par un indien et fait prisonnier, il est attaché à un poteau de torture dans leur village indien. Plus tard, Obélix qui dormait encore au moment de sa capture part à sa recherche. C'est alors qu'il aperçoit une jeune fille poursuivie par des animaux qu'il ne connait pas, des bisons en l'occurrence. Un énorme troupeau qui charge. Mais cliché cinématographique N°235 : Quand on est poursuivi on va forcément buter sur le seul truc dans le coin susceptible de faire trébucher, un caillou en l'occurrence, et quand ce n'est pas un caillou c'est une racine, une souche ou une connerie du genre.

Et au lieu de se relever, elle reste là regarder les bisons arriver pendant des plombes, alors qu'ils sont encore à 200 mètres. « Au secours, je n'ai que 20 secondes pour me relever, c'est beaucoup trop court ! » Obélix arrête le troupeau et la sauve. Cette jeune femme est un personnage est destiné à avoir une importance relative, fatalement Astérix a toujours été un univers assez masculin alors il faut placer une fille pour plaire aussi aux petites filles.

Sur son poteau, Astérix retrouve Panoramix. Et là : Quelle coïncidence ! A un quart de seconde de prendre une hache dans la tête, Astérix est sauvé par Obélix. Ce dernier règle la situation d'autant plus qu'il a sauvé la fille du chef. Ils sont intronisés dans la tribu, si ce n'est que leur sorcier (bidon) ne voit pas ça d'un bon œil. Le soir, on danse, une fois n'est pas coutume dans les Astérix, on met une chanson inutile pour perdre du temps... bon... ça passe parce qu'elle est assez entrainante et son style à peu près conforme à la situation. Panoramix, lui, prépare de la potion et la démonstration qu'en fait Astérix attire la convoitise du sorcier.

Ce dernier tend un piège aux 3 gaulois en leur faisant fumer un calumet de la paix qui en fait les assomme quelques heures. Et il kidnappe Panoramix, ça fera jamais que la 5e fois en 7 films, la moyenne est toujours inferieure à une fois par un film. Obélix en se réveillant à des hallucinations et met le souk dans le camp en courant n'importe où. Un Ours qui se retrouve sur ses épaules le fait dévier, effrayé à l'idée de le voir piétiner un enfant... quand vous aurez décidé d'enfin arrêter avec vos animaux/humains vous me préviendrez !

Dans une grotte, le sorcier bidon essaie de soutirer la potion magique à Panoramix, qui lui fait un simple bouillon de légumes. Furieux, il s'apprête à la poignarder. Plus d'une minute plus tard, il ne l'a toujours pas fait. C'est genre « Attendez, quand j'ai sorti mon couteau j'étais à vue de nez à plus de 2 mètres 50 du druide, c'est une sacrée distance ! » En tout cas il y est presque mais là : Quelle coïncidence ! Astérix arrive à temps. Seulement le sorcier a un ours pour le protéger et celui-ci n'a pas l'air d'être du genre à sauver des bambins. Astérix à sa gourde de potion et il décide de... ne pas la boire tout de suite. D'abord il prend le temps de dire :

« Je te réserve une petite surprise, tu vas regretter de ne pas être un ours en peluche ! » Puis il fait une pause de plusieurs secondes où il le provoque par son attitude corporelle. Panoramix lui dit « Astérix bois avant qu'il ne soit trop tard ! », c'est tout juste si Astérix n'ajoute pas « Non je prends mon temps, que l'ours ait le temps d'apprécier la force de ma réplique... » Bon, comme un abruti sa gourde lui glisse des mains, mais il la rattrape, il cogne l'ours et le sorcier, voilà qui est réglé, il est temps pour nos amis de rentrer.

Ils rentrent au village après une séparation déchirante et une chanson guimauve. Mais le village a été brulé, les Romains les ont eu finalement. Seul Assurancetourix y est encore, attaché et bâillonné. Les autres sont tous prisonniers du camp romain, mais destinés à être mangés par les lions dans l'arène. Et ceux là ils ne leur feront pas de sourire gênés, dirait-on. Astérix et Obélix arrivent avec de la potion et les voilà libérés.

On se finit par un banquet où Obélix raconte leur périple. Pour le coup leur chanson ne parait pas de trop, ils font la fête, soulagés d'être sortis de cette mauvaise passe, on termine dans la bonne humeur. Enfin voilà, c'était Astérix chez les indiens. Au menu, bon casting, belle esthétique, pas trop de longueurs, drôle, plus de gravité dans la situation des gaulois, bande son pas mal... mais bourré de faiblesses scénaristiques, je sais que c'est un dessin animé mais ça n'excuse pas tout. Au final, il y a malgré tout de quoi passer un bon moment, sans aucun doute.

Astérix et les Vikings (2006)

Et voici le dernier en date. L'an prochain, nous aurons « Le domaine des dieux » mais en attendant, penchons-nous sur celui-ci. Bien que produit en France, des Danois ont réalisé le film, tiré de l'album « Astérix et les Normands ». On ouvre avec de belles images, une musique grave, une présentation des Vikings par la voix-off, toujours celle de Pierre Tchernia. Comme dans l'album ces derniers ignorent la peur et ont pris au pied de la lettre l'expression « La peur donne des ailes » ils pensent pouvoir voler s'ils apprennent la peur.

Au casting, Roger Carel fait toujours Astérix mais Pierre Tornade a rendu Obélix à Jacques Frantz, très bon acteur mais moins adapté pour ce personnage à mon humble avis. Le neveu d'Abraracourcix, Goudurix, est envoyé au village par son père pour qu'ils en fassent un homme. Astérix et Obélix sont naturellement chargés de cette mission. Ce dernier, un gamin de la ville blasé  et hautain arrive. Il y a un pigeon qu'il utilise plus ou moins comme un portable, et qui s'appelle SMS. Ah, quel gag vont-ils trouver pour justifier ce nom qui parait trop moderne ?

SMS signifie... « Short message service... » Attention, paresse scénaristique détectée ! Outre l'utilisation de l'anglais qui parait très douteuse, ils n'ont même pas fait l'effort d'essayer de trouver un nom qui fasse plus ancien ! Pire, lors du banquet du soir, Assurancetourix assure la musique. On commence par ce qui aurait pu être un gag qui soulignerait combien il joue mal mais non : Il a une harpe et produit un son de cornemuse, c'est tout à fait sérieux. Goudurix veut moderniser tout ça, résultat, on a le droit à une chanson de... rap... sorti quelques mois après le calamiteux album « Le ciel lui tombe sur la tête », ce film qui n'en est pas à sa dixième minute entreprend de ruiner un peu plus Astérix.

Ah oui, et ils essaient toujours de féminiser l'univers d'Astérix pour rameuter un large public, ce qui peut se comprendre. Mais dans la mesure où on découvre le personnage de l'adolescente fille du chef des Vikings, ça se voit dès le départ qu'ils vont finir par flirter voire plus. Mais une énième fois il faut aussi penser à la durée : Sans le générique, le film dure 1h07 malgré tout les artifices pour la gonfler... Quoi qu'il en soit, son père refuse qu'elle l'accompagne à son prochain voyage avec ses hommes, alors elle se déguise. Enfin déguise... là encore les scénaristes ne se sont pas foulés : « Elle se fout deux plumes d'oreiller sur le visage pour faire une moustache en loose et ça ira. Bon alors ensuite... »

Le lendemain matin, Obélix est contraint de sortir Goudurix du lit en le jetant par la fenêtre. C'est le début de son entrainement. Sous une musique très Astérix, jugez plutôt : Un remix d'Eye of the tiger vomi par je ne sais quelle chanteuse. Tout à fait opportun. Un montage donc : Goudurix n'arrive pas à soulever un menhir, ok. Obélix et Astérix ont capturé chacun 3 sangliers, ils arrivent vers Goudurix voir ce qu'il a. On s'attend à un gag. Mais non, il se gratte le bras, il a rien fichu, on passe à la suite. Hilarant. Ils attaquent les pirates... Obélix casse le bateau avec un petit coup... ok, pas spécialement drôle non plus. Puis, le reste du montage c'est les 3 mêmes « gags » resservis, avec tout juste des petites variantes.

On revient avec les vikings et, oh non mon dieu ! Les deux petites plumes de la fille du chef tombent, ce déguisement prodigieux est foutu ! Elle se fait prendre ! Son père l'accepte bon gré mal gré. Les Vikings arrivent donc en Gaule, on peut avoir l'espoir que la rencontre Vikings/Gaulois rehausse le tout. Le bras droit du chef très benêt est vaguement drôle et quand Astérix et Obélix partent à la recherche de Goudurix, enlevé par les vikings, ça l'est également.

Entrevoir un espoir rend la chute plus dure : Commence une nouvelle chanson qui détonne vraiment par rapport à l'univers d'Asterix, le meilleur moyen pour sortir à nouveau du film. Et alors que nos deux amis retrouvent Goudurix qui mourrait de peur à l'idée d'être tué car il sait qu'il ne pourra pas apprendre aux Vikings à voler, v'là t'y pas... qu'il ne veut plus rentrer ! Et non, après 20 minutes de bon accueil lors de leur banquet, tout d'un coup il les trouve sympa, oubliant qu'il est promis à une mort certaine dès le lendemain, c'est ce qui s'appelle de la constance dans le scenar.

Le lendemain en effet, les vikings lui demandent de leur faire peur et veulent qu'il leur fasse une démonstration de vol. Et là : Quelle coïncidence ! A la toute dernière seconde avant qu'il ne chute de la falaise, Astérix et Obélix le sauvent. C'était tellement imprévisible. Donc commence une séance de baffes. Pour être juste, quand le viking benêt devient un tueur sanguinaire, la scène d'action n'est pas si mal. Comme dans l'album, c'est la voix d'Assurancetourix qui fait finalement peur aux Vikings qui règle la situation.

A vouloir trop moderniser Astérix on tombe dans l'excès et c'est franchement déplaisant. C'est bien moins drôle qu'avant, la musique est mauvaise, l'histoire est très décousue et ça sent régulièrement la fainéantise. Dans tout ça, pas de mystère, les disputes entre Astérix et Obélix sont encore les meilleurs moments. Une belle déception. M6 reprendra leur inévitable diffusion annuelle dès le dimanche 22, plus que quelques jours. ;D

Oh et je vous laisse avec cette image furtive (mais vraie, c'est pas un fake !) d'Astérix chez les Indiens, qui commence à être célèbre sur le net... :lol: Qu'est-ce qui est passé par la tête du staff allemand...

beniboy97

Citation de: Sam Szyslack Before Christmas le 17 Déc 2013, 18:26
Citation de: Charles Montgomery Burns le 17 Déc 2013, 17:53
Vu y'a une heure aussi, putain ça va être barjo. Si y'a un film que j'attends pour 2014, c'est celui-là.

Entièrrement d'accord (même si j'attends un peu plus le final de The Hobbit et Noah). J'espère que le film sera génial

Je croyais qu'il y aurait aussi Guardians of the Galaxy et Dawn of the Planet of the Apes dans ta liste  ;) . 2014 devrait être une bonne année pour les blockbusters (avant 2015  :o), surtout avec 4 films de comics. Mais je suis également très excité pour le nouuveau Nolan, surtout avec le talentueux MaucConaughey.

EDIT: Paul Rudd va jouer Ant-Man.

AlexandreLeblanc

J'ai cependant des solutions pour les #4  et #5


Windayme

Dommage que je n'ai compris que la moitié de la video !!

Tout film qui s'essai aux voyages dans le temps (Terminator, Retour vers le futur...) doit faire face à des incohérences !!

Et pourtant, quand on regarde Retour vers le futur, elles ne sautent pas toujours aux yeux, c'est surement ce qui rend ces films si géniaux :)

Si quelqu'un parlant anglais pouvais lister brièvement les 10 "mistakes", je lui serrait reconnaissant !!

Sam Szyslack

Citation de: beniboy97 le 19 Déc 2013, 01:12
Citation de: Sam Szyslack Before Christmas le 17 Déc 2013, 18:26
Citation de: Charles Montgomery Burns le 17 Déc 2013, 17:53
Vu y'a une heure aussi, putain ça va être barjo. Si y'a un film que j'attends pour 2014, c'est celui-là.

Entièrrement d'accord (même si j'attends un peu plus le final de The Hobbit et Noah). J'espère que le film sera génial

Je croyais qu'il y aurait aussi Guardians of the Galaxy et Dawn of the Planet of the Apes dans ta liste  ;) . 2014 devrait être une bonne année pour les blockbusters (avant 2015  :o), surtout avec 4 films de comics. Mais je suis également très excité pour le nouuveau Nolan, surtout avec le talentueux MaucConaughey.

EDIT: Paul Rudd va jouer Ant-Man.

Il y a beaucoup de films que j'attends pour  l'année 2014, je ferais une liste pour mon avis sur cette année côté cinéma. ;)

Pour Paul Rudd, ça ne me dérange pas, j'espère juste qu'ils prendront Henry Pym et pas Scott Lang.


Dernièrement j'ai vu Double Zéro et Kick Ass 2. Pour Kick Ass, j'ai beaucoup aimé même si je préfére le 1er, et Double Zéro, nul, tout simplement, il ne mérite même pas qu'on s'acharne dessus. Je ferais quand même une petite critique pour chacun un autre jour.


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

Lenny Bar

#6265
Les films que j'ai vu cette semaine :

Star Trek (2009)

Autant le dire tout de suite, je ne connais absolument rien à l'univers de Star Trek à part les noms des personnages importants et la parodie faite par les inconnus.
J'avais un peu peur de ne rien comprendre à l'histoire, qu'il fallait en connaître un minimum sur la série pour tout saisir, mais ce n'étais pas le cas.

Le style du film me fait un peu penser à Prométhéus... mais en mieux Régis, n'ai pas peur. En tout cas là on ne se perd pas dans 5 histoires parallèles qui ne mènent nulle part... Cependant, je n'ai pas adoré non plus. J'ai trouvé l'ensemble du film un peu fade malgré quelques scènes d'action bien rythmées.

Graphiquement c'est un peu spécial. Parfois c'est beaucoup trop sombre, et parfois beaucoup trop lumineux, avec quelque fois des reflets de lumières qui viennent gacher les scènes, en particulier les passages dans l'Enterprise.

Les acteurs m'ont paru vraiment très très jeunes. Je pensais que la plupart d'entre eux avaient 20 ans maximum (mais Wikipedia me dit le contraire... Bah... c'est moi qui dois être trop vieux)

A la fin du film je me suis dit « mouis, c'est pas mal »... Un bon film de science fiction récent, mais je ne trouve pas qu'il a sa place dans ce top 250.

The artist (2011)

Je...Heu... Décidément les films muets ne me conviennent pas. Je me suis dit que comme celui-ci est récent il me plaira plus que ceux de Chaplin, mais non.
Je me suis vraiment ennuyé. Les films de Chaplin avaient l'avantage d'être « drôle », celui-ci est simplement ennuyeux.

Je m'attendais quand même à quelques passages parlant vu que c'est le thème du film. [spoiler]Perso, j'aurai préféré que les paroles viennent petit à petit plutôt qu'à la fin du film. Je trouve que ça casse tout.[/spoiler]

Voilà, je ne trouve rien d'autre à dire, à part que je salue l'audace d'avoir fait un film comme celui-ci à notre époque... SALUT !

Arnaques, crimes et botanique (1998)

Je ne peux m'empêcher de le comparer à Snatch, même s'il est sorti après. Snatch avait une ambiance plus légère que dans ce film. Même si quelques scènes m'ont fait sourire, je ne l'ai pas autant apprécié.

Le film est aussi un peu plus fouillis. Trop de personnages, trop d'histoires parallèles. J'avais un peu de mal à suivre l'intrigue.

Malgré ces pitits points négatifs je bien aimé, en particulier grâce à certains personnages comme les 2 abrutis voleurs de fusils, Nick le Grec, le casseur... et les dernières scènes qui sont assez paplpitantes :D

Le trésor de la Sierra Madré (1948)

Je pensais qu'il s'agissait d'un Western... Bon ok, le film a le style d'un Western mais il se déroule en 1920 au Mexique.

Le film est agréable à regarder. On suit avec intérêt l'aventure de ces 3 hommes à la recherche d'or... d'ailleurs ils trouvent assez rapidement cet or, moi qui m'attendais à un trésor avec un tas d'espèces sonnantes et trébuchantes, il n'en est rien.  

Ce qui est intéressant dans ce film c'est de voir Dobbs perdre la tête petit à petit à cause de cet or et devenir en quelque sorte le méchant de l'histoire alors qu'au début c'était le héros.

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Je sors un peu de ma fameuse liste. J'ai également vu un film belge... oui, oui, un film belge :

Dead man talking (2012)

Et comme je me rappelle que H_2_B en a fait une bien belle critique, je vais lui faire honneur en la ressortant aujourd'hui :

Citation de: H_2_B le 26 Oct 2012, 22:38
Aujourd'hui, journée enfin à peut prêt tranquille dans la vie d'un étudiant en communication. Que faire ? Aller au cinoche en attendant le cours de droit des médias, pardi. Mais une fois là-bas, qu'allez voir ? Et là, ça nous revient en voyant une affiche dans le cinéma. Notre cher professeur de radio a réalisé et joué dans un film et comme on aime déjà beaucoup bonhomme qu'on connait fort bien dans l'école (ainsi qu'un autre comédien du film), le choix fût sans appel : on est allé voir Dead Man Talking

S'il fallait bien un truc pour me forcer à aller voir un cinéma d'auteur belge, c'est bien une figure que je connais. J'ai déjà dit que n'importe quel film avec Jim Carrey, j'allais le voir. Ici, c'est en voyant la bouille de Patrick Ridremont qu'on a foncé dans la salle numéro 1. On avait entendu les critiques du film qui avait été plus que dithyrambiques, les prix remportés dans les différentes villes du pays, le bouches-à-oreilles extrêmement positif... J'avoue, j'avais peur d'être déçu. Je ne vais pas faire planer le mystère inutilement, ce film est un pur bijou.

De quoi ça parle ? William Lamers a été condamné pour double homicide volontaire à la peine de mort par injection létale. 20 h 00, soir de son exécution, il lui est accordé le droit de dire quelques mots avant de passer de vie à trépas. Mais une faille dans la loi ne précise pas combien de temps peut parler un condamner avant son exécution. C'est alors que William va parler. Encore et encore, ne pouvant être exécuté tant qu'il n'a pas fini. L'histoire de cet homme qui jour après jour tente de gagner un sursis va intéresser les petites gens mais également un gouverneur qui va se servir de cette "attraction" pour s'attirer les voies de ses électeurs.

Dead man talking est un film très difficile a définir. On parle souvent du surréalisme à la belge, une sorte de melting-pot des genres comme ceux qui ont fait C'est arrivé près de chez vous. Ce mélange de drame et de comédie avec un soin accordé aux personnages et à leurs histoire ordinaires qui deviennent extraordinaires. Voilà comment définir ce film. Un mélange des genres. Le sujet est lourd, la réalisation est appuyé, les couleurs de la prison sont ternes et les personnages malsains. Et pourtant, on se trouve à rire de l'idiotie du gouverneur où tout simplement du ridicule de la situation qu'une simple faille dans un texte de loi produit. La réalisation se vaudra dès lors plus légère, les couleurs plus chatoyantes, les personnages gagneront peu à peu en sympathie jusqu'à ne plus vouloir les quitter.

Dead man talking vous fera passer du rire aux larmes (et je suis très difficilement touché par ce que je vois en général sur le grand écran) avec au final un sentiment de joie. Celui d'avoir assister à un vrai film fait par un passionné qui a fait mijoter cette idée dans sa tête depuis 15 ans et qui ne l'a pas sortie avant d'être sûr que ça allait être parfait. Et tout est parfait. Les thèmes abordés et la manière dont les différents protagonistes vont se remettre en question suite aux quelques moments qu'ils auront passé avec l'homme-mort qui parle. L'humour également qui marche à tous les coups, servant à alléger un film qui aurait pu être étouffant. Ça commence par un meurtre sous la pluie avant d'enchainer avec le soir de l'exécution dans la prison la plus glauque imaginable. S'il n'y a pas un peu d'humour, on se tire une balle avant la fin de la séance. Et c'est la justesse qui fait que cet humour fonctionne si bien. Faire un film sincère ne peut fonctionner que si on s'entoure gens qu'on apprécie énormément.

Et il s'est fait plaisir le Patrick. Tout d'abord, parlons de lui-même. Champion du monde d'improvisation, auteur de capsules humoristiques, voix-off que "tout le monde reconnait mais que personne ne connait" (les belges, tendez l'oreille, une pub sur deux à la radio, c'est lui) et acteur de théâtre. Avec un tel bagage, je n'avais pas peur de savoir s'il allait être ou non dans ce rôle. Ce n'était donc pas une surprise de voir qu'il pouvait jouer aussi bien. Ce qui m'a surpris par contre, c'est d'apprendre qu'il maîtrisait très bien l'art du drame comme de la comédie. C'est lui le fameux Dead man talking, un homme qui maitrise l'art du monologue et de l'émotion.

On enchaîne avec les "potes". Olivier Leborgne, chroniqueur radio, acteur, auteur et également voix-off, c'est le meilleur ami de Patrick Ridremont depuis l'école. Il joue ici un expert en loi, celui qui trouvera la faille a exploité et conseiller du gouverneur. Look ringard et air bougon, le simple fait de le voir fait rire. Ensuite vient Virginie Effira, ex-femme de Patrick. Pas besoin de la présenter aux Français étant donné qu'elle est un peu plus connu, elle incarne ici une femme froide, conseillère en communication du gouverneur. C'est un peu la méchante du film. Elle n'inspire aucune sympathie, elle fait froid dans le dos. Tout du long du film, son air austère et pincé lui confère une aura déplaisante. Et Effira prouve qu'elle peut-être à l'aise dans ce genre de rôle à contre emploie. Ensuite, Jean-Luc Couchard. Comédien belge que nos amis Français ont sans doute déjà aperçu, il est le gouverneur. C'est l'atout comique du film, il représente tout ce qui ne va pas en politique. Il est bête, ne sait pas trop ce qu'il en est de toute l'histoire mais il est manipulé par ses conseillers pour être élu et n'être qu'une victoire en plus à ajouter à leur palmarès. Enfin, Denis MPunga est Julius, le gardien de prison qui s'éprend de sympathie pour William. Homme au cœur tendre, il représente selon moi le spectateur. Celui qui aime Williams et qui ne veut pas le voir mourir, l'impuissant face à une situation bien au-dessus de son rôle de gardien qu'il va devoir s'évertuer à garder et ce, même si c'est difficile pour lui.

Autour de ces belges, voici que s'ajoutent deux idoles de Ridremont qu'il voulait à tout prix faire jouer dans son film. François Berléand, le directeur de la prison. Blasé, rétrogradé pour une raison obscure, il veut juste que son travail soit terminé pour rentrer dans ses pénates. C'est un homme qui a perdu la petite flemme qui faisait qu'il se réveillait tous les matins et qui a u fur et à mesure et à travers l'histoire de William, réapprendra à vivre. Ici, l'interprétation de Berléand est excellente (mais tous les comédiens du film le sont de toute façon). Malgré la gravitude du personnages, ses interactions avec les autres font rire de même que ses manières je m'en foutistes. Un personnage qu'on aurait aimé détester mais ce n'est jamais vraiment le cas.

Et enfin, dans le rôle de l'aumônier, pour ce qui restera son dernier rôle, Christian Marin. Venu procurer les derniers sacrement à William, on voit un prêtre un peu tête en l'air, très attachant de par son côté taquin et toujours animé par cette petite lueur dans l'œil de Marin qui montre à quel point il s'amuse dans ce film. L'aumônier est drôle parce que Marin y est juste. Et la boucle est bouclée avec cette justesse dont je vous parlais.

J'aimerais vous parler du film plus en détails comme je l'ai fait pour d'autres. Vraiment j'aimerais. Mais ce serait vous gâcher ce spectacle splendide, cette fable d'un homme qui n'était que du vide et qui a eu la chance, l'espace de quelques instants volés, de devenir quelqu'un. Un homme qui n'aurait jamais pu croire que sa vie qui semblait normale pour lui allait toucher un pays entier. Un homme qui rêve juste d'une liberté et qui raconte pourquoi ça n'a jamais pu se faire. Et une fois le film fini, avec le monologue final de William bouleversant de beauté, vous ressortirez malgré tout de ce spectacle qui semblait ai début triste avec un sourire aux lèvres. Content d'avoir pu vivre aux côté de William une partie de son existence et d'avoir été les témoins d'une véritable leçon de vie menée d'une main de maître.

Un grand grand bravo à Patrick Ridremont pour son rêve devenu réalité et pour le succès plus que mérité de son film. Et je finirais en disant : Vivement le DVD !  

Tout est dit. Je n'encenserai pit-être pas le film à ce point mais je l'ai néanmoins trouvé excellent... Je ne sais pas par contre si les français aimeront cet univers. Comme l'a dit H_2_B, on bascule vraiment entre l'humour crétin (le gardien qui compte jusqu'à 10 très lentement par exemple) et des scènes beaucoup plus dramatiques.

En tout cas je ne peux que vous le recommander.

Statham17

Kick Ass 2 = 20/20 :)

Sam Szyslack

Jolies critiques Lenny, j'aimerais vraiment voir le Star Trek de J. J. Abrams. Pour les reflets lumineux, c'est un truc que Abrams utilise beaucoup. Moi j'aime bien, ça ne me dérange pas (je trouve que cela confére un aspect rêveur, étrange, surtout dans Super 8).

Concernant Dead Man Talking, je ne n'avais pas lu la critique de H2B au moment de son poste, et vous m'avez donné envie de le voir. :)
H2B à cité "C'est arrivé près de chez vous", donc je suis déjà intrigué... ;D


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

AlexandreLeblanc


Homefront (2013)

Plus ça va, moins les films d'actions c'est mon truc, mais celui-là je l'ai vraiment bien aimé après une grosse déception par escape plan...  J'ai adoré l'ambiance dans ce film et il est vraiment pas très long donc on a pas le temps de s'ennuyer. 15/20

beniboy97

The Book Thief est un bon film assez touchant avec d'excellents acteurs. C'est sûr que le Nazi background est un peu du déjà-vu, mais le long-métrage en général est une bouffée d'air frais. Bravo à la québécoise Sophie Nélisse pour son premier rôle majeur  ;) .