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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Statham17

Effectivement Chappie m intrigue aussi il a l aura beau

Maurry Christmas!


Dr. Nick

Je dois avouer que, à l'instar de Shaun of the Dead, Zombieland est un de ces rares films d'horreur qui me tentent vu qu'il doit être plus tourné vers la comédie.
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

H_2_B

Toy Story 4 a également été confirmé avec une date de sortie : le 16 juin 2017. Aucune info si ce n'est que John Lasseter reprendra son rôle de réalisateur qu'il a laissé vacant pour le troisième film.

Sam Szyslack

Citation de: H_2_B le  7 Nov 2014, 05:51
Toy Story 4 a également été confirmé avec une date de sortie : le 16 juin 2017. Aucune info si ce n'est que John Lasseter reprendra son rôle de réalisateur qu'il a laissé vacant pour le troisième film.
Ça, ça fait plaisir, surtout après le 3e qui est pour moi le meilleur de la trilogie.
Citation de: Dr. Nick le  7 Nov 2014, 00:27
Je dois avouer que, à l'instar de Shaun of the Dead, Zombieland est un de ces rares films d'horreur qui me tentent vu qu'il doit être plus tourné vers la comédie.
Zombieland est purement comique. C'est un de mes films préferés rt je me marre à chaques visionnages. Si tu le regardes j'espère que tu aimeras.

Merci pour le lien Maurice. En tout cas on a une pluie de suites qui s'annoncent, que ce soit 2015 ou plus, avec Ted 2, Bad Santa 2, Clerks III, Conjuring 2, Star Wars VII, Insidious 3... etc.


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

Dr. Nick

J'ai pas vu le 1 depuis longtemps mais j'aime beaucoup la saga Toy Story (surtout le 3). Content pour l'annonce du 4. :)
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

The Reg

#7716
Et voilà Rocky III (1982, Sylvester Stallone). Ce qui signifie que même après cette review, j'aurais encore 3 films à faire, vous n'êtes pas débarrassé. Mais c'est pour faire plaisir à Lenny, je ferais tout pour lui. :) Sauf le sexe. :(

Au début des années 80, Stallone peine à trouver le succès en dehors de Rocky. Rambo ne sortira qu'après le volet dont je vais parler aujourd'hui. Il doit donc remettre la franchise en route. Et voilà le tournant de la saga, l'épisode qui va la faire basculer dans le kitch et l'outrancier. Donc le film ouvre avec un montage. Oui, on en avait déjà dans les films précédents mais à partir de celui-ci, le compteur de montages va exploser. Il y a plus de montages dans Rocky III à V que de personnages nommés Edward dans les films de Tim Burton.

Premier point positif de ce passage : La chanson Eye of the tiger. Yeah ! 3 ans sont résumés : Tout d'abord on voit Rocky défendre son titre à plusieurs reprises, il devient une immense star, s'embourgeoise, mais un challenger plus dangereux que les autres est entrain de monter : Clubber Lang, joué par un nouveau venu : Mister T. Ce dernier est plus jeune, très énervé et très motivé, quand Rocky commence à se reposer sur ses lauriers. On sent que ça va barder, ça fait déjà envie.

Mais je dois déjà admettre que le début du film a déjà quelques soucis de crédibilité : Avant le premier film, Rocky avait un palmarès très moyen de 44 victoires pour 20 défaites face à des boxeurs médiocres. Il fait le combat de sa vie contre Creed ok, puis... le deuxième combat de sa vie contre Creed ok, puis il défend son titre 10 fois. En gros, après avoir galéré des années contre des faire-valoir, il s'en tire super bien soudain avec 12 championnats du monde consécutifs ! Et autre chose : Sa santé. Dans le second film il a des soucis à l'œil droit avant même la revanche contre Creed, imaginez après. Or là non, il continue sa carrière avec ces soucis à l'œil disparus, censés être justifiés par une très brève réplique de Paulie au début du film comme quoi il est passé sur le billard pour ça. Cet argument pourrait passer sauf que continuer durant 3 ans à se prendre des coups ne doit pas être le meilleur moyen d'achever sa guérison.

Mais j'admets que, sans avoir l'impression de pinailler tant que ça, ces soucis ne me font pas pour autant sortir du film. D'autres en revanche... Tenez : Assez tôt dans le film, Adrian et Rocky ont une scène intime au lit. Euh, non désolé, pas ce genre là, ils ne font que parler. Et là où ça marchait très bien avant leurs discussions de couple, on est descendu de plusieurs marches ici. Moins touchant, ça fait beaucoup plus forcé « histoire d'avoir une scène de pure tendresse entre eux, en plus on sera débarrassé après 10 minutes de film » et à défaut ça pourrait au moins faire avancer l'histoire, mais non.

Le passage le plus superflu du film sera toutefois le combat de charité entre Rocky et le catcheur, joué par Hulk Hogan, nommé ici Thunderlips. En toute franchise, ce passage m'ennuie franchement. Vraiment stupide tout d'abord, qui ne sort pas du schéma classique « Rocky se fait démolir mais après un déclic, il revient dans le combat, défiant toute logique » ensuite, et enfin : Inutile. Sly gagne 10 minutes de film avec un passage qui pourrait sauter sans que rien ne manque à l'intrigue principale. On sent qu'ils ont mollement tenté de le justifier avec Mickey qui fait un léger malaise précurseur d'un autre plus grave, mais formellement, on peut s'en passer.

Continuons donc. Alors que Philadelphie érige une statue pour Rocky, ce dernier annonce une nouvelle fois sa retraite. Clubber Lang se pointe, le provoque et réclame un combat. C'est la première fois dans le film qu'il parle, et c'est pas beau à entendre. Mais en toute franchise, quand on entend la désastreuse VF, on se dit qu'en fait, Mister T fait un boulot convenable, somme toute. Son personnage en revanche est tellement hargneux qu'il en devient affreusement caricatural. En tout cas à force de provocations, Rocky finit par accepter de lui laisser sa chance.

Mais alors que Mickey refuse, Rocky apprend que ce dernier lui a mis des challengers pas trop dangereux les pattes pour qu'il garde le titre. Et je dois dire que cette scène est sans trop de problèmes une des plus touchantes du film, la relation entre eux a toujours été contrastée, mais derrière ses airs bourrus Mickey aime son poulain. Il accepte de l'entraîner une dernière fois et après, Rocky affirme qu'il prendra sa retraite. Et c'est parti pour un nouveau montage. Mais clairement, Lang s'entraîne bien plus que Rocky. Le grand soir, dans les vestiaires avant le combat, il bouscule Mickey qui cette fois fait un infarctus sérieux.

Rocky monte sur le ring sans son entraîneur et ami à ses côtés. Le combat est bref et brutal, mais assez exaltant. A force de voir ces films, j'ai fini par repérer un truc astucieux qui sera utilisé plusieurs fois dans le III et le IV : Un échange de coup qui est réutilisé deux fois de suite, mais sous un autre angle la fois suivante, pour rallonger un round un peu court. Bref, devant Apollo Creed présent dans la salle, Rocky se fait balayer en deux rounds et perd son titre. Mickey sur son lit de mort, Rocky n'a pas le cœur de lui donner le vrai résultat, le vieux s'en va en pensant qu'ils ont réussi. Bien que le passage soit larmoyant et bien que l'élocution de Rocky déformée par la tristesse soit pire que d'habitude, une fois encore, ça fonctionne.

Rocky traverse désormais une profonde période de doute, retournant dans son vieux quartier, le film renouant pour l'occasion avec l'aspect plus sombre des précédents volets. Comme dans les films précédents, on explore des aspects de la vie d'un champion de boxe, ici, c'est le moment où l'ex-champion tente de reconquérir son titre. Une des audaces du film étant que Creed qui s'emmerde dans sa retraite, décide de l'aider à faire son come-back.  Selon Creed, il a perdu car il n'avait pas « l'œil du tigre ». Oui... peut-être aussi que s'il s'était vraiment entraîné, ça aurait pu marcher.

Justement Apollo veut explorer de nouvelles méthodes d'entraînement pour Rocky. Comme quoi il doit savoir que son argument du regard c'est du bullshit. Ils vont donc s'entraîner à Los Angeles avec Adrian et... Paulie. Quelle idée d'avoir emmené Paulie, il va passer son temps à les faire chier, comme si Rocky avait besoin de ça. Car, démotivé et hanté par la mort de Mickey, il redevient exagérément nul à l'entraînement. Personnellement j'aurais vite retrouvé le sourire devant les tenues ridicules d'Apollo pour la circonstance. Il n'empêche qu'en dehors de ces entraînements, les scènes où il traverse une nouvelle période de doute ne sont vraiment pas si mal, il n'est pas difficile de se sentir investi. Il suffira d'une scène pour qu'Adrian lui remette les idées en place mais le vrai remède c'est, what else : Un training montage !

Rocky change son physique, il maigrit. Il est censé être toujours un poids lourds mais même sans l'œil du tigre, il n'est pas dur de voir que les 191 livres annoncées plus tard dans le film sont bien au-dessus de la réalité. Rocky va adopter une toute nouvelle stratégie. Et on sent bien qu'on est dans un film car en réalité, changer à ce point de style de combat en quelques semaines serait très peu vraisemblable. Passer d'un rouleau compresseur qui avance toujours sans trop chercher à se protéger et boxe au corps à corps avec des coups peu nombreux mais puissants à un styliste qui boxe à distance, esquive et envoie plutôt des combinaisons de coups rapides... non.

En tout cas voici le soir du combat, Rocky l'affirme : Ce sera son dernier, après c'est la retraite. Ben tiens, ça fera guère que la 4e fois. Lang lui va sortir une phrase « I pity the fool » qui deviendra la phrase fétiche de Mister T. aux USA, comme « I'll be back » pour Schwarzenegger. Et le match commence : Contrairement aux 15 rounds des deux premiers Rocky, Sly a décidé de resserrer le combat, il ne durera que quelques reprises. Mais cette fois plus de résumé, elles seront pratiquement en temps réel. Bien que moins crédible d'un point de vue pugilistique, c'est aussi plus intense, ajoutez à ça le nouveau style de Rocky et ce combat tranche agréablement avec les autres de la saga.

On assiste donc à un come-back de folie pour Rocky. Il faut dire que Lang a beau passer son temps à s'entraîner dans le film, il est à bout de souffle en 5 minutes. Pour parler de l'épilogue je passe mon tour car la tenue qu'y portent Rocky et Apollo... euh... joker. Ça a pris un peu plus de temps qu'avec la saga Rambo qui s'y mettra dès son deuxième épisode, mais voilà, ce film a fait entrer la saga dans le domaine où l'action prend le pas sur le scenario. Mais contrairement à Rambo, il reste quelque chose de positif dans tout ça : C'est vraiment divertissant. Et puis, toutes les scènes d'exposition ne sont pas à jeter non plus. Vous avez de quoi passer un bon moment devant. Stallone va relever le défi de faire plus énorme encore pour le prochain volet.

Lenny Bar

Citation de: Regismo le  8 Nov 2014, 14:50
Mais c'est pour faire plaisir à Lenny, je ferais tout pour lui. :)

Aaaah !  :)

Citation de: Regismo le  8 Nov 2014, 14:50
Sauf le sexe. :(

Pfff ! :(


Content de voir qu'on est globalement d'accord. Certaines personnes préfèrent ce 3ème volet, je me demandais donc ce que tu allais en dire.

tu as tout dit, le combat ridicul et innutile contre Hulk Hogan, un Mister T. trop hargneux et caricatural, le problème a l'oeil qui ne pose plus trop de problèmes, etc.

Je n'ai rien à ajouté votre horreur. Très bonne analyse  8)


The Reg

Et voici Rocky IV (1985, Sylvester Stallone), qu'on pourrait renommer Tintin Rocky au pays des soviets. Faire des suites de ses films commence à être une marotte pour Stallone, en 1985 il prépare non seulement son 4e Rocky mais aussi son 2e Rambo. Mais à l'époque il a une autre passion : Les Russes. En pleine apogée de la guerre froide, aux USA, c'est synonyme de beaux billets de banque dans le tiroir caisse. Pas besoin de faire dans la subtilité. La preuve, Sly aime aussi faire exploser des trucs et on ouverture on a un gant américain et un soviétique qui se cognent, et ils explosent. Ça promet.

Donc on ouvre avec la fin du précédent épisode et ça commence à faire excuse pour rallonger un film qui s'avère plutôt court, contrairement aux précédents. La suite va le confirmer mais n'anticipons pas. Donc on est peu de temps après la fin du III, un peu plus de 3 ans après que Rocky soit devenu champion et devenu papa. C'est bon à savoir, sachant que déjà son gamin avait l'air d'avoir 5 ans dans le précédent volet, ici, l'autre acteur qu'ils ont pris en a bien 8. Étrange, je ne pensais pas être dans le film Jack.

Rocky rentre chez lui après un petit match privé avec Apollo pour le fun. C'est l'anniversaire de Paulie. On lui offre... un énorme robot. Je me souviens quand j'étais gamin je bavais devant les pubs pour les robots jouets qui pouvaient faire n'importe quoi pour les gamins mais là, le robot fait 2 mètres de haut, il y a une musique de science-fiction en fond qui accompagne son entrée et il est capable de raisonner. Ça ne dure pas longtemps d'accord, mais croyez-moi, le sentiment que j'ai ressenti en voyant pour la première fois ce passage est... indescriptible, j'aurais presque cru que m'être trompé film.

Comme il faut au moins une scène de tendresse entre Adrian et Rocky, c'est dans les accords syndicaux, on fait une nouvelle scène où ils discutent au pieu. Rocky parle de leur 9 anniversaire de mariage. Encore une fois, ce n'est pas raccord avec le reste de l'univers, désolé. Il pouvait juste dire que c'était leur anniversaire sans préciser la durée... Bon la scène est assez mignonne mais on fait surtout référence aux deux premiers faute de trouver de nouvelles répliques marquantes.

Arrive alors le méchant du film : Ivan Drago, joué par Dolph Lundgreen. Une montage de muscles. Il débarque aux USA et en voyant une interview de son staff à sa télé, Apollo n'a qu'une envie, se battre contre lui. Ce dernier est champion du monde mais en amateur, et Apollo n'a pas battu depuis... 5 ans selon Adrian. Bon, vous pouvez vous mettre d'accord une fois pour toute s'il vous plaît ? Un peu plus de 3 ans pour Rocky contre Apollo II, 5 ans qu'Apollo ne boxe plus, 9 ans que Rocky et Adrian se sont mariés, alors que Rocky II montre que tout ça s'est passé la même année ?

Bref pour les raisons que j'ai évoqué, leur match ne sera une exhibition. Pourtant Drago est censé être déjà redoutable grâce à sa préparation, avec les toutes dernières technologies d'entraînement, digne des ordinateurs de Rambo 2, c'est vous dire... Mais quand Apollo se pointe chez Rocky pour lui dire qu'il veut se battre contre lui et durant quatre scènes consécutives, il parle plus de « Nous contre eux » les américains contre les soviétiques, que de boxe. Et je passe les petites piques en conférence de presse (avec l'immense drapeau américain en fond et seulement celui-ci) et la photo gribouillée d'Apollo où Drago est un dragon rouge... Et puis Drago est suspecté de se doper. C'est bien connu, les américains n'auraient jamais osé.

Bon je parle de ce qui ne va pas, parlons de ce que j'aime. J'aime bien les compositions électroniques de film. Ce sera le seul film de la saga où Bill Conti n'est pas aux manettes et la BO tranche avec les autres volets, mais c'est réussi tout de même. Au-delà de son côté robotique, Drago est un boxeur qui en jette, et j'aime bien que Rocky ne rentre jamais dans le jeu « A bas les soviétiques ». Ce n'est qu'Apollo dans ce film qui représente vraiment ce côté simpliste qui était une réalité bien trop présente aux USA à l'époque. D'accord, y'en aura un peu de Paulie, mais il compte pas.

Arrive le soir du combat. Devant, le manager et la femme de Drago sont gentils avec tout le monde, mais derrière... Ah oui notons que la femme de Drago est jouée par l'ex-femme de Stallone, Brigitte Nielsen, quand elle n'était pas encore une mutante. En tout cas la soirée est un vrai show, James Brown est là pour chanter « Live in America ». En entier. Nouvelle manière de gagner du temps. Le combat commence alors et les coups d'une puissance folle de Drago démolissent vite fait Apollo. Ce dernier n'arrête pas de refuser d'abandonner, Rocky hésite à jeter l'éponge. Et soudain, Apollo s'écroule, il a un dernier spasme, il meurt sur le ring.

Donc Rocky veut battre Drago pour venger son ami. Il y avait une scène à la fédération qui revenait sur la mort d'Apollo et son désaccord sur ce match, mais elle a été coupée. Ça aurait été logique de la garder et aurait rendu le film un peu plus sérieux, mais non. A la place on a au milieu du film... un clip. Oui. Le groupe Survivor a fait plusieurs chansons pour ce film et on en case une au milieu du film avec des extraits des 3 films précédents. Gagner du temps encore ? Pensez-vous. La chanson No easy way out est certes très sympa, mais tout de même...

Rocky va aller disputer le match en Russie, et s'y s'entraîner. Pays qui manifestement, ne vit pas en 1985 mais en 1885. Adrian ne l'accompagne pas au départ, elle désapprouve ce choix. Pour une fois Rocky ne devient pas nullissime à l'entraînement mais soudain quelques jours après son débarquement, cette dernière revient lui déclarer son soutien. Notons qu'ils ont encore emmené Paulie qui ne sert encore à rien. Rocky n'avait besoin que de Duke, l'entraîneur d'Apollo qui l'a aidé dans le précédent épisode. On voit l'entraînement des deux boxeurs dans le 2e training montage (oui y'en a deux, évidemment, on a des minutes à gagner). Drago s'entraîne pour un match de boxe, avec des appareils de muscu, sur le ring avec des sparrings, des stéroïdes... quand Rocky s'entraîne à devenir le meilleur bûcheron du coin, à l'ancienne.

Après une heure de film et tous les trucs possibles et imaginables utilisés pour gagner du temps, arrive alors le combat final qui ne compte pas pour le titre, la fédération n'a pas reconnu sa validité. Oh, pourquoi ? Parce que, tout vainqueur du vieux Apollo soit-il, c'est le deuxième match professionnel de Drago et il en est déjà à disputer un 15 rounds ? Rocky est donné perdant par tout le monde même dans son pays, encore une fois, même si l'autre n'a disputé en tout et pour tout qu'un match professionnel. Remarque, le début du combat leur donne raison, Drago est un superman, Rocky se fait démonter.

Mais comme prévu Rocky revient. Dans les films précédents il y avait une raison. Apollo était peu entraîné dans le premier et de toute manière plus vieux que lui, Lang était plus jeune et fort mais manquait d'endurance. Ici, Drago a tous les atouts à part une inexpérience vite oubliée par le film. Rocky doit gagner parce que c'est le héros, mais défie toute logique. Stallone a même oublié certains fondamentaux : Le deuxième knock down de Rocky n'est pas compté par l'arbitre bizarrement, le bruit des coups devient vraiment n'importe quoi parfois... le combat de toute façon est tellement énorme qu'il convient de prendre du recul et juste d'apprécier le show. C'est le plus dingue et le plus électrisant de la saga, je mentirais si je disais que je ne l'adorais pas malgré ses incohérences.

Donc bien sûr Rocky gagne. Ça c'est la faute au communisme, on savait tous que cette couillonnade allait foirer, Gorbatchev appelle Washington pour leur dire qu'ils ont gagné. Rocky fait un beau discours sur la paix à toute la salle, Gorbatchev l'applaudit (l'acteur choisi est ressemblant au fait), on en vient même à se demander pourquoi les chefs d'états règleraient la question de la guerre froide, Rocky est là. Ce 4e volet sera le plus rentable de la saga, mais c'est aussi le plus improbable. Il est bien ancré dans son époque, les dialogues sont moins inspirés et les clichés ne manquent pas. Me concernant, c'est un plaisir coupable, vous avez de quoi vous amuser en le voyant, car à l'instar du III, il reste très divertissant.

Statham17

Aujourd'hui j'ai vu REC 4, un film que j'attendais grandement mais malheureusement j'ai été déçu comme pas mal de gens. Le film nous ramène après la fin du 2 ou du 1, vu qu'il y a un ordre on s'y perd un peu. L'histoire est assez sympas et se déroule au fur et à mesure mais le film possède beaucoup de points négatifs. Le found footage n'est pas du tout présent ce qui retire l'esprit de REC présent dans les 2 premiers opus, le casting est assez mitigé, une Manuela Velasco au top mais le reste est assez moyen, de toutes manière le rôle de chacun est petit et donc pas très approfondis. Le terme "Apocalypse " ne correspond pas du tout au film, de plus celui-ci est très prévisible ce qui est dommage, en visionnant la bande annonce on à vu tout le flm. Le film ne possède aucun suspens, aucune peur, la fin est assez bizarre et illogique.Pour finir les dialogues ne sont pas très dur ils se résument principalement à - Angela?! - Nick?! - Angela?! - Nick ?!... Le film nous propose  un seul rebondissement, les effets spéciaux sont assez bien, les infectés sont parfois moyen contrairement aux 2 premiers opus, l'histoire du bateau est pas mal mais ne correspond pas au terme " Apocalypse".Le film est sympas, supérieur au 3 mais quand même raté, le terme " Apocalypse " aurait été mieux pour  une épidémie de Barcelone, dans la rue puis mondial ce qui aurait bien clôturé le film en comparaison à la fin qui nous aient dévoilée. Le film aurait pu être un carton avec ce titre ainsi que les affiches proposés mais non. 14/20


AlexandreLeblanc

Interstellar :

Je vais pas m'éterniser, car je suis vraiment fatiguer en plus de pas trop savoir quoi dire.  Je sais seulement que je peux dire que c'est un des meilleurs films que j'ai vu de toute ma vie.  En voyant les trailer, j'avais peur que ce soit pas autant "compliqué" que Inception et le film avait pas l'air si bon que ça.  Cependant, sachant que c'était un film de Nolan j'avais vraiment envie d'aller le voir et je dois dire que je suis encore sous le choc xD Il y a tellement de message dans ce film, il m'a fait bien réfléchir.  En plus il mélange bien le suspense, le côté émotionnelle, drama et même parfois quelques passages qui peuvent être assez drôle avec le robot.  En plus, les personnages sont vraiment très attachant surtout Matthew McConaughey qui est plus qu'excellent dans ce film.  19/20 sans aucune hésitation.

Statham17

Citation de: AlexandreLeblanc le 15 Nov 2014, 05:20
Interstellar :

Je vais pas m'éterniser, car je suis vraiment fatiguer en plus de pas trop savoir quoi dire.  Je sais seulement que je peux dire que c'est un des meilleurs films que j'ai vu de toute ma vie.  En voyant les trailer, j'avais peur que ce soit pas autant "compliqué" que Inception et le film avait pas l'air si bon que ça.  Cependant, sachant que c'était un film de Nolan j'avais vraiment envie d'aller le voir et je dois dire que je suis encore sous le choc xD Il y a tellement de message dans ce film, il m'a fait bien réfléchir.  En plus il mélange bien le suspense, le côté émotionnelle, drama et même parfois quelques passages qui peuvent être assez drôle avec le robot.  En plus, les personnages sont vraiment très attachant surtout Matthew McConaughey qui est plus qu'excellent dans ce film.  19/20 sans aucune hésitation.

J'y vais ce matin :) Peut on compare avec Gravity ?

Springfield83

Le seul rapport avec Gravity c'est l'espace au final. L'histoire est tout de même très différente ici, les buts sont même opposés dans un sens puisque dans Gravity, on veut rentrer sur Terre alors qu'ici on cherche une autre planète habitable.

Statham17

Je rentre du film Interstellar, et... C'est un film que je n'ai pas aimé, je trouve l'histoire bien trouvé et complexe le film nous popose un bon casting mais à côté de ça le film présent pour moi pas mal de défauts. Dans un premier lieu je le trouve assez longuet au démarrage on se demande au bout d'un moment "quand est-ce qui décolle", dans un deuxième temps je trouve qu'une fois dans l'espace on s'ennuis... Les moments d'actions sont muets, les effets spéciaux ne sont pas géniaux, les musiques ne collent pas aux scènes bref on est vraiment dans du vide de chez vide. Je m'attendais comme Gravity, de la musique stressante et d'un coup on passe au silence mais non, aucun frisson ressentit pour ce film. Ensuite il y a les planètes, c'est un des atouts majeurs du film, la planète d'eau est assez sympas ont passe un bon moment y'a de l'action, ensuite celle des montages est pas mal aussi mais c'est juste côté visuel, il ne se passe rien d'environnemental. Ensuite un autre bon point ou j'ai été surpris c'est de voir Matt Damon ainsi que Topher Grace dans ce film, bien qu'ils aient un petit rôle cela fait plaisir de les voir. Le film nous propose quelques moments émouvant qui effectivement nous touche, notamment par rapport à une scène avec McConaughey. Pour finir, la fin est un peu tiré par les cheveux mais si elle est accompagnées d'une bonne musique. [spoiler]Le côté chute de l'espace pour me retrouver en parallèle avec la Terre dans le passé et pouvoir contrôlé certains objets ainsi que de pouvoirs voir en arrière, tout en flottant dans les airs je n'ai pas spécialement aimé ce passage dans le sens logique, bien qu'il soit aussi émouvant.[/spoiler] Donc pour ma part Interstellar, n'est pas un bon film, il possède une grande longueur et livre de l'ennuis. 8/20


The Reg

Allons-y pour Rocky V que je traitais de manière très inéquitable y'a quelques années, mais aujourd'hui... Bon, commençons par le début : Sly a beau faire, là où dans les années 90 il aura plusieurs succès en dehors de ses personnages fétiches, dans les années 80, seuls Rocky et Rambo ont du succès, et encore, Rambo III affiche déjà une baisse. Pour Rocky, 5 ans se sont écoulés depuis le dernier et les années 90 sont là. Les gens ont-ils encore envie de voir la suite, et y'a t-il encore des nouvelles choses à dire qui vaillent le coup concernant ce personnage ?

Et bien, étonnamment, le début du film répond... oui. Rocky est dans les vestiaires juste après son combat contre Drago. Il fait un malaise, ce combat l'a vraiment abîmé Et la scène bien que courte est d'une force surprenante, après 5 épisodes et le côté dingue des épisodes précédents, je ne pensais pas retrouver ça. Quelques jours plus tard il revient aux USA un peu retapé, mais il devra tout de même passer des examens. A l'aéroport, il retrouve son fils, et c'est encore un autre acteur. Pour la seule et unique fois de la saga, c'est Sage Stallone, son vrai fils aujourd'hui décédé, qui s'y colle.

Et Rocky Junior a fait une jolie poussée de croissance depuis Rocky IV ! :D Ça, à tous les coups c'est parce que le temps passe plus lentement en Russie, je vous disais dans ma précédente chronique que le pays avait l'air de vivre un siècle plus tôt, la preuve : Rocky y reste quelques semaines, son fils a pris 5 ans, facile. On essaie de nous le vendre comme un enfant de 12 ans même s'il était en réalité un ado de 14, et à cet âge 2 ans c'est important. En tout cas, ça a de quoi foutre encore plus le bordel question chronologie. On sent les 5 ans qui séparent le IV et le V aussi pour d'autres raisons, Sly a visiblement dépassé la quarantaine désormais et le rap fait son entrée dans la BO, toutefois plus raccord avec les 3 premiers volets après l'intermède du IV, Bill Conti étant de retour à la musique.

Bref Rocky prend sa retraite... encore. Il ne peut plus boxer à cause de sa santé et c'est d'autant plus ennuyeux qu'il perd sa fortune en simultané ! Et c'est à cause de... Paulie, qui a confié trop de pouvoir à un comptable véreux, et n'assume pas son erreur. Or, quand la famille Balboa quitte leur propriété de luxe et va s'installer dans son ancienne maison... ils emmènent Paulie ! S'ils ont été assez gentils pour ne pas l'envoyer en taule tout membre de la famille qu'il soit et même pour s'abstenir de lui exploser la gueule, là j'appelle ça être bien con. Rocky redevient donc ce qu'il était il y a... quelques années, difficile de dire combien. Il s'habille même comme à l'époque, c'est un retour aux sources.

D'ailleurs on retrouve son côté un peu farceur qu'on avait un peu perdu dans les deux films précédents, toujours aussi brave. Autre point positif, les scènes de complicité entre Rocky et son fils en début de film sont vraiment bien écrites et bien interprétées, le véritable lien de filiation facilitant sans doute leur jeu. Mention spéciale à une jolie scène flashback avec Mickey, Burgess Meredith ayant brièvement repris son rôle pour l'occasion. On se sent d'autant plus en terrain connu que les références aux anciens volets vont se multiplier.

En tout cas il manque quelquechose à Rocky, il ne sait plus quoi faire de sa vie. Un autre bon personnage se pointe alors : George Washington Duke. Oui je sais, le nom est bizarre. Il est tiré du fameux promoteur et escroc notoire Don King. Il veut absolument convaincre Rocky de remonter sur le ring, flairant l'oseille et ne se souciant pas de sa santé. C'est une autre voie que le retour sur le ring que va choisir Rocky. Il détient l'ancienne salle de Mickey, il la rouvre. Il rencontre Tommy Gun, un jeune boxeur prometteur. Ce dernier est joué par Tommy Morrison, 20 ans, un véritable boxeur aujourd'hui décédé qui a été champion du monde dans la réalité. Rocky accepte de devenir son manager.

Une nouvelle fois dans la saga, Stallone expose des classiques du boxing business : Les problèmes de santé à force de prendre des coups tout d'abord. On évoque les problèmes cérébraux car ce sont les plus parlants et fréquents, mais beaucoup de boxeurs diront que les coups au corps qui entraînent par exemple des problèmes rénaux sont bien problématiques aussi. On parle aussi des boxeurs qui gèrent mal leur pognon et doivent continuer à boxer au-delà du raisonnable. Et enfin ceux qui se reconvertissent en entraîneur. La complicité est grande entre Rocky et Tommy, ce dernier grimpe les échelons rapidement, alignant les victoires. Ce qui signifie évidemment des montages, cette fois sous fond de rap, mais c'est toujours efficace.

Seulement progressivement Rocky délaisse son fils. Le petit fait tout pour attirer son attention, notamment en apprenant à boxer. Ça ne marche pas et bientôt, il s'en éloigne et la rancœur s'installe. Rocky risque de perdre sur tous les tableaux car bientôt, Tommy en a ras-le-bol d'être dans son ombre et de gagner des clopinettes, et George Washington Duke lui propose une tonne de pognon pour rejoindre son écurie. Tommy lâche Rocky qui découvre ce que vaut vraiment son poulain. Rocky n'a plus qu'à essayer de recoller les morceaux avec son fils, et tout d'un coup pouf magie : Les scènes fonctionnent super bien. Rocky maladroit avec un Rocky Junior en colère, et ébranlé par ce que son gamin lui balance à la figure, Adrian qui se rendait compte que ce clash couvait, la réconciliation...

Rocky a recollé les morceaux avec son fils, mais il reste le problème Tommy Gun. Comme prévu, il gagne le titre. Mais la presse et le public ne lui accordent pas leurs faveurs parce qu'il a lâché Rocky. Furax, ce dernier va le provoquer en combat mais Rocky refuse de monter sur le ring, ça se passera en pleine rue. Et voilà le problème principal problème des fans avec cet épisode et en tout état de cause un des miens aussi : L'absence d'un combat sur le ring, à la place, on a un combat de rue. Or en cas de combat dans les règles, qu'est-ce qui se serait passé ? Rocky aurait du s'entraîner avec Adrian en désaccord et blablabla. La saga s'est bien assez répétée de ce côté là, donc peut-être que cela vaut mieux.

Le combat en lui-même est fatalement très différent des autres de la saga, sa réalisation également, mais il est très énergique et possède une musique électrisante. Pour certaines personnes, l'existence du film a été rendue caduque par le changement de la fin : Au départ, Rocky devait mourir sous les coups de Tommy, mais le studio a refusé. Ça aurait été une apothéose tragique et inoubliable certes, mais il est probable que les fans auraient encore plus hurlé au scandale.

Du coup il est vrai qu'on a un happy end plus convenu, mais avec le recul on peut se dire qu'elle a permis la sortie d'un 6e volet plutôt bien accueilli par la masse. Ce 5e lui, est généralement, le mal aimé de la saga. Pourtant, quand on s'y penche vraiment, quels sont les soucis du film ? Il y avait un probable phénomène de lassitude du public à l'époque et de surcroît le combat final n'est pas ce que beaucoup espéraient, mais là on parle de l'attente des spectateurs et non pas ce qu'on leur a donné. Or objectivement on ne peut dégager que deux vrais problèmes :

Quelques longueurs par-ci par-là tout d'abord, et le fait que Stallone n'ait jamais eu autant de répliques ensuite. Or même si son jeu à toujours son charme, il reste très imparfait surtout quand il se lance dans des tirades. C'est l'épisode que je vois le moins souvent mais il faut reconnaître qu'au moins il renoue avec une intrigue qui ne manque pas de bonnes idées et beaucoup plus crédible que précédemment, que les regrettés Sage Stallone et Tommy Morrison s'en tirent bien... non vraiment, ce volet mérite qu'on lui laisse sa chance.