Menu principal

Nouvelles:

SMF - Just Installed!

Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

« précédent - suivant »

Lenny Bar

#10305
Durant ces 2 dernières semaines j'ai principalement regardé des films des années 80 et 90 :

Zombieland 2 (2019) J'avais aimé le premier, j'ai aimé cette suite. Un peu moins bon mais pas mal de moment assez fun. J'ai bien aimé notamment la rencontre avec les "doubles" des personnages, malheureusement ça ne dure pas très longtemps. J'aurai préféré voir plus de scènes avec eux.

Les vestiges du jour (1993) Un film où Anthony Hopkins joue un majordome... Nul me direz-vous ? Eh bien je ne me l'explique pas mais ça m'a passionné... Est-ce pour l'interprétation très froide de Hopkins ? Est-ce pour cette histoire de nazisme ? Je n'en sais rien, en tout cas un très bon film. Beaucoup de dialogues mais je n'ai pas vu le temps passer.

Nikita (1990) J'avais un très vague souvenir du début de ce film (la scène du crayon planté dans la main) mais pas du reste, du coup je pense que je ne l'avais jamais vu en entier. Et bien c'était bon, une sorte de Leon avant l'heure en un poil moins bien mais avec de bonnes idées.

Sexe, mensonge et vidéo (1989) Non, ce n'est pas un film porno. J'ai étonnement beaucoup aimé... Si je l'ai regardé c'était dans l'espoir de voir un bon film évidemment mais je ne m'attendais pas à ce que ça me plaise autant... Ça parle de problèmes amoureux, de tromperies... mais c'était vraiment bon. La fin m'a un peu dérouté par contre, je ne suis pas certain d'avoir compris le message (s'il y en a bien un)

Secrets et mensonges (1996) On reste dans le thème des secrets et des mensonges, mais là le film m'a beaucoup moins emballé. Plus long et moins passionnant. La mère qui pleure du début à la fin du film m'a bien énervé.

Universal Soldiers (1992) J'ai vu très peu de films avec Jean-Claude Van Damme et celui-ci m'a bien plu. Bien sûr on ne parle pas ici de grand cinéma mais dans le genre film d'action/Science fiction avec des cadavres de soldats qui sont ramenés à la vie pour devenir des armes de guerre presque indestructibles... eh ben c'est suffisamment divertissant !

Cobra (1986) On reste dans le film d'action mais cette fois avec Stallone... Et ben là je me suis ennuyé. Stallone en flic badass qui porte toujours des lunettes de soleil ça fait son effet 10 minutes mais sur 1h30 c'est un peu longuet.

Génération perdue (1987) Un Teen movie à la Breakfast Club voir même à la Goonies (Un des goonies joue dedans d'ailleurs)... Sauf que dans celui-ci il y a des vampires ! Ma foi, pourquoi pas. C'était sympatoche.

Le rose pourpre du Nil (1985) Le personnage d'un film sort de l'écran lors d'une séance de cinéma et se confronte au monde moderne... Attends voir, je me trompe avec Last Action hero là ?.... Ah non, c'est bien ça. En gros c'est la même histoire, sans les scènes d'action et en beaucoup moins fun mais c'est orignal et agréable à regarder.

Hudson Hawk, gentleman et cambrioleur (1991) Que vois-je ? Un film des années 90 avec Bruce Willis que je n'ai pas encore miré !? Une sorte de film d'action/comédie/espionnage/thriller... Bon en fait je n'ai pas compris où le film voulait en venir, c'était très bizarre. On sent à son ton léger que le film est une comédie mais en même temps les personnages en font tellement des caisses que ça en devient gênant (le couple de méchants est particulièrement énervant). Franchement très oubliable.

Wyatt Earp (1994) Un Western avec Kevin Costner assez sympa mais beaucoup trop long à mon goût.

Menace II Society (1993) Ça m'a fait penser à Do the Right Thing en moins bien. Les personnages principaux ne sont pas du tout attachant, du coup quand il leur arrivait des ennuis j'étais presque content... Je ne sais pas si c'était le but recherché du film mais c'est assez particulier. En soi le film n'est pas mauvais mais assez étrange sur son approche.

Frankenstein (1994) Je l'ai vu par curiosité, parce que j'avais du mal à imaginer le monstre interprété par... Robert De Niro  ;D D'après ce que j'ai compris, le film a été réalisé suite au succès du Dracula de Copolla (Belles images, belles musiques... )... Sauf que cette version de Frankstenstein ben je l'ai trouvé assez ratée, c'est long, c'est assez fade, le monstre est juste un homme couvert d'énormes cicatrices. Bref, pas beaucoup d'intérêt.

The Reg

Ah j'ai vu presque tous les films dont tu as parlé Lenny  :) sauf les deux derniers. Je suis dans l'ensemble d'accord avec toi.

CitationLes vestiges du jour (1993) Un film où Anthony Hopkins joue un majordome... Nul me direz-vous ?
Je l'ai déjà vu, mais même si ce n'était pas le cas, je ne dirais pas "nul" mais... why not.

Universal Soldiers et Cobra, tu as tapé dans l'équipe B pour les films d'actions avec des gros bras. ;D Avec JCVD, Si tu n'as pas vu Mort subite (1995) je te le conseille, c'est un bon Die Hard like ! Sympa au début, de mieux en mieux au fur et à mesure, je m'étonne d'ailleurs de l'accueil plutôt tiédasse, c'est mon 2e film préféré avec JCVD sur les 15 que j'ai vu (sans compter ses doublages).

Hudson Hawk, je l'aimais bien étant gamin, on avait la VHS, je l'ai regardé quelques fois, mais aujourd'hui anefet beuuuh...

The Reg

Pffff c'est nul je n'ai vu que 51 films ce mois-ci.

Erotissimo   1969
Baisers volés   1968
La décade prodigieuse   1971
Les sept pêchés capitaux   1962
La grande maffia   1971
Solo   1969
Les risques du métier   1967
Une affaire de goût   2000
L'appartement des filles   1963
Bunker Palace Hotel   1989
L'ordinateur des pompes funèbres   1976
Le masque   1959
Le prince et le pauvre   1978
Le testament d'orphée   1960
Parano   1981
L'attaque des crabes géants   1957
La dernière femme sur terre   1960
Justice est faite   1950
La petite boutique des horreurs   1960
Hors normes   2019
L'ile du docteur Moreau   1932
Le fils de Kong   1933
Laurel et Hardy au Far West   1937
Terminator : Dark Fate   2019
Que la fête commence   1975
Quand siffle la dernière balle   1971
Des enfants gâtés   1977
Carrefour   1938
Les montagnards sont là   1938
Une semaine de vacances   1980
Les mois d'avril sont meurtriers   1987
Holy Lola   2004
Armaguedon   1977
Le testament du docteur Mabuse   1933
Les vierges   1963
Le singe tueur   1940
Liberté, égalité, choucroute   1985
Hélas pour moi   1993
Taxi, roulotte et corrida   1958
Programmé pour tuer   1995
Jeunes filles en uniforme   1958
Le cercle des petits philosophes   2019
Les baratineurs   1965
Adrien   1943
Ad Astra   2019
War machine   2017
Les corsaires du bois de Boulogne   1954
Vice   2018
3615 code Père Noël   1990
S.O.B.   1981
Les visiteurs   1972


J'ai entre autres fait un rattrapage Jean-Pierre Léaud, Bertrand Tavernier et Jean Yanne. Et quelques... chef d'œuvres, rien qu'aux titres vous le constaterez.  ;D Je conseille entre autres :

Vice (2018) sur la vie de Dick Cheney, le vice-président de George Bush. Christian Bale est fantastique dans le rôle.
Hors normes (2018) avec Vincent Cassel. Une nouvelle fois le duo Nakache-Toledano fait merveille avec un film touchant, sur le handicap cette fois, sans tomber dans le tire-larmes, et quelques traits d'humour bienvenus.
Les risques du métier (1967) André Cayatte n'en finit pas de me convaincre avec ses drames judiciaires. Jacques Brel joue le rôle d'un instituteur accusé d'avoir agressé sexuellement une de ses élèves. Fort.

Maurry Christmas!

#10308
MESSAGE PARTIE 1/3
Ce mois-ci, j'ai terminé ma session d'université, cela veut dire que c'était les vacances... de Noël ! Je vous laisse deviner que j'ai regardé pas mal de films ^^ Je ne sais pas si je les ai tous marqué comme vu sur mon compte Letterboxd, mais je l'ai fait pour la majorité, ce qui veut dire que j'ai une liste +/- complète de ce que j'ai maté ce mois-ci. Vu que je l'ai fait en octobre, je me suis dit pourquoi ne pas le faire en décembre. Laisser de petits commentaires sur des films de Noël, des films sortis en 2020 ou juste des films que j'ai vu comme ça, ça peut être sympathique. Une bonne façon de conclure 2020 ou de commencer 2021 dépendamment de quand est-ce que je posterai ces messages.

The Santa Clause (1994) : J'ai commencé le mois en beauté avec un film que je n'avais pas regardé depuis un bout. Dans mes souvenirs, il était rigolo, je me souviens que quand j'avais 7-8 ans, je l'avais emprunté à la bibliothèque et j'avais beaucoup ri à l'image du Père Noël dans un tank. Maintenant... yikes. Je m'apprête à dire quelque chose de brave *se racle la gorge*, Tim Allen n'est vraiment pas drôle. Le principe de ce film est simple et a son charme, mais le tout repose sur Tim Allen faisant de faces et disant des trucs venant +/- briser l'ambiance d'un film pour enfant. Le problème, c'est que ce n'est jamais drôle. Putain que le film était lourd, surtout que tous les personnages sont agaçants et ils ont transformé les pires gags en running gags (à travers la trilogie), sans compter ceux qu'ils ont censuré (qui n'étaient pas ouf non-plus). Ma copine a tellement détesté le gamin dans ce film :D Donc ouais, terrible film de Noël.

Carol (2015) : Troisième fois que je vois ce film. La première fois, c'était en 2015/2016 peu de temps après sa sortie et je l'avais adoré. L'esthétique à la Edward Hopper m'a complètement charmé, ainsi que la romance qui se tisse entre ces deux femmes vivant un monde souvent peu clément envers elles. La deuxième fois que je l'ai vu, c'était l'an passé et je ne l'avais pas du tout aimé. Je me suis presque senti bête de l'avoir autant aimé la première fois, tout ce que je percevais en ce deuxième visionnage, c'était les clichés, surtout ceux qui adviennent à cause du culte voué au persona et au corps de Rooney Mara. Maintenant que j'ai l'ai revu une troisième fois, je suis toujours partagé, mais les points positifs du film triomphent largement à mes yeux. Il y a vraiment une grande compréhension de divers formes d'art et le tout capture à merveille les sentiments que les femmes peuvent ressentir dans un monde si confus. Mon problème, ça reste la façon dont Rooney Mara est présentée. C'est un problème qu'on retrouve dans la majorité des films avec Rooney Mara, notamment Mary Magdalene qui était ridicule. Prenant en compte que le film suit à la base une structure basique, ça aurait été bien d'avoir un personnage ayant un peu plus de substance que d'avoir comme traits de personnalités tous les clichés du livre des clichés (qui n'est pas un vrai livre, mais qui devrait en être un). Selon moi, cela rend la connexion entre le personnage et le public très artificielle. Ce qui est évident dans mon problème avec la présentation de Rooney Mara, c'est à quel point ils reposent sur son apparence. Il y a un million de set-ups de caméra pour capturer son visage, son style vestimentaire et de manière générale ses réactions. Ses dialogues étaient uniquement des trucs ''quirky'' de quoi créer de l'empathie pour elle. Mais malgré ces gros défauts, le film est riche dans son design, dans la façon dont il est filmé et dans les thèmes abordés dans cette simple histoire. Je dirais que j'ai aimé, mais j'ai mes réserves. Peut-être que le futur me fera de nouveau changer d'avis, haha.

Fred Claus (2007) : Clairement un terrible film, mais bien mieux que The Santa Clause et The Christmas Chronicles. Pour expliquer mon point très brièvement, l'humour de Vince Vaughn vient de ses mots et de sa prestation tone-deaf, l'humour de Tim Allen vient des grimaces qu'il fait. Je le vois comme une évolution ^^ Fred Claus est un film qui ne fait pas vraiment de sens, il est très inconsistant entre le rigolo et ce qui est sensé être émotionnel. J'aime certaines idées, j'aime certains designs, j'ai ri à deux-trois reprises (Ludacris en lutin qui se fait mettre dans un placard, j'ai rigolé... qu'on me pardonne), mais putain que les trucs mauvais viennent plomber le film. Aux derniers actes, ils ont juste abandonné et au point d'essayer de faire le public adhérer à l'une des fins les moins satisfaisantes ever, puis ils ont mis une scène qui était clairement le pitch du film à la base quelques minutes avant la fin du film (pour ceux qui l'ont vu, je parle de la scène avec Kevin Spacey qui tente de convaincre Vaughn de trahir son frère). En tout cas, j'insiste un peu sur un film assez insignifiant (même si Paul Giamatti en Père Noël, ça doit valoir pour quelque chose), mais y'a de se plaindre, que ce soit des répliques racistes au début du film ou des amitiés/amours forcés qui n'ont aucun sens.

The Santa Clause 2 (2002) : Film... très différent du premier. Je dirais que je l'ai préféré au premier, car je trouve la prémisse plus charmante. On se retrouve vraiment dans Cendrillon quoi, le Père Noël doit trouver un amour (Juliet de Lost, lol) avant Noël. Les sets sont amusants, l'histoire B est un minimum divertissante, mais vers le 3/4 du film, aïe aïe aïe que le film s'est cassé la gueule. Blagues de pets, scènes d'actions, méchant forcé, you name it. Mon cerveau a juste déconnecté les fils vers la fin.

The Christmas Chronicles Part Two (2020) : Bon, parlons déjà de la première partie. The Christmas Chronicles est un film fait pour des blancs dans des banlieues américaines et c'est tout. C'est fait pour que maman 45 ans en décembre ouvre sa télé, se met sur Netflix et voit Kurt Russell et des enfants sur affiche, ce qui la fera appeler sa famille pour visionner un film qu'ils oublieront le soir même. J'ai trouvé que c'était terrible. Les enfants étaient vraiment des petites merdes, Kurt Russell n'étaient jamais drôle, l'histoire était ridicule et il y avait un million de trucs juste pour captiver l'attention des jeunes et faire plaisir à papa/maman. C'était legit une grosse pub que j'ai vu, c'est fou. Les acteurs, parfois, sauvaient un peu le tout (et c'est grave quand je dis ça, car je n'accorde pas aux acteurs l'importance que certains leur donne), mais ils auraient dû avoir de meilleurs lignes et un meilleur réal. Donc voilà, une suite est sortie cette année eeeeet... c'était différent. Et ouais. Ils ont viré le côté ''on frotte les banlieusards dans le sens du poil'' pour essayer de faire un blockbuster. C'était presque mignon à quel point le film essayait d'être tous les blockbusters en un. Le vilain sort tout droit d'un film de super-héros, les elfs sont supposés être des Minions, la structure est celle de Jurassic World, les enfants étaient présentés comme des persos d'Harry Potter (regardez le réal, duh), etc. Le voyage dans le temps était la cerise sur le gâteau. Malgré cela, je l'ai préféré, car le nouvel enfant était un minimum attachant (malgré les moments cringy bien comme il faut), et parce qu'ils ont mis l'humour de côté. Ça, ça a sauvé le film. On suivait l'action et c'était bien moins usant que de les voir essayer de faire des blagues avec des buzzwords. La stupidité de certaines scènes par contre... hummmm. Je crois que la fin (surtout grâce à l'acteur qui joue le beau-père qui était dans une différente planète que les autres persos, dû à un mauvais réalisateur) était la scène la plus bête des deux films (je parle de celle sur la plage où ils chantent).

The Santa Clause 3 (2006) : Jamais deux sans trois, je me suis dit que j'allais me faire la trilogie, je me la suis faite. Ce film est pire que les deux autres... mais vraiment à peine en fait. Celui-ci tombe vraiment dans la catégorie du ''so bad it's good''. Bizarrement, malgré le plot absolument débile au possible, ce film possède la meilleure idée, voire la meilleure scène des trois films. Il y a un moment qui critique la commercialisation des fêtes en faisant Tim Allen regarder autour de lui pour voir un Pôle Nord alternatif pollué par des pubs et des parents riches qui payent pour que leurs enfants soient sur la liste des gentils. La scène est silencieuse et dure 20 secondes, mais c'était le plus interpellé que je me suis senti par ces films. La fin par contre, vient entièrement gâché l'espoir que ce film aurait pu avoir de devenir un classique de ''bon mauvais film''. J'ai arrêté dès que le générique final à commencé. Malgré le scénar vraiment différent des deux autres, ils ont conservé les pires blagues, ainsi que les gros vides. Cela dit, je crois que ce film a, malheureusement, inspiré Shrek Forever After... Pas grand chose d'autre à dire en fait, Martin Short avait l'air de faire un effort en étant le plus over-the-top possible pour rendre son perso minimalement buvable. Oh, oui, aussi, dans ce film ils ont vraiment pris un malin plaisir à tuer le Père Noël. C'était déjà bizarre dans le premier film, mais là, wow, à chaque voyage dans le temps c'était limite un jeu tuer le fucking Père Noël :D

Belladona of Safness (1973) : Très beau film. Richesse thématique, animation de fou, dialogues émouvants, musiques d'enfer, hommages à tellement de styles, etc. Vraiment un conte cherchant à être actuel et qui l'est encore. Un film qui ose et qui capture tellement sur nos vices et sur ce qu'on pourrait faire pour les fixer.

Journey to Italy (1954) : Le genre de film qui me fait tomber en amour avec l'idée de tomber en amour. Une merveille.

A Merry Friggin' Christmas (2014) : TW, je m'apprête à dire quelque chose d'absolument terrible, mais en blague... vous êtes maintenant un lecteur averti, ne venez pas vous plaindre après du choc que mes mots pourraient vous causer... Voilà, après vu ce film, je comprends pourquoi Robin Williams s'est suicidé.

Stromboli (1950) : En le contextualisant et en faisant des recherches, ce film passe de bien à incroyable. Vraiment une œuvre qui en dit grand sur le monde dans lequel nous vivons (malheureusement).

My Voyage to Italy (1999) : Documentaire de Scorcese vachement intéressant. C'est très pertinent d'avoir sa perspective sur le sujet, non-seulement à cause de son statut, sa carrière et ses origines, mais aussi à cause de sa vie amoureuse.

Christmas in August (1998) : Ne vous laissez pas avoir le titre comme moi, ceci n'est pas un film de Noël ^^ Mais c'est très correct, je m'y attendais un peu en fait, j'étais plus intéressé par l'aspect ''romance dans un village en Corée du Sud''. J'ai adoré. La beauté et tranquillité nous berce à travers ce mélodrame. Tellement de choses ont le temps d'être abordé avec si peu. C'était vraiment une expérience incroyable que de voir ce film pour une première fois.

Wassup Rockers (2005) : Un autre film de Larry Clark sur les enfants, leurs doutes, leur sexualité, les dynamiques entre eux, etc. J'ai embarqué dans celui-ci, j'aime beaucoup la façon dont c'est présenté. On voit vraiment comment les enfants sont des produits de leur environnement, et pourtant ils n'en font pas des caisses dessus, car les enfants sont dans leur monde ensemble et ne se font pas plus de réflexions que ça, puis les adultes, quand présent, sont présentés comme étant grotesque ou tentent d'abuser des enfants. Le satire s'est un peu dilué vers la fin, les 30 minutes étaient à mes yeux de trop. Le personnage à la Eastwood/Heston/Zimmerman est le meilleur exemple de ce que j'avance. Mais j'ai quand même beaucoup aimé le film !

Citizen Kane (1941) : Je crie au chef-d'œuvre. C'est un film qu'on peut décortiquer de mille façons tellement il est dense. Je me suis senti comme un enfant en le renvoyant. Aussi, mon père l'a mis pour la veille du jour de l'an, pour les scènes que j'ai de nouveau revu, je peux dire que je leur accorde toujours beaucoup d'amour.

Mank (2020) : Et bien, j'ai beaucoup aimé ce film. C'est un scénario convoluté sur la création d'un scénario convoluté. J'adore ça. Que demander de plus en fait. On se balade dans Hollywood des années 30 et on observe les éléments qui ont inspirés Citizen Kane par le biais de la vie de Mank. C'était magnifique. J'ai eu une bonne idée en renvoyant Citizen Kane avant. Bien évidemment, ce n'est pas un film possédant la richesse thématique de Citizen Kane, mais ça ne tente pas d'être cela. Mank est un film très différent. Contrairement à ce que dise les gens, il n'y avait zéro prétention, on est dans l'hommage pure et dur. Autant à Mank, Welles, qu'au père de Fincher.

Tenet (2020) : Gros film de merde, putain. Ce n'était vraiment pas compliqué, je ne comprends vraiment pas les gens. Le concept est ridicule, c'est aussi simple que ça, ''Pose pas de question, ressent le'' comme le dit le film. J'étais enthousiasmé à l'idée de voir ce film, car malgré les commentaires négatifs, je croyais que l'absence de personnalité des personnages et l'absence de d'autres éléments qu'un concept ambitieux allait donner un film un côté  intransigeant  qui rigole presque des autres blockbusters, voir de la cinématographie très hit/miss de Nolan (dont je ne suis pas fan)... mais pas du tout. La vache la déception. Le film repose énormément sur les personnages, car le concept est le plus bébé possible. Les personnages ont zéro personnalité, tout le monde se foutait du climax, tout était prétexte à faire des scènes d'actions n'ayant aucun sens (genre le gars qui explose à l'envers, mais qui se retrouve dans un mur, comme si qu'il était dans un mur à la base, wtf). Les twists étaient tous les mêmes, c'était affligeant. [spoiler]Oh non, le temps marche à l'envers pour le méchant, donc ils ont eu les éléments radioactifs dans le futur, mais Mr. Twilight ou whatever de fuck a aussi eu accès à la radiation, ce qui veut que lui aussi vient du futur en fait[/spoiler]. Give me a fucking break. Je ne décris peut-être pas exactement ce qui s'est passé, ça fait deux semaines que j'ai vu le film et il n'a pas eu grand impact sur moi, mais cependant, je trouve ça fou que les gens n'aient pas compris le film. C'était encore plus facile qu'Inception, car Inception possède une fin ouverte qui peut mélanger l'américain moyen pas habitué à voir cela dans un blockbuster, là, c'était tout sauf complexe. Je comprends que le concept peut être mélangeant quand on y pense trop, mais pas tant en fait, car tout est là pour aider le public à suivre ce qui se passe. C'est pour cela que les scènes durent des plombes. Cela dit, voyons le positif... Ça faisait un bout que je n'avais pas vu un film avec autant de budget. L'opulence à son comble, Nolan a bien pu embrasser l'esthétique à la GTA V. C'est le seul fun que j'ai eu à regarder cela, voir quelques des lieux qui ont pu être filmé avec du budget, genre l'opéra au début. On voit toutes les rangées, l'entrée, les divers salles dedans, etc. Ou encore, l'aéroport, on voit vraiment toutes les parcelles de celle-ci, puis l'avion le démoli vraiment ! Plus je pense à ce film, plus je suis dégoûté d'avoir perdu mon temps avec celui-ci. Le climax était l'un des trucs pires que j'ai vu. C'est pour cela que j'exagère un peu mon opinion sur ce film. Ça m'énerve qu'il n'ait pas été mieux, mais en réalité, c'est juste un film qui m'a pas plus. Je ne suis pas vraiment en colère et je ne regarde pas non-plus de haut les gens qui ont aimé. Pour ce qui est de Nolan, ça fait longtemps que je n'ai pas vu Following/Insomnia/The Prestige, mais je n'en étais pas fan, je n'aime pas Batman Begins et The Dark Knight Rises, The Dark Knight a très mal vieilli, Inception, j'aime les costumes et trouve le tout quand même divertissant, mais les dialogues qui servent d'exposition à chaque fois me tuent, Memento est plutôt réussi, et Interstellar, je l'aime beaucoup, malgré quelques gros défauts au début et à la fin. Quant à Dunkirk, je ne l'ai pas vu, je n'aime pas les films de guerre et suis très sélectif avec eux.

Barbie and the Nutcraker (2001) : Ma copine m'a fait regarder ça, car elle l'aimait quand elle était gamine. Ma petite sœur aussi l'aimait étant môme. Je vous laisse vous imaginer que je n'ai pas aimé ce film. Point.

Home Alone (1990) : Ce film n'est pas vraiment ma tasse de thé, car il repose vraiment un concept, ce qui fait que toutes les blagues vont dans un sens. Mais je reconnais que c'est un bon film pour enfant. C'est très satisfaisant de voir un enfant débrouillard avoir un peu de liberté et comprendre ce que s'est que d'avoir des responsabilités et des émotions envers les autres. La scène dans l'église (ou l'école, je ne m'en souviens plus) est vraiment celle qui m'a fait me dire qu'il y avait peut-être plus à ce film. La morale qu'il apprend au vieux monsieur et qu'il apprend de celui-ci est vraiment pertinente. Je comprends que ce soit un classique du temps des fêtes, ce n'est juste pas mon délire.

Maurry Christmas!

#10309
MESSAGE PARTIE 2/3

The Grinch (2018) : J'aime le court-métrage How the Grinch Stole Christmas avec Boris Karloff. L'animation est magnifique, la narration rend justice à l'histoire, les chansons sont cultes et le tout me donne de beaux sentiments. C'est court, c'est simple, c'est jolie, j'adore ! Le film avec Jim Carrey, je le déteste de toutes les fibres de mon corps. J'ai alors regardé celui-ci pour la première fois et il est pire que celui que avec Jim Carrey. Ils n'ont fait aucun effort, ils ont complètement niqué le film dès le début avec le design trop mignons les péripéties pour vendre des machins, les persos pompés de Despicable Me, etc. Quelques retouches auraient suffits, mais ils ne les ont jamais fait à cause d'un court deadline pour compléter en beauté un trimistre fiscal. Ça me dégoûte. L'histoire B n'a tellement servi à rien en plus. Si la petite pensait que c'était de sa faute que Noël ait été volé, là ça aurait été intéressant, mais le film n'a aucunement voulu apporter sa touche à quoique ce soit. C'est bien triste. Donc voilà, c'est rentré d'une oreille et c'est sorti de l'autre, comme pour tout le monde qui a vu cette saloperie de film.

Happiest Season (2020) : Le couple est adorable, je suis content qu'Hollywood ait trouvé leur nouvelle Zooey Deschannel/Katy Perry avec Mackenzie Davis. J'avais vraiment envie d'aimer le film à cause de cela. C'est vraiment bien de voir un film mainstream dealer avec ce genre de problèmes liés à l'homosexualité. Le problème, c'est que le film possède énormément de défauts parsemés à travers le film, comme de gros drapeaux rouges. J'essayais d'ignorer les remarques connes de personnages, le manque de consistance des personnages secondaires et l'ami homosexuel qui est vachement agaçant au début pour me concentrer sur Kristen Stewart et Aubrey Plaza qui étaient excellentes dans ce film. Le personnage de Mackenzie Davis était hyper antipathique et toxique comme partenaire romantique, j'espérais que c'est ce que le film essayait de montrer, mais non... C'est pour cela que la fin du film vient le ruiner, même si j'appréciais pas mal d'éléments du reste. [spoiler]La crise a la fin était tellement pas nécessaire et limite affligeante, car les blagues ne décollaient jamais. Au moment où Kristen Stewart est partie et que son ami lui explique ce qu'il faut nuancer dans la difficulté de sortir du placard, je croisais des doigts pour que le film se sauve en donnant aux spectateurs une morale qu'ils peuvent eux-même démêles, mais non. On a le droit à des pardons aucunement justifié et une fin ressemblant à celle d'une parodie dans Les Simpson. Quel gâchis... un vrai atterrissage manqué.[/spoiler] Donc voilà, je vais probablement revoir le film l'an prochain, car certains persos m'ont plu, mais c'est un film qui aurait pu être bien mieux. La fin a vraiment gâché le tout.

Christmas, Again (2014) : Une vraie pépite cachée. Un petit film indépendant que j'ai adoré. Il capture une certaine réalité du temps des fêtes à travers de dialogues anodins entendus par un personnage tourmenté qui ne semble aucunement cliché, car ses actions sont aussi anodines. C'est à travers ses relations et ses absences de relation qu'on avance dans l'histoire, et ça, j'ai trouvé ça astucieux. Ma seule vraie reproche, c'est vers la fin, il y a quelques clichés qui étaient à mes yeux un peu de trop, mais peut-être qu'on découvrant l'oeuvre du réalisateur, le tout aura plus de sens à mes yeux. Franchement, les je lève mon chapeau aux gens qui ont fait le film. Je veux voir le reste de leurs films maintenant, c'est vraiment un milieu artistique que je respecte et qui a beaucoup a offrir. Donc ouais, je vous recommande le film fortement !

El Camino Christmas (2017) : Et merde, je ne m'attendais pas à voir Tim Allen, encore. Ce n'est pas un bon film, mais ça se voyait que le réalisateur essayait. Y'avait une volonté de transformer des épisodes qu'il aime à la télévision en film, mais les types qui ont bossé dessus n'avaient clairement pas les talents nécessaires pour faire un film sur un criminel qui prend des gens en otage. C'est clairement pas leur style... Netflix a clairement pas aidé en imposant des délais stricts et en forçant des gens à bosser ensemble. R.I.P. ce qu'aurait pu être ce petit film pas très bon.

The Apartment (1960) : Un classique qui m'a fait réaliser que Gil Gunderson est inspiré de Jack Lemmon... Mais quel con je suis :D J'ai bien aimé ce film. L'histoire est vraiment bien construite et j'aime à quel point elle est osée. Par contre, comme plusieurs films de Billy Wilder, je ne lui voue pas le statut d'hyper culte. Ça m'a plu et c'est ça ^^ Les remarques sur à quel point ce film est unique pour l'époque me semblent surfaites.

A Very Murray Christmas (2015) : Hot take, j'aime aimé ce spécial. C'était juste une atmosphère, c'est tout. Ça a évité le nunuche en offrant de bons gags, des chansons, mais surtout une atmosphère parfaite pour ce temps de l'année. On balance la joie et la tristesse en toute simplicité. C'est clair que certaines scènes en font trop, mais je pourrais les défendre. Les gens chialaient (dont moi) en 2015, mais s'ils revoyaient ça aujourd'hui, je suis certain qu'ils changeraient d'avis. (Je l'ai vu deux fois ce mois-ci, btw)

Metropolitan (1990) : Heeey, mon avatar ! Premier film de Whit Stillman, et premier opus de sa trilogie anthologique aussi composé de Barcelona et The Last Days of Disco. Une amie m'a fait découvrir ce film en me disant qu'elle prenait de plus longues douches juste pour penser à ce film. Je l'ai vu et je suis aussi tomber en amour avec celui-ci. C'est une comédie qui capture la mentalité des preppy à merveille. Ça se passe dans les vacances de Noël, car ça vient, ça part et ça apporte du changement. L'évolution des personnages est marquante et on la remarque subtilement avec des convos intellectuelles qui challenge le spectateur. On est vraiment face à des gens souvent exécrables, mais on a beaucoup de sympathie pour eux. On passe des soirées avec eux, on les écoute, ils nous font rire et putain, le prof de Malcolm est trop fort. Ce mec est un acteur épatant, je veux le voir dans plus de trucs, bien qu'il soit vieux maintenant ^^ La perspective féminine dans ce film est aussi des plus matures. Super film.


Boyz n the Hood (1991) : Comme Lenny, j'ai vu Menace II Society récemment, contrairement à lui, je l'ai beaucoup aimé. Celui est encore mieux et pas mal plus comparable, vu que Do the Right Thing ne présente pas le même milieu. Ce film est un classique, je n'ai pas grand chose à rajouter. Il capture avec justesse cet environnement et il y a une grande variété de personnage, ce qui nous fait toujours nous sentir en guerre. Quand ce n'est pas violent, il y a un gros clash entre mentalités. C'est très intéressant.


Gremlins (1984) : Film rempli de petits trucs à droite à gauche qui rendent le tout beaucoup plus drôle et agréable à regarder. La lumière est très belle, les sets sont impressionnants, les plans sont bien travaillés, les gremlins en eux-même sont vraiment cools, l'abus de violence est incroyablement divertissant pour un film et l'humour marche bien. Des fois, je trouve que c'est un peu lourd de suivre les gremlins faire leurs grivoiseries habituelles, mais la morale compense pour le tout. Vraiment une œuvre intéressante, bien joué Joe Dante ^^

Die Hard (1988) : Un film d'action vraiment bien fichu. J'avais peur de ne plus l'aimer en le revoyant ce Noël, mais ça a très bien vieilli. J'adore comme c'est film, la nervosité, les angles, les situations, même l'exposition est très rigolote. Certains trucs sont un peu cons, mais ils arrivent quand même à rendre le tout fort agréable. Bon film ! 8)

Eight Crazy Nights (2002) : L'animation est très belle, j'aime les chansons et c'est bien d'avoir un film d'Hanoukka. Les voix ne me dérangent pas, mais les gags sont très très bas. Quand j'étais jeune,  ça ne me dérangeait pas, car l'humour de toilette me semblait consistante avec le ton du satire du film, mais étant adulte, je vois à quel point ils ont abusé pour faire plaisir à quelques scénaristes et se faire de l'argent sur des gens qui ne savent pas mieux. Le narrateur d'ailleurs est hyper agaçant. Donc ouais, bien que j'aime l'animation et les chansons, le film me passe par l'oreille gauche et part par l'oreille droite. Too bad.

Saving Chrismtas (2014) : Je prends un malin plaisir à regarder des films fait par des chrétiens comme n'importe qui, mais putain, celui-là est dans un autre monde. C'est Man from Earth si Man from Earth était sur la conversation la plus stupide qu'on puisse imaginer. Probablement la convo philosophique la plus Perceval-esque que j'ai vu de ma vie, en plus Kirk Cameron est sérieux à mort, au point d'en avoir un visage tout ridé à force de faire son sourire smug qu'il s'est pratiqué à faire devant son miroir devant des heures pour offrir aux gens l'un des pires de tous les temps. C'est pas croyable un film comme ça, ça doit être vu pour y croire. Comme Dieu en fait.

Santa with Muscles (1996) : Les gars, il faut que vous voyez ce film là. C'est McBain, mais dans la vraie vie. C'est littéralement une parodie Simponesque avec Hulk Hogan comme Père Noël. C'est tellement con comme film, c'était presque pareil que la parodie de Kiss de Noël dans Family Guy. C'était tordant comme film !

Miracle on 34th Street (1947) : Mais quel chef-d'œuvre, mais quel chef-d'œuvre, mais quel chef-d'œuvre ! Un film total, comme dirait BHL. C'est un peu bizarre de la voir sachant ce qui est arrivé à Natalie Wood, mais l'histoire est tellement bien écrite, l'ambiance de Noël est tellement, les conversations sont tellement intelligentes et rigolotes, puis le Père Noël tellement sympathique. Film extra !

Trading Places (1983) : J'avais oublié à quel point ce film était bon. La fin est tellement intelligente et les gags tellement parfaits. J'ai tellement eu de fun à suivre cette histoire, je dirais même que la première heure est parfaite. J'ai un gros problème avec la scène dans le train par contre. Ça se voit que c'était un différent délire fait par d'autres personnes. J'essaye de justifier dans la diégèse du film ce qui s'est passé, mais le viol d'un humain par un gorille, ainsi que le gros blackface inutile, ce n'était vraiment pas nécessaire et ça ne collait pas avec le reste du film. C'est vrai qu'Eddie Murphy a dû agir comme un blanc pour survivre dans cet environnement où il n'est que vu comme un moins que rien à cause de sa couleur de peau, mais ça ne justifie par la blague problématique. Même en prenant en compte la sensibilité de l'époque, c'était juste des blagues faciles au milieu d'un film vachement intelligent et même nuancé (différentes facettes du conservatisme). Malgré cela, ça reste une incroyable comédie. Déjà hâte de la revoir.

Tokyo Godfathers (2003) : Très bon film, même pas mal mieux que Paprika. Que ce soit l'animation, les personnages, les dialogues, la structure ou ce que ça dit sur la culture japonaise et la relation à l'étrange/étranger, c'est une merveille. Certains gags slapsticks ou certaines péripéties qui se répètent m'ont peut-être un peu moins captivé, mais ça reste un très bon film anime et un classique de Noël.

Christmas with a Capital C (2011) : Film chrétien où le grand méchant athée arrive en ville pour ruiner le Noël des gens en leur forçant à dire ''Happy Holidays'' au lieu de ''Merry Christmas''. Oui, c'est un film qui existe. Un beau grand film de merde écrit comme le cul, au point qu'il y ait une histoire B où de jeunes chrétiens essayent de faire une teen-romance à la Twilight, alors que ça n'a rien avoir avec le reste du film. C'est incroyable. Depuis 2016, c'est ma tradition de revoir ce film, car c'est tellement drôle à quel point c'est raté. Cette année, ça m'a donné un mal de tête et j'ai fast-forward la fin, mais je le recommande quand même. C'est n'importe quoi.

A Christmas Story (1983) : Je ne suis pas américain, donc juste ça, ça m'empêche d'apprécier le film. Y'a un trop gros choc entre culture pour qu'un film cherchant uniquement à rendre nostalgique certaines personnes me plaise. À part quelques scènes, je ne trouve même pas ce film si divertissant, mais je comprends entièrement son appeal.

Le Père Noël a les yeux bleus (1966) : Un beau film sur la jeunesse où nous suivons un coureur de jupons pendant le temps des fêtes. On retrouve vraiment l'ambiance des films de Jean Eustache, ça m'a beaucoup plu !

Klaus (2019) : Un des gars qui a travaillé sur l'animation de ce film allait au Cégep de ma copine, on le connaît un peu. D'ailleurs, la première fois que je l'ai vu, c'était dans ce Cégep justement, car les élèves ont fait une projection spéciale à la sortie de celui-ci. C'était une belle façon de voir ce film et j'avais passé un bon moment. Je me souviens qu'après l'avoir vu, quelqu'un m'a dit qu'il allait se rendre aux oscars, ce que je n'ai pas vraiment cru, car les oscars c'est plus une façon aux studios de se taper sur l'épaule, ce qui veut dire que Disney ou les films fait par des gens connus sont extrêmement favorisés. Je vous laisse vous imaginer ma surprise quand j'ai vu qu'il était nominé. C'était en janvier, je me baladais dans le quartier des affaires à Manhattan, j'ouvre mon téléphone et je vois les nominés ! J'ai dû m'assoir pour assimiler l'info, haha. En tout cas, l'an passé, ce qui m'avait plu c'était le concept, ainsi que la formidable animation qui a l'air d'être en 3D parfois, mais qui est en 2D, un truc de fou. Ce qui m'avait déplu, c'est l'impression que j'avais qu'ils ont piqué les personnages et les péripéties de d'autres œuvres. Genre le protagoniste, je ne voyais que Kuzco. Puis quant à l'histoire, la façon dont elle se développe, je ne voyais qu'Astérix et les Vikings. Mais cette fois-ci, ça m'a vachement moins dérangé. Le film est assez solide pour plaire aux jeunes et aux adultes. L'atmosphère était super assez travaillée pour que les gens qui ne sont pas sensibles aux éléments destinés aux très jeunes enfants puissent être diverti. Quant à l'animation, wow, dans mes souvenirs, c'était très beau, mais renvoyant ce dessin-animé le jour du réveillon, j'ai été de nouveau époustouflé. Donc voilà, j'ai beaucoup aimé Klaus.

Scrooged (1988) : J'avais vu ce film à la télé quand j'étais très jeune, alors je me suis dit que ce serait cool de le revoir... J'avais tort. Je n'ai vraiment pas aimé ce film. L'humour est très artificiel et le concept de faire ''Scrooge, mais moderne et drôle'' n'est pas utilisé proprement. On le sent que c'était une production sans cœur, même s'ils ont laissé les acteurs tenté de porter le film sur leurs épaules.

A Christmas Carol (2009) : Beaucoup de gens ont des problèmes avec ce film, mais je le préfère à Polar Express. C'est même l'une de mes adaptations préférées de cette histoire. Je ne sais pas trop quoi dire, car les trucs qui m'ont plu, c'est les éléments que les gens n'ont pas aimé. L'ambiance sombre et l'animation sont les éléments que me plaisent le plus. Ils capturent ce monde d'autant, tout en donnant des opportunités de faire des trucs cartoonesques. On passe du Noël idyllique au cauchemar en secondes et la performance de Jim Carrey était vraiment impressionnante, vu les limitations. La scène qui me plaît le plus, c'est quand Scrooge voit le Noël présent en étant face à face à son employé qui parle à sa famille à travers lui. La façon dont c'était présenté, ça aurait été difficile de le faire en live-action ou avec un type d'animation différent. Pour moi, c'est ça qui justifie les choix artistiques particuliers de ce film et j'adore l'idée d'exposer les enfants à cela. Le film n'est pas parfait, il y a des éléments que je trouve un peu trop ''blockbuster-ish'', mais ça reste une réussite à mes yeux.

National Lampoon's Christmas Vacation (1989) : Le film a un peu vieilli, mais l'humour reste vachement présenté et la simplicité de l'histoire le rend facile à regarder et divertissant. Un film de Noël sympathique. Il faudrait que je revois son prédécesseur.

The Polar Express (2004) : J'ai revu ce film l'an passé après ne l'avoir pas vu pendant des années, mais il ne m'avait pas plu. Je le trouvais bien trop inconsistant. Cette année, j'ai revu dans ce film les qualités que je lui attribuais quand j'étais jeune. C'est vraiment un film qui me faisait rêver, et je comprends pourquoi, il capture bien le conte. Cela dit, je trouve encore les défauts assez ridicules. La chanson qui sort de nulle part, les enfants agaçants, les slapsticks qui prennent trop de place, puis les moments qui durent un peu trop longtemps et qui n'ont pas très bien vieilli en terme d'animation (genre la scène où les lutins dansent).

Arthur Christmas (2011) : Film que j'apprécie beaucoup. C'est un peu trop pour enfant pour que je m'investisse complètement, mais il y a beaucoup de bonnes idées que je trouve intéressante à explorer dans un contexte de Noël. C'est toujours sympa de suivre Arthur et les personnages archétypes qui auraient pu être chiants étaient bien cools aussi !

Home Alone 2: Lost in New York (1992) : Là où j'apprécie le premier Home Alone pour ses qualités, je méprise le deuxième pour ses défauts. C'est un cashgrab comme pas possible, je regardais le film en roulant des yeux à chaque minute. Même l'humour était très hit/miss, pourtant c'est dommage. Si la réflexion allait un peu plus loin ''We gotta do the same movie, but everything has to be bigger'', on aurait peut-être eu quelques trucs qui marchaient, car un enfant faisant tout ce qu'il veut seul à New York, c'est un concept assez amusant.

Maurry Christmas!

#10310
MESSAGE PARTIE 3/3

The Nightmare Before Christmas (1993) : Mon histoire avec ce film c'est qu'il s'agissait de mon film préféré quand j'étais jeune. Je le regardais tous les jours, des fois plusieurs fois, et je l'ai vu en plein de langues. Maintenant, j'en suis beaucoup plus critique. Ce qui m'intéresse, c'est les hommages à la poésie gothique, la rupture avec les autres œuvres de Disney avec les mouvements qui ne sont pas arrondis, ainsi que la morale sur l'appropriation. Ce qui me déplaît, c'est à quel point il est inconsistant en terme de structure. On le sentait qu'ils essayaient de toutes les façons de faire durer ce film 1h15, car il est adapté d'un petit poème de Tim Burton. Brentalfloss a fait deux vidéos récemment où il analyse les lyrics des chansons de ce film, je vous les recommande fortement, car il touche à des points très pertinents. Par exemple, dans les chansons, les personnages disent parfois qu'ils vont faire des trucs qu'ils ne font pas, la chanson romantique de Sally est placée au milieu de l'action, la romance entre Jack et Sally est forcée comme pas possible, Sally passe en secondes de personnage féminin fort à demoiselle en détresse, etc.


Planet of the Apes (1966) : Je l'avais revu en novembre avec ma copine, qui n'avait jamais vu le film et qui a été très surprise par la fin :D Nous l'avons revu en famille le 25 et c'est toujours aussi. Je dirais même que c'est l'un de mes films préférés. C'est tellement bien écrit.

Batman Returns (1992) : Le film est absolument ridicule, mais les sets sont vraiment cools ^^

Santa Baby (2006) : Yikes, je n'ai même pas été capable de terminer ce film. Ça craint énormément.

The Miniaturist (2017) : Ça ne compte pas vraiment, car il s'agit d'une mini-série et non d'un film, mais je l'ai vu à la télé (avec pubs :-X) avec les parents de ma copine d'un seul coup sans savoir qu'il s'agissait de 2 épisodes d'une heure. Je n'ai vraiment pas aimé. L'histoire est intéressante et certaines performances sont biens, mais tout est trop léché et faux. Autant au niveau de l'image que de la structure. J'ai beaucoup de misère avec ce genre de films/œuvres historiques qui sont en mode automatique.

L.A. Confidential (1997) : J'ai adoré ce film, gros coup de cœur. C'est vraiment bien fichu, tous les clichés sont mis à profil et on se retrouve dans une enquête crédible et engagée. Gros shotout à Guy Pearce :-*

Soul (2020) : Je n'ai pas aimé toutes les péripéties ni la structure de manière générale (Pixar ces dernières années...), mais les thèmes abordés étaient fascinants et l'animation est magnifique, un beau mélange entre le très réaliste, la caricature et le cartoon (avec les éléments animés en 2008). C'était vraiment un bel environnement qu'ils ont capturé et j'aime l'audace de faire un film pour enfant plus existentiel et poétique. Mais les défauts ont un peu dilué l'expérience pour moi (la poursuite par les Jerry, la situation à la Freaky Friday avec le chat, le personnage qui ressemble à la petite de Wreck-It-Ralph, la course contre la montre, etc.)

Wolfwalkers (2020) : Un dessin-animé irlandais adapté d'histoires issues du folklore de ce pays. C'est le troisième opus d'un trilogie spirituelle (donc pas besoin de voir les deux autres pour en profiter). J'ai beaucoup aimé ce film. L'animation est incroyable et l'histoire est vraiment bien contée. Bien évidemment, c'est un film pour enfant, mais pour un film pour enfant, c'est très bien réussi. J'ai trouvé les persos très attachant et leur environnement crédible. On ne tombe pas dans les clichés de How to train your Dragon.

Druk (2020) : Un film vachement réussi. Le setting au Danemark est pertinent et l'histoire est jolie représentation du vide qu'on tente de combler et dissimuler, ainsi de l'imperfection des choses qu'on glorifie. Film très intéressant, j'ai hâte de le revoir.

A Christmas Carol (2019) : Encore une fois, c'est une mini-série, donc ça ne compte pas vraiment, mais j'ai vu la version de 3 heures où les épisodes sont collés ensemble. C'est un spécial mal dosé, mais tout de même intéressant. En gros, c'est Un chant de Noël en mode hyper méga dark. Grandement inspiré du film d'animation avec Jim Carrey, ma copine a notée que le manoir de Scrooge est design de la même façon à l'intérieur. Malgré les défauts évidents, je me suis tout de même senti transporté dans un autre monde, du monde, dans une autre époque dans un nouveau lieu. Certaines idées marchaient, d'autres non, c'est vrai que 3 heures c'était long, mais les trucs qui m'ont plus, notamment les costumes ont rendu l'expérience un minimum agréable. Parfois, je me sentais dans un épisode de Doctor Who, à cause de la production parfois cheap, parfois surprenante.

Mignonnes (2020) : J'ai adoré ce film. Il fallait que ça aille trop loin, car le message est trop important. On ne peut pas fermer nos yeux à la réalité, surtout dans une histoire si bien racontée. Mon dieu que les américains sont cons de réagir ainsi. Le pire, c'est qu'il y en a plein de films comme ça, tant au niveau de la structure, qu'au niveau du message, qu'au niveau des actions qu'on voit les jeunes filles faire. La façon dont elles sont présentées, si ça choque des gens, je vous conseille de regarder bien comme il faut le monde qui vous entoure, c'est tellement plus vulgaire. Certaines parties m'ont fait penser à l'œuvre de Larry Clark (j'ai vu Wassup Rockers de lui ce mois-ci), mais le message va pas mal plus loin parfois, car on parle aussi de culture au-delà du rôle de la femme dans la société.

Intouchables (2011) : C'est un film divertissant, je ris encore à pas mal de scènes, mon léger problème avec celui-ci c'est que le film avant de montages à montages pour captiver le public. C'est scènes drôles sur scènes drôles, musique après musique, etc. J'ai l'impression que le film aurait dû respiré un peu, cela aurait rendu les scènes émotionnels un peu mieux à l'écran, bien qu'elles soient tout de même crédibles.

The Day After Tomorrow (2004) : Film catastrophe très con. Il est un tout petit peu plus divertissant que pas mal de films catastrophes de cette décennie, mais ce n'est vraiment pas un film que j'aime. Ses qualités, c'est son message écolo/sa critique de l'administration Bush, mais malgré ça, c'est très convenu comme message et exprimé de façon très conne et hollywoodienne. Les films comme The Host me manquent. Aussi, wtf la chanson dans le générique final.

Les Chinois à Paris (1974) : C'est le film de Jean Yanne que j'aime le moins, car c'est celui qui est le plus à fond dans la caricature presque journalière. Ce film reste tout de film divertissant et même très intéressant (en terme de contexte). J'adore le travail sonore, car il souligne bien l'incompatibilité entre les cultures/mouvements de pensées/tendances. La dualité entre les Français et les Chinois est montrée de plein de façons créatives et l'humour marche très bien la majorité du temps, bien qu'il y ait quelques acteurs qu'on a pas l'habitude de voir dans les films de Jean Yanne qui m'ont un peu moins plu. Mon histoire avec cet artiste btw c'est qu'il est mon réalisateur préféré. J'ai vu tous ses films plein de fois, surtout Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil qui est un de mes films préférés. D'ailleurs, je sais que Régis a vu son dernier film récemment, Liberté, égalité, choucroute, je me demande ce qu'il en a pensé !

An American Pickle (2020) : Un film divertissant. Le film pousse un peu trop l'humour à la Borat, vole un peu trop d'éléments à divers films/séries genre The Cobbler et Futurama, et suis une structure un peu trop prévisible, mais malgré cela, beaucoup de gags fonctionnent et j'aime beaucoup les deux performances de Seth Rogen. Un film léger qui se regarde bien !

Bender's Big Score (2007) : Premier film de Futurama assez bien ! À mes yeux, largement le meilleur des 4. La structure est sympathique, on a vraiment l'impression de regarder quatre épisodes en un. Pas mal de gags étaient convenus et il y avait trop de références pour faire plaisir aux fans heureux de revoir la série sur leurs écrans, mais malgré cela, certains gags marchent et ils ont réussi à faire une histoire plus grande que nature pour une série qui n'avait que l'habitude de faire des épisodes de 20 minutes. Bien divertissant !

Synecdoche, New York (2008) : Un chef-d'œuvre. C'est un film où tout est méticuleusement orchestré pour qu'on puisse toujours creuser plus profondément. Définitivement un des films qui m'a le plus marqué et un de mes films préférés tout court. Tellement en est dit sur l'humain et nos sentiments, ça me touche sincèrement, et j'ai rarement vu un film aller aussi loin pour faire gagner ses personnages et le public de nouvelles perspectives. Je dirais que ''perspective'' est le mot clé quand on parle de ce film. Fabuleux. Fabuleuse façon de terminer cette année.

-----

Au niveau des courts-métrages, j'ai vu...

The Follow (2001) : J'ai regardé la version de Wong Kar-wai de ce scénario et ça m'a laissé indifférent. C'est une intéressante expérience, mais c'est un court-métrage d'action qui n'a pas grand chose à offrir d'autre pour le public. Je suis cela dit content que ça existe, c'est vraiment une belle opportunité pour le réalisateur et je suis certain qu'il a appris de celle-ci.

Santa Claus (1898) : Un court film d'avant 1900 mettant en vedette Popa Noël. C'est sympathique, les effets visuels sont inspirés, mais c'est pas mal ça ^^

May I Please Enter (2018) : Je pense déjà en avoir parlé, j'en ai écrit de nombreux travaux à l'université, mais il s'agit de mon court-métrage préféré de tous les temps. Un chef-d'œuvre qui met les mots sur comment je me sens sur le monde dans lequel nous vivons. Une révélation.

Regardez-le, regardez-le !

How the Grinch Stole Christmas! (1966) : Ça aussi j'en ai parlé, une réussite, probablement l'œuvre qui capture le mieux l'essence de Dr. Seuss.

The Snowman (1982) : Un court-métrage vraiment jolie qui me met bien dans l'ambiance des fêtes. Les techniques en terme de dessin me fascinent.

The Snowman and The Snowdog (2012) : Ce n'était franchement pas nécessaire. J'ai rien contre faire des trucs de mignons, mais ça vient un peu souillé l'autre film, pas autant que les pubs qui ont été faites avec les persos, mais bon.

Bojack Horseman Christmas Special (2014) : Ça ne compte pas comme un court-métrage, mais m'en fiche, c'est tellement un style différent du Bojack Horseman habituel que je me suis dit qu'en parler ici ne serait pas trop hors propos. Ça m'a beaucoup plu ! L'humour est très présent et ils ont réussi à un faire un épisode de sitcom legit, malgré le ton sombre et sarcastique. Ça en est presque effrayant !

A Very Special Christmas With Beavis and Butt-head (1993) : Ça ne compte pas non-plus comme un court-métrage, mais encore une fois, pas grave. Ce special est sympa, c'est vraiment les persos qui réagissent à des clips de Noël. Leurs réactions sont iconiques :D

Father Ted : A Christmassy Ted (1996) : J'avais oublié qu'autant de choses se passaient dans cet épisode. C'était vraiment marrant, maintenant j'ai envie de me refaire la série ^^

G (1979) : Difficile de juger des expériences comme celles-ci, mais c'est très intéressant et fait du sens quand on regarde l'œuvre de Susan Stein.

Opal (2020) : J'en avais parlé avec Nick, j'ai vu le court-métrage une première fois à sa sortie et il m'a laissé indifférent, car je n'étais apparemment pas dans le bon mood. Je n'avais pas trop aimé les chansons et j'ai eu l'impression de voir beaucoup trop d'éléments des autres œuvres de Jack Stauber, mais en le revoyant, j'ai remarqué plein d'autres détails et ça a approfondi ma compréhension du court-métrage. Je l'avais vraiment mal jugé en fait. Je l'ai revu une troisième fois avec ma copine (qui l'a compris encore mieux que moi du premier coup) et j'ai beaucoup aimé. C'est hyper créatif et pertinent, et je vous le recommande !

Santa, the Fascist Years (2008) : Une jolie satire du temps des fêtes à travers l'angle d'attaque des médias de l'époque. L'animation est super cool.

World of Tomorrow Episode Three: The Absent Destinations of David Prime (2020) : Une magnifique œuvre bien différente des deux premiers. Je l'ai beaucoup aimé, on dirait... un Tenet intelligent ^^ C'est très créatif, montre une jolie imagine de l'humanité, ainsi que de notre humanité. Et la fin est un joli mélange d'optimisme et d'émotions sombres.

--------------

Malgré le fait que j'ai essayé de me rattraper, je n'ai pas vu beaucoup de films de 2020. Ceux que j'aime aimé sont :

Mignonnes
Have a Good Trip: Adventures in Psychedelics

Capone (même si tout le monde l'a détesté, je trouve que c'est un film réussi qui ne frotte pas le public dans le sens du poil)
I'm Thinking of Ending Things
Wolfwalkers
Druk
Borat Subsequent Moviefilm
Soul
Mank

+/- Happiest Season

Mon préféré est, sans hésiter, I'm Thinking of Ending Things. C'est un film challenging qui en dit tellement sur l'esprit humain et nos sentiments. C'est un film sombre, triste, glacial, mais aussi merveilleux et qui montre une compréhension exhaustive sur le monde de l'art, le pouvoir des médias et la psychologie humaine. C'est un film que j'ai vu deux fois d'affilé avec ma copine. Total mind-blown. Tellement d'étapes supplémentaires sont prises pour illustrer un point. Cette œuvre m'a grandement touché et je l'ai gardé avec moi depuis mon premier visionnement.

Lenny Bar

Citation de: The Reg Noël le 14 Déc 2020, 21:03
Universal Soldiers et Cobra, tu as tapé dans l'équipe B pour les films d'actions avec des gros bras. ;D Avec JCVD, Si tu n'as pas vu Mort subite (1995) je te le conseille, c'est un bon Die Hard like ! Sympa au début, de mieux en mieux au fur et à mesure, je m'étonne d'ailleurs de l'accueil plutôt tiédasse, c'est mon 2e film préféré avec JCVD sur les 15 que j'ai vu (sans compter ses doublages).

Effectivement  ;D

J'ai déjà vu Mort subite oui, dans le genre Die Hard like, ce n'est pas mal effectivement.

Dans ta "petite" liste de 51 films, je n'ai pas vu grand chose... mais effectivement, certains titres m'ont interloqués... "L'attaque des crabes géants", "L'ordinateur des pompes funèbres", "Liberté, égalité, choucroute"...  ;D

Vice est un film que je compte voir depuis un moment. Je vais le remonter dans ma liste des films prioritaires... Il passe donc à la 62ème place !

---

Woow Maurice, quels posts  ;D  Je n'ai pratiquement rien vu dans le tas. mais je te rejoint sur ce que tu dis à propos de Home Alone, Gremlins, Klaus... et Die Hard évidemment  ;D

Par contre je ne suis pas d'accord pour Scrooged (Fantomes en fête), un film que j'adore... Idem pour Home Alone 2 que je trouve presque aussi bon que le 1

J'ai eu l'effet inverse avec L'étrange Noel de monsieur Jack, quand je l'ai découvert petit je n'ai pas du tout aimé (à cause des chansons surtout), et maintenant plus je le vois plus je l'adore. Il dégage quelque chose de particulier, que je n'ai retrouvé dans aucun autre film.

"Barbie and the Nutcraker (2001) :Ma copine m'a fait regarder ça
Ouaiiiiiis... bien sûuur...  ;D

---

De mon côté j'ai vu quelque films... qui n'ont rien à voir avec Noel... J'ai la flemme (olympique) d'en faire les critiques, je vais simplement les lister et les classer par ordre de préférence :

- L'échine du diable (2001)
- Doc Hollywood (1991)
- Invisible Man (2020)  (Tu trouves que tu n'as pas vu beaucoup de films de 2020 Maurice ?... C'est le seul que j'ai vu  :D )
- Darkman (1990)
- Les neuf reines (2000)
- Loin du paradis (2002)
- Docteur Jivagho (1965)
- Hors d'atteinte (1998)
- Audition (1999)
- Zatōichi (2003)
- Les liaisons dangereuses (1988)
- Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant (1989)  (C'était quoi ce truc !?.. POUAH !)

Maurry Christmas!

#10312
Citation de: Lenny Barbe-du-père-Noel le  3 Mar 2021, 17:15
Dans ta "petite" liste de 51 films, je n'ai pas vu grand chose... mais effectivement, certains titres m'ont interloqués... "Liberté, égalité, choucroute"...  ;D

Il est super ce film ! C'est une parodie de la Révolution Française où Marat alimente la foule d'envies de protester, pendant que le roi et sa femme tente s'enfuir. En plus, le calife de l'Irak vient en France pour trouver de nouvelles façons de torturer. C'est très marrant, un peu dans le style de Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ ;D

Citation de: Lenny Barbe-du-père-Noel le  3 Mar 2021, 17:15
J'ai eu l'effet inverse avec L'étrange Noel de monsieur Jack, quand je l'ai découvert petit je n'ai pas du tout aimé (à cause des chansons surtout), et maintenant plus je le vois plus je l'adore. Il dégage quelque chose de particulier, que je n'ai retrouvé dans aucun autre film.

Entièrement d'accord avec la dernière partie de ton message, c'est vrai qu'on ne retrouve pas du ''Mr. Jack'' ailleurs. Je te recommande les vidéos que j'ai posté sur les chansons de ce film. C'est très intéressant ce qu'il arrive à noter sur le processus de production du film juste en écoutant les paroles/les rimes.

Citation de: Lenny Barbe-du-père-Noel le  3 Mar 2021, 17:15
"Barbie and the Nutcraker (2001) :Ma copine m'a fait regarder ça
Ouaiiiiiis... bien sûuur...  ;D

:D

Citation de: Lenny Barbe-du-père-Noel le  3 Mar 2021, 17:15
- Invisible Man (2020)  (Tu trouves que tu n'as pas vu beaucoup de films de 2020 Maurice ?... C'est le seul que j'ai vu  :D )

Comment l'as-tu trouvé ? J'ai entendu des avis partagés sur ce film, mais pas de quoi m'y intéresser.

Et gros btw, je te recommande un peu Santa with Muscles, ça a l'air du genre de film bidon que tu pourrais aimer. On dirait tellement McBain quoi, c'est ridiculement drôle ^^
-----------------

Depuis le début de 2021, j'ai vu Paddington 1 et 2, Summer Wars et Super. Je n'ai vraiment pas aimé les films de Paddington, bien que le deux était un peu mieux que le premier. Ce n'est juste pas pour moi, mais c'est très inoffensif pour les très jeunes. Summer Wars ne m'a vraiment pas plu non-plus, j'ai trouvé ça hyper lourd comment ils ont tenté de montrer les dangers de laisser internet une place aussi grosse dans nos vies. Le concept est amusant, mais balancer ça avec l'humour ''Oh non, le jeune puceau doit prétendre être le copain de cette jolie japonaise'', des trucs d'action à la Matrix et des clichés de hacker datant des années 80. Quant à Super, c'est un film que j'adorais et je l'aime encore beaucoup. Je l'ai regardé en même temps que je faisais autre chose, donc je ne vais pas me baser sur ce visionnement pour actualiser mon point de vu sur le film. Je trouve que cette œuvre a beaucoup plus à offrir que ça en a l'air. C'est vraiment une ode à l'ennui et à nos fantaisies.

The Reg

Bon score ;D j'ai vu 81 films ce mois-ci malgré Noël.

L'homme au fusil   1955
Gang Busters   1955
Deux hommes dans l'ouest   1971
La fièvre dans le sang   1961
Le pornographe   2001
Vue sur mer   2015
Le père Noël a les yeux bleus   1966
Camille redouble   2012
L'oiseau bleu   1976
Electric Blue   1987
Les tueurs de l'espace   1954
L'imprecateur   1977
J'ai vu tuer Ben Barka   2005
Domicile conjugal   1970
La raison d'état   1978
Grace Quigley   1984
L'amour en fuite   1979
Le Havre   2011
Le retour de la panthère rose   1975
Quand la panthère rose s'emmêle   1976
The Fast and the Furious   1955
Klaus   2019
Santa et Cie   2017
No man's woman   1955
Le redoutable homme des neiges   1954
The Big Bluff   1955
La malédiction de la panthère rose   1978
La party   1968
A la recherche de la panthère rose   1982
Adults in the room   2019
Benoît Brisefer : Les Taxis rouges   2014
Un sacré bordel !   1986
La chevauchée du retour   1957
Faux mouvement   1975
Docteur ?   2019
La belle marinière   1932
Bonne chance   1935
Les jumeaux de Brighton   1936
Alice dans les villes   1974
Les aventuriers du désert   1949
Hammett   1982
Si loin, si proche !   1993
La fiancée de papa   1961
L'ami américain   1977
Je règle mon pas sur le pas de mon père   1999
Une belle équipe   2020
Passe-passe   1988
The million dollar hotel   2000
The end of violence   1997
Waking sleepy beauty   2009
Les yeux du témoin   1959
La brune que voilà   1960
Dementia   1955
A life at stake   1955
Sonic, le film   2020
Don't come knocking   2005
Every thing will be fine   2015
Chobizenesse   1975
Les beaux jours d'Aranjuez   2016
On purge bébé   1931
Le commando de sa majesté   1980
Les bonnes causes   1963
Le fils d'Ali Baba   1952
Opération Lady Marlène   1975
Pardonnez nos offenses   1956
Maléfices   1962
Le roman de Mildred Pierce   1945
Légitime Défense   1956
Clean   2004
La règle du jeu   1939
Le secret derrière la porte   1947
Le miracle des loups   1961
L'assassinat du père Noël   1941
La chienne   1931
Fanfan la tulipe   1952
Le repas des fauves   1964
Entre onze heures et minuit   1949
Non coupable   1947
Nathalie   1957
Les pionniers de la Western Union   1941
Ernest le rebelle   1938


J'ai fait divers rattrapages : Wim Wenders, Jean-Pierre Léaud, Blake Edwards, Christian-Jaque... Je conseille entre autres :

Le repas des fauves (1962) Coup de cœur ! Avec quelques comédiens connus comme Claude Rich et Francis Blanche, des gens réunis pour un repas d'anniversaire un soir à Paris durant l'occupation, deux officiers allemands sont tués par des inconnus en bas de chez eux, ils n'ont rien à voir avec ça mais un capitaine allemand prend en otage des gens dans l'immeuble qui seront exécutés. Le capitaine connaissant un peu le couple qui invite pour l'anniversaire leur accorde une grâce : Parmi les 7 invités, ils choisiront eux-même les deux personnes qui seront emmenées. C'est tiré d'une pièce de théâtre, du coup parmi les 7 qui sont amis/famille, tombent les masques, les faux semblants, les hypocrisies, les mensonges, les lâchetés, etc. En plus c'est pas long, ça dure à peine 1h30, foncez.  :)

Alice dans les villes (1974) de Wim Wenders, je voulais le voir depuis longtemps. Une femme confie sa fille de 9 ans à un semi-étranger quelques jours, c'est à peu près tout, je craignais de m'ennuyer, mais les dialogues, la filmographie, le talent des comédiens, l'ambiance... ça marche !

Les bonnes causes (1963) Une infirmière est accusée d'avoir tué son patron et patient en lui injectant volontairement un mauvais produit, on suit l'affaire avec notamment les interrogatoires du juge joué par Bourvil, toujours bon également dans ses rôles sérieux, mais aussi les manœuvres l'avocat (Pierre Brasseur) de la veuve qui est accusée elle par l'infirmière d'avoir subtilisé les produits pour la faire accuser. Il y a plusieurs rebondissements et, j'ai trouvé, une fin relativement inattendue.

Le roman de Mildred Pierce Brosnan (1945) le rôle qui a valu son oscar à Joan Crawford. Un film noir au look magnifique. Au début je trouvais ça bien sans plus, mais plus ça avançait mieux c'était. Je préfère ne pas trop parler de l'histoire pour ne pas spoiler.

Lenny Bar

Encore une belle brochette de films... que je n'ai pas vu  ;D  A part un ou deux comme les différents "La panthère rose"

Citation de: The Reg le 15 Mar 2021, 16:54
L'oiseau bleu   1976

...Pinaise !!



Qu'est-ce que tu as pensé de Klaus ? J'ai vraiment bien aimé perso.

Santa et Cie   2017 ça donne quoi ? J'étais tenté de le regarder un moment et au final je ne l'ai pas fait.


Au fait, je me souviens que tu avais fait un top (30 ? 50 ?... 100 ???) de tes films préférés il y a moult décades. La vidéo existe toujours ? Je pense que tu ne l'avais pas mise sur Youtube ? Tu n'avais pas encore ta chaine à l'époque me semble-t-il.

The Reg

Citation de: Lenny Bar le 18 Mar 2021, 09:17
Qu'est-ce que tu as pensé de Klaus ? J'ai vraiment bien aimé perso.
Oui, pareil, très bonne surprise ! Même on voit venir quelques poncifs comme le type qui va dans un endroit a priori pourri et s'y attache, il y a tellement de bonnes idées et trouvailles en dehors que ça passe sans souci.

CitationSanta et Cie   2017 ça donne quoi ? J'étais tenté de le regarder un moment et au final je ne l'ai pas fait.
C'étaiiiiit...

Quelques bonnes idées, mais globalement rien de si original ou vachement transcendant, contrairement à Klaus, ses quelques bonnes trouvailles ne suffisent pas. C'est pas mauvais mauvais hein juste... meh.

CitationAu fait, je me souviens que tu avais fait un top (30 ? 50 ?... 100 ???) de tes films préférés il y a moult décades. La vidéo existe toujours ? Je pense que tu ne l'avais pas mise sur Youtube ? Tu n'avais pas encore ta chaine à l'époque me semble-t-il.
30 oui, sur Vimeo. Mais la vidéo n'existe plus a priori, même pas sur mon ordi, je n'en étais plus satisfait. Un jour peut-être la referais-je.

Maurry Christmas!

MESSAGE 1/2

Citation de: The Reg le 15 Mar 2021, 16:54
Chobizenesse   1975

Qu'en as-tu pensé ?
__________________________________________________________________

Ce mois-ci, j'ai fait pareil qu'en octobre/décembre en notant les films que j'ai regardé sur Letterboxd. Il y a peut-être quelques films que je n'ai pas noté, mais la majorité est là et je vais en laisser de petits commentaires ici, car ça me fait plaisir d'en parler brièvement (même si la dernière fois, il n'y a pas eu beaucoup de réactions ^^)

J'avais déjà parlé de Synecdoche, New York, Paddington 1 et 2, Summer Wars et Super. Le film que j'ai vu par la suite, c'est Aliens... mais plus comme son ambiant qu'autre chose, car je l'ai regardé en jouant à un jeu de société en même temps, donc je n'ai pas grand chose de pertinent à dire sur celui-ci. De ce que j'ai vu (et ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu de A à Z normalement), je ne l'ai vraiment pas aimé, ce qui n'était vraiment pas mon opinion dans le passé, ni l'opinion que j'espère avoir si je le revois comme il faut. Je trouve que le film tombe trop dans les clichés (au niveau du rythme, des dialogues, de la structure, de la musique, du montage et de l'ambiance) du blockbuster américain et tente de reproduire à plus grande échelle des éléments du premier film qui ne fonctionne pas à mon avis sorti du contexte d'Alien. Certains thèmes sont intéressants, mais j'ai vu le film comme du bruit plus qu'autre chose. Mais bon, comme je l'ai mentionné, c'est à revoir, car ce n'est pas l'idéal de voir ce film juste dans le background. Mea Culpa.

Dr. Stangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb (1964): Ce film frappe ! Ça faisait un bout que je ne l'avais pas vu et je dois dire que je l'aime encore plus aujourd'hui. Ce film utilise la comédie comme enveloppe pour délivrer son message, Peter Sellers offre des performances incroyables et toutes bien distinctes et la fin est... glaçante. L'usage de la chanson sur ces vraies images pour la faire se transformer de chanson douce en hymne de guerre, bravo. Puis la dernière réplique... C'est vraiment ça.


Winter Sleep (2014): Gros coup de cœur. C'est un film turc qui a gagné au festival de Cannes en 2014, et je comprends pourquoi. C'est plein de conversations poignantes dans un contexte qu'on voit peu au cinéma et qui capturent à merveille les mentalités arabes dû aux contextes dans lesquels les gens se retrouvent. Les différences de classes et tout et tout. La photographie est aussi incroyable, très inspirée de plusieurs artistes russes, mais en conservant une certaine sobriété et du sens quand on prend la peine de comparer certains éléments à des classiques du cinéma turc et d'autres films du réalisateur (Nuri Bilge Ceylan). Film qui vaut vraiment la peine d'être vu.


Nous ne vieillirons pas ensemble (1972) : Jean Yanne en amant abusif... Il joue un personnage odieux et nous suivons cette relation qui ne fait qu'empirer et empirer, donc on tente de se souvenir des rares beaux instants. C'est une analyse de relation amoureuse assez intéressante, surtout que Maurice Pialat y a mis beaucoup du sien dedans, mais je n'ai pas trouvé le film top. Beaucoup de trucs se répétaient et je trouve qu'il insiste trop sur les éléments qui auraient été bien s'ils n'étaient qu'utilisé une fois. Il y a l'air d'avoir un certain schéma psychologique pour les personnages qui est action-réaction, ce qui est logique, mais ne permet pas de rentrer en profondeur dans l'esprit des personnages féminins. On les voit surtout pleurer à cause de Jean Yanne ou se mettre en colère, puis le perso de Jean Yanne, comme mentionné, n'a rien pour balancer son côté désagréable, il est infecte tout au long du film... D'ailleurs, sa performance lui a valu un prix au festival de Cannes, mais il ne s'est pas pointé, car il ne respectait pas vraiment le réalisateur (puis il était en voyage durant le festival). Je comprends comment un film comme celui-là vient salir le personnage qui tente de créer à travers sa carrière d'acteur. Le nombre de commentaires (surtout de la part d'américains) négatifs et ridicules que j'entends sur lui pour ce rôle, alors que les gens ne connaissent aucunement Jean Yanne, je trouve ça triste.


Moi, fleur bleue (1977) : Plutôt Film fleur bleue ::) Je n'ai rien contre le ton du film, mais je n'arrive pas à penser à une blague qui marchait... C'est drôle de voir une jeune Jodie Foster à l'écran dans un film français où elle parle français, mais putain, ils l'ont mis dans de drôles de situations... surtout que l'actrice avait 15 ans (on la voit embrasser passionnément un acteur de plus de 30 ans, puis faire l'amour à celui-ci hors champs). Le sujet n'est pas si pire et certaines des musiques étaient biens, mais le problème c'est vraiment l'humour. Ça rend le film très cheap, cheesy et oubliable.


Erotissimo (1969) : Film assez bien. Le message est intéressant, les techniques stylistiques pour rendre le film comme ceux de cette époque du cinéma français étaient bien utilisées et c'est cool de voir comment cette œuvre a tailler le chemin pour permettre à Jean Yanne de faire ses propres films. C'est amusant de voir les Studios de Billancourt qui furent Radio-Plus dans l'excellent Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.


Dancer in the Dark (2000): Très bon film de Lars Von Trier. Une musicale... très inhabituelle et profondément touchante qui conclue la trilogie cœur en or (bien que le fantastique Dogville en emprunte énormément d'éléments). Ce film montre de façon que je n'ai jamais vu ailleurs que la justice est aveugle et je suis content que cette œuvre ait reçu cette attention à sa sortie.


Happiness (1998): Film vachement intéressant, mais que je n'ai pas particulièrement aimé. Son intelligence repose sur la quantité de personnages présentés. On suit les pires des pires (un pédophile, une homme qui appelle des femmes aléatoirement toute la journée pour se masturber, une femme qui a tuée un type dans son appartement, un immigrant qui se sert de sa prof d'anglais pour son propre plaisir), mais aussi des gens plus normaux, et les deux sont présentés de la même façon. Ce film montre que ces personnages grotesques voir affreux font partis de notre paysage commun et ne sont pas des exemples éhontés. On voit que peu importe la personne, on cherche toute la même chose, le même sentiment... du bonheur. Mon problème avec ce film, c'est l'humour. Là où l'inconfortable a fait rire beaucoup de gens, je n'en étais pas fan, pas à cause de la nature du sujet, mais à cause des punchlines que je trouvais souvent moyennes et qui ne m'ont pas toutes fait décrocher un sourire.


Requiem for a Dream (2000): Boooof. Le message est intéressant, le style transformant le tout en musique allant en crescendo l'était aussi, mais au niveau histoire, dialogue, structure, je l'ai trouvé que le film insistait sur lui-même à des niveaux pas possibles. À mes yeux, ça venait décrédibiliser toutes les scènes qui ont choqué ma génération (entre autres) ^^


Fiddler on the Roof (1971): Une musicale fantastique qui me fait me transporter dans une autre place, dans une autre époque et qui explore de thématiques encore bien actuelles et profondes. Le protagoniste, Tevye, est un de mes personnages fictifs préférés.


Nomadland (2020): Probablement le film qui va gagner aux oscars cette année (si ce n'est pas Mank). Je m'attendais à quelque chose de très intéressant, mais j'ai trouvé le tout correct, sans plus. Le style ''reportage'' était approprié, mais j'ai trouvé qu'ils manquaient d'interactions avec les autres nomades, puis la musique très générique au piano qui était présente la majorité du film m'a rapidement saoulé (surtout que ça aurait eu plus de sens qu'il y ait du silence). Le film arrive toutefois à montrer le downside de l'Amérique, ainsi que le rapport entre ceux qui adhèrent à ce mode de vie et leur famille. Donc voilà, certains éléments m'ont plu, mais je suis partagé.


Le Boucher (1970) : Un classique et je comprends bien pourquoi. C'est une enquête très intéressante qui nous fait nous interroger sur le tueur et ce qu'il est vraiment au-delà d'un tueur...


Junun (2015): Des extraits capturés par P.T. Anderson montrant le processus de création assez intense d'un album musical en Inde. C'est vraiment beau de voir à l'écran la vie d'un artiste, ainsi que ce sens de communauté dans un magnifique fort au sommet d'une colline.


Viva (2007): Le premier long-métrage d'une réalisatrice que je respecte beaucoup et à qui je parle régulièrement sur Twitter. Anna Biller nous offre une parodie stylistique poussée à l'extrême des années 60-70, tout en nous montrant l'horreur infligée aux femmes avec de gros sourires, de jolies costumes, de la musique, des danses et autres distractions. Le nombre de viol qu'on voit à l'écran dans ce film sans que choque qui que ce soit, c'est assez affolant, puis ça résonne comme un cri d'alerte. D'ailleurs, l'an passé, Bridget Brno est morte au début de sa quarantaine, ça me brise le cœur, car je repense souvent à sa chanson dans ce film :'(.


Barcelona (1994): Suite spirituelle du fantastique Metropolitan dont j'ai parlé le mois passé. Ce film est différent, mais très intéressant quand même. On se retrouve vraiment dans un climat social venant affecter profondément les personnages et leurs relations avec leur entourage. L'humour est là, les romances sont intéressantes, les dialogues rigolos et l'action nous tient vraiment en haleine (que ce soit des trucs moins graves que d'autres).


Pickup on South Street (1953): RED SCARE THE MOVIE!!! J'ai beaucoup aimé ce film. Il représente bien son époque et est astucieusement filmé, monté, rythmé et écrit. C'est facile de rentrer dans l'histoire et les personnages sont tous intéressants.


The Atomic Cafe (1982): Un film expérimental très puissant et juxtapose de la propagande américaine sur la guerre avec de vrais images des horreurs qu'elle produit. C'est très simple, puis le film est assez court il me semble, mais c'est vachement efficace. Ça lève le cœur.


The Last Days of Disco (1998): La fin de la trilogie sur la bourgeoisie de Whit Stillman (dont le deuxième opus est Barcelona). Encore une fois, c'est un film très intéressant qui capture un certain type de personnes présents à un époque. Ce que j'ai à reprocher, c'est le personnage de Kate Beckinsale qui est vachement agaçant... Mais en même temps, je crois que nous connaissons tous des femmes comme ça, c'est pour ça que ça frappe.


Damsels in Distress (2011): Après l'échec commercial de The Last Days of Disco, il a fallu plus de 10 ans et que Criterion reconnaisse ses films pour Whit Stillman fasse un autre film. Celui-ci a aussi été un échec commercial, mais est très intéressant, car il est très différent de n'importe quel autre film. Ce film a une certaine façon de diviser son public, et j'adore ça. On voit des gens extrêmement talentueux à l'écran réduit à des discussions totalement connes, on s'attend à de l'humour assez sharp et distingué à la Whitman, mais on se retrouve avec des idiots du niveau de Dumb & Dumber... Ce film marche sous forme d'antithèse et tout ce qui est désagréable est en fait une façade pour laisser place à des réflexions bien plus intelligentes sur les gens qu'on retrouve à l'université, ainsi que les positions dans lesquels nous plaçons les gens (surtout les femmes). Je suis encore un peu divisé sur ce film, mais j'adore le fait que je le sois. Je pense encore souvent à ce film et j'ai l'impression qu'on le revoyant, je vais l'aimer encore plus.


Sois belle et tais-toi (1981) : Un documentaire assez poignant sur la position de la femme dans l'industrie du cinéma. C'est fou à quel point on tente de les fourrer de toutes les façons... :(


Maurry Christmas!

#10317
MESSAGE 2/2

Jésus de Montréal (1989) : Pas le film le plus subtile au monde, mais il est reste vachement intéressant et pertinent. Il en faut peu pour se sentir investi dans cette histoire et les injustices dénoncées sont vraiment puissantes. Les acteurs portent le film sur leurs dos avec leurs performances volontairement très théâtrale.


Dick Johnson is Dead (2020): Documentaire rigolo, original et touchant où une dop connue filme plusieurs fausses morts cinématiques de son père pour mieux se préparer à l'inévitable et le garder en vie pour toujours avec sa caméra. C'est une utilisation personnelle et astucieuse de sa caméra qui brouille les barrières entre la réalité et le fictif. Probablement le docu qui va gagner aux oscars cette année !


Three O'Clock High (1987): La pierre angulaire des films des années 80. C'est tous les clichés en un. Une vraie histoire B des Simpson transformée en film d'une heure et demie (comparaison que je ne trouve pas bête, car Yeardley Smith, la voix de Lisa Simpson, joue dans ce film). Un jeune homme à la Ferris Bueller se fait dire par le loubard qui vient tout juste d'arriver à l'école qu'il va se faire démonter à 15h dès que les cours sont finis, on suit ses aventures/mésaventures jusqu'à là. C'est un film à voir si on est dans l'humeur. Il me fait sourire, mais je ne le trouve pas ''bon'' non-plus ^^ Le film Fist Fight a clairement été inspiré par ce film.


A City is an Island (2014): Documentaire très maladroit sur la scène ''musique indépendante'' à Montréal. Des fois c'est intéressant de voir comment la ville est présentée, mais certaines des entrevues sont juste hilarantes à quel point les gens interviewés n'étaient pas dirigés par le réal, haha.


Les couples du Bois de Boulogne (1974) : Vieux film érotique qui n'a pas grand chose à offrir niveau histoire et humour (bien qu'il essaye). Je n'ai pas grand chose à dire sur celui-ci. Sa qualité, c'est qu'il représente bien une certaine culture d'une certaine époque ^^


Fantasia chez les ploucs (1971) : Comédie bien lourde, mais qui déconstruit amusamment le film américain avec voitures, déserts, sexe, explosions, rednecks, gangsters, action, nanas, fusils, musiques, etc. Le tout bien sûr avec une analogie assez évident avec la France (qui se voit mettons avec l'accent provençal des rednecks ou avec le titre/concept). Les éléments stylistiques issus de la Nouvelle-Vague sont parfois bien utilisés, mais les gags ne volent pas haut, puis l'histoire me semble bien aléatoire vu que le message est simple.


Love & Friendship (2016): Le dernier Stillman jusqu'à présent. C'est un film adapté d'une histoire peu connue de Jane Austen. C'est un film qu'il faut que je revois, car ce n'est pas avant la fin de celui-ci que ça a percuté dans mon esprit et que j'ai compris comment approcher le film. C'est vraiment un petit film cherchant à montrer une petite histoire sous l'angle d'un film historique tel que Barry Lyndon. Stillman fait ressortir les petites choses pour montrer un peu leur importance dans le grand spectre des choses. C'est vraiment un retour en force pour ce réalisateur et j'ai apprécié le film.


Happy Feet (2006): Un de mes films d'animation préféré. C'est un incroyable putain de film qui critique plein de choses à travers le prisme du film pour enfant avec de mignons petits pingouins. De la critique de la religion, à la critique des relations entre pays/races, à la façon dont l'harmonie entre peuples, espèces, croyances est montrée à travers l'harmonie entre musiques de tous les genres, c'est un film extraordinaire.


Happy Feet Two (2011): Celui-ci est un peu moins bien... Beaucoup plus inégal avec plusieurs moments cringy, des blagues faciles et des bouts qui semblent totalement déconnectés de la jeunesse qui est pourtant ce qu'ils essayaient un peu trop de rejoindre. Mais ce film possède l'épopée de Lovelace qui est probablement la meilleure scène des deux films et un message vachement intéressant qui approfondi beaucoup d'éléments du premier (surtout grâce aux krills). La fin joyeuse, mais bittersweet laisse matière à réfléchir. C'est un film bien spécial.


Wound (2019): J'ai regardé ce film à cause de l'histoire qu'il y a en ce moment avec Armie Hammer. Je me suis dit que ce serait hilarant... Ce ne l'était pas. C'est un film pauvrement réalisé, très maladroit et de mauvais goût (que ce soit au niveau du montage, du travail sonore, de l'écriture, des putains de screamers ou direction artistique de manière générale). Le ''twist'' avec le portail entre deux mondes... Je ne comprends pas pourquoi ça c'est la punchline du film, il me semble que ça devrait être la ligne directrice... Sinon, on se retrouve avec un film qui n'a absolument aucun but, juste des images gores accompagnés de cris, ce qui est hyper artificiel. J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps en regardant ce film. Cela dit, certains acteurs étaient corrects dans ce film, la scène du début au bar était un build-up quand même solide, puis le setting à la Nouvelle-Orléans est bien astucieux. Au final, je trouve ce long-métrage extrêmement amateur... dans le mauvais sens du terme.


I'm No Longer Here (2019): Assez partagé sur ce film. Beaucoup de choix me semble très on-the-nose, surtout dans la partie à New York où les clichés s'enchaînent les uns après les autres (la fille qui tombe amoureuse de lui sans raison, les scènes de fêtes très irréalistes, l'importance accordée au mp3 du petit pour mettre de la musique sans cesse, etc.) Mais le film capture assez bien et avec sincérité la vie dans les rues de quartiers durs au Mexique. Là où je trouve que le style est souvent ''on-the-nose'', notamment avec la couleur jaune que porte le personnage pour symboliser son ''coming-of-age'' vu qu'il est constamment entouré de lumières vertes et rouges comme un feu de circulation, j'ai trouvé que le film avait de l'audace dans certaines de ses façons de jouer avec la profondeur de champs, ainsi que de faire des fondus.


La Bataille d'Alger (1966) : Un incroyable film qui expose les horreurs de la guerre. Je suis sans mot.


Senso (1954): Un film assez intéressant, Luchino Visconti créait son propre style en s'éloignant du néoréalisme italien pour critiquer la guerre tout en la montrant en utilisant des codes datant d'avant la guerre. C'est avec du vieux qu'on fait du neuf comme on dit. L'histoire et le style ne m'ont pas particulièrement charmé, mais l'aspect historique du film m'a bien fait réfléchir.


Wonder Woman (2017): Désolé d'avance du langage, mais quelle saloperie ce film, ark. Tout est absolument ridicule. Ça a beau avoir été réalisé par une femme, ça ce voit que ça a été écrit par des hommes, c'est fou à quel point tous les éléments forcés viennent nuire au message pourtant bienveillant sur la femme dans la société. Des scènes comme celle où Wonder Woman est introduit à Chris Je-ne-sais-plus-son-nom-de-famille viennent décrédibiliser tout le film. Et puis, c'est fou à quel point le film se prend grave au sérieux, c'est n'importe quoi. Question pseudo-philosophique sur si le monde mérite d'être sauvé résolu par un genre démon causant le mal humain accompagné par des explosions, des filtres gris et des scènes au ralentis... Ouais, Wonder Woman n'a vraiment pas été ma tasse de thé. J'ai trouvé ça moche et con comme film.


Do the Right Thing (1989): Ce film frappe différemment en ce moment :'( Un excellent film qui me laisse sans mot. Si on ne peut pas vivre ensemble, on ne peut pas vivre.


Mais ne nous délivrez pas du mal (1971) : Un chef-d’œuvre. Tout comme l'excellent Heavenly Creatures de Peter Jackson, ce film est inspiré de la vraie histoire des jeunes filles en Nouvelle-Zélande qui ont commis de méfaits à cause de persécution religieuse dans leur environnement. Cette fois-ci, c'est un film français que je viens tout juste de découvrir qui est sorti 10 ans après les faits et qui a été censuré en France. Ce film capture la jeunesse, la féminité, la masculinité, les dynamiques familiales de bourgeois et l'hypocrisie des règles imposées par ces ridicules dogmes (et ça c'est en dire peu). Je trouve que ce film est complémentaire à Heavenly Creatures et je le recommande fortement.


The Graduate (1967): Excellent film qui symbolise bien le Nouvel Hollywood. C'est des romances captivantes qui sont présentés avec beaucoup d'humour et une soundtrack d'enfer, puis le tout capture à merveille les années transitives remplies d'incertitudes sur le futur. C'est la jeunesse de l'époque que nous voyons à l'écran.


A Taxi Driver (2017): Un film grand public sur le Soulèvement de Gwangju où nous suivons un chauffeur de taxi venant de Séoul transporter un journaliste allemand au milieu de la bataille entre l'armée et les étudiants. C'est un film très intéressant qui se suit bien (avec la structure assez familière des films coréens) qui expose des horreurs souvent oubliées à un public qui ne demande qu'à être traité intelligemment. J'ai apprécié le film, mais il a le gros défaut de vouloir être un blockbuster... Sur papier, ce n'est pas un problème, je crois qu'il devrait y avoir des blockbusters comme celui-ci qui tentent d'éduquer les masses, mais l'abus d'effets slow-motion et la poursuite en auto sortie tout droit de Star Wars nuisent aux propos du film à mes yeux. Pareil pour la relation très plastique entre les deux protagonistes. Cela sonne comme de gros défauts, mais je ne trouve pas que ça ruine le film pour autant. Je trouve même ça intéressant qu'il ait ces défauts.


The Love Witch (2016): Le deuxième film d'Anna Biller. Un genre de pastiche de films d'exploitation des années 60. C'est un film qui derrière ses allures niaises en dit beaucoup sur la position de la femme dans la société. Ce film est très créatif dans la façon de traiter le sujet, puis possède une genre d'enquête très Hitchockienne qui m'a bien investi dans l'histoire. Je ne crois pas que c'est un film qui va plaire à tout le monde, mais je le trouve vraiment intéressant. Un bon film pour le mois d'octobre !


Come and See (1985): J'ai commencé ce mois-ci avec un des films considéré comme un des meilleurs de tous les temps. Je comprends pourquoi on lui donne ce titre, c'est un chef-d’œuvre. C'est tellement sombre, mais hyper réaliste. On réalise que tuer un homme n'annulera pas les atrocités qu'il a commis et que peut-être, la vraie horreur est qu'on ne peut pas rembobiner la cassette...


---

Aussi, avant que j'oublie, au niveau des courts-métrages, j'ai vu :

-Piper
-Searching for Nixon
-Celle qui porte la pluie
-Fantasme
-Ilha das Flores (un chef-d’œuvre)
-Betty Boop's Bamboo Isle
-The Office (de Kieslowski)
-Love and Theft
-Vertical Roll
-Boomerang (dont j'ai peut-être parlé ici)
-Wall-Floor Positions
-Birthday Suit with Scars and Defects
-Theory of Cosmetics
-A Spy in the House that Ruth Built
-Heaven
-True/False with Colin Campbell
-The Bad Girls
-The Amateurist
-Skin
-A Very Personal Story
-The Gloria Tapes

Dr. Nick

J'en ai pas vu beaucoup dans le lot je l'avoue, certains m'ont l'air bien intéressants. Je suis bien d'accord avec toi sur Requiem for a Dream, d'ailleurs

Citation de: Maurice le  1 Fév 2021, 17:40
je l'ai trouvé que le film insistait sur lui-même

je sais pas si c'est volontaire mais ça me fait penser à ça. ^^



(D'ailleurs désolé mais je ressens la même chose pour Dancer in the Dark... ;D) Ah et, pour les Happy Feet, tu connais déjà mon avis... :-*

J'avais pas réagi à tes avis d'avant mais j'avoue que ça m'a piqué un peu, vu que je l'aime bien, de lire cash d'entrée de jeu pour Tenet "Gros film de merde, putain". :D C'est ton droit de ne pas aimer bien sûr, et je comprends totalement. Mais... c'était cash. ^^
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

Maurry Christmas!

Citation de: Dr. Nick le  1 Fév 2021, 18:10
Citation de: Maurice le  1 Fév 2021, 17:40
je l'ai trouvé que le film insistait sur lui-même

je sais pas si c'est volontaire mais ça me fait penser à ça. ^^



:D Je n'y ai pas pensé ^^ À vrai dire, cela fait un long bout qu'il m'arrive de dire que des films ''insistent sur eux-mêmes'', peut-être que ça vient de là ^^ Ce que je veux dire par là, c'est que certains des délires sont tellement poussés et répétés que s'en est presque du nombrilisme.

Citation de: Dr. Nick le  1 Fév 2021, 18:10
(D'ailleurs désolé mais je ressens la même chose pour Dancer in the Dark... ;D)

Pour le coup, quand j'ai écrit que la justice est aveugle pour Dancer in the Dark, j'ai totalement pensé à ça :D (2min19)

Citation de: Dr. Nick le  1 Fév 2021, 18:10
J'avais pas réagi à tes avis d'avant mais j'avoue que ça m'a piqué un peu, vu que je l'aime bien, de lire cash d'entrée de jeu pour Tenet "Gros film de merde, putain". :D C'est ton droit de ne pas aimer bien sûr, et je comprends totalement. Mais... c'était cash. ^^

Je l'ai senti aussi en l'écrivant que c'était brutal pour pas grand chose... Je disais cela en riant, car honnêtement, que j'aime ou que je n'aime pas le film, ça n'a pas grande importance, je ne suis pas vraiment en colère contre le film ou quoique ce soit ^^ C'est pour cela qu'au milieu de mon commentaire j'ai écrit cela :
Citation de: Maurice le 31 Déc 2020, 22:59
Le climax était l'un des trucs pires que j'ai vu. C'est pour cela que j'exagère un peu mon opinion sur ce film. Ça m'énerve qu'il n'ait pas été mieux, mais en réalité, c'est juste un film qui m'a pas plus. Je ne suis pas vraiment en colère et je ne regarde pas non-plus de haut les gens qui ont aimé.

Mais ça reste un commentaire pédant et je m'en excuse. Je serais bien curieux cela dit d'entendre ton opinion sur Tenet :)